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ManoCornuta
271 abonnés
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3,0
Publiée le 9 mai 2017
Thriller politique comme le cinéma français des années 2000 en tente quelquefois, dans une résurgence de la grande époque des années 70, avec dénonciation de scandales d’État, envers du décor et tutti quanti. Ici, le film repose très largement sur Albert Dupontel, impeccable dans ce registre et effaçant presque complètement Jérémie Rénier. L'histoire se laisse suivre avec intérêt, d'autant que la mise en scène est plutôt bien travaillée entre ombre et lumière, mais il faut bien l'admettre on ne trouvera guère de surprise dans le schéma scénaristique ou dans les aléas de l'intrigue. Ce président est d'une facture assez convenue mais intéressant quand même.
"Président", de Lionel Delplanque, est une sorte de thriller politique qui commence classieusement sur l'envoûtant "White Rabbit" de Jefferson Airplane, et qui dans la foulée intrigue en raison spoiler: d'une explosion à la voiture piégée efficace, mais, après, plus grand-chose... La qualité des acteurs - Albert Dupontel en tête - ne peut suffire à sauver le peu de scénario et l'ennui que celui-ci génère, malgré quelques réflexions intéressantes de-ci de-là. Heureusement, le mandat de ce "Président" n'est pas trop long.
Vous avez ici droit à un semblant de fiction sur les arcanes du pouvoir et les coulisses de la Présidence de la République Française. Disons-le tout de suite, le réalisateur enfonce des portes ouvertes, comme un mauvais élève qui copie le premier de la classe sans comprendre le sens des phrases qu'il écrit... Donc des banalités assumées comme des réflexions profondes, et développées à la manière d'un mauvais drame personnel pour prétendument dénoncer les lourds secrets et les terribles évènements qui arrivent en coulisses. À aucun moment, Dupontel n'apparaît comme quelqu'un de manipulateur, de séducteur, ou simplement d'homme politique. Quant aux sous-histoires à la mord-moineux du jeune loup qui veux infiltrer le cabinet présidentiel par vengeance ou les amourettes de la fille du Président, c'est à la limite d'un scénario de téléfilm France3 (sic). Manquait plus qu'une apparition de Victor Lanoux en ancien mentor ou de Gérard Klein en Premier Ministre pour parfaire le tableau du ridicule inhérent à l'absence de maîtrise de la mise en scène et du sujet du film par son réalisateur.
Président n'est pas un film qui a été à la hauteur de l'exigence, car il n'apporte aucune conception claire d'un président. La film reste nuancé et complexe là où il aurait pu être simpliste. Mais c'est vrai néanmoins qu'à la fin du film, on reste sur sa faim.
ça démarre bien, mais finalement, Delplanque veut aborder trop de thèmes et finit par s'emmêler les pinceaux, ce qui nous donne un film confus et brouillon. C'est ambitieux, bien réalisé, et bien interprété, mais c'est mal écrit. Dommage.
Des bonnes intentions sûrement mais elles ne suffisent pas à faire un bon film. L'histoire comme les personnages sont trop capillotractés pour être crédible.
Prestation peu crédible de Dupontel et scénario peu convaincant. On sait que les arcanes du pouvoir sont des jeux de corrompus et d'intérêts. Il y a peu de gens d'honneur et ceux-là démissionnent. Le favoritisme dénoncé ici est un des pilier de la politique française. Rien de nouveau. La fille du président est jolie, mais elle est d'origine maghrébine, on le sait. D'un premier mariage ? Parce que ce n'est pas sa femme actuelle qui l'est. La trahison manifeste de son "conseiller" n'entraine aucune sanction ? Pas crédible. En fait, on ne comprend pas grand chose sur la fin. C'est pas terrible du tout.
Soporifique, ennuyeux, bavardages extrêmements désagréables, ribambelle de personnages inintéressants. Voilà entre autre pourquoi il faut fuir cette fiction inutile.
Sans être foncièrement mauvais,ce portrait d'un président français sous influençe de la Vème République n'est ni vraiment captivant(pour un thriller,c'est bête),ni crédible(les acteurs ne jouent pas forcément des personnages adéquats),ni réhaussé par une mise en scène à la neutralité presque suspecte. Heureusement,Albert Dupontel fait quelques miracles dans la peau d'un président qui a peur de la lumière et qui souffre d'un trop plein de contradictions. Si "Président"(2006)lorgnait sur les thrillers politiques américains,c'est raté.
Un film centré sur le président de la République mais qui n'est finalement pas très politisé. Lionel Delplanque s'attache plutôt à signer un film de cinéma à la mise en scène soignée et entrant aisément dans la catégorie des thrillers. Cependant, il reste parfois un peu obscur et Dupontel, peu habitué à ce genre de rôle, est charismatique mais ennuie en étant trop en retenu.
Un film surprenant qui offre à Dupontel un rôle pas évident dont il se sort avec les honneurs. On retrouve dans son interprétation un peu de De Gaulle (l'orateur), un peu de Mitterand (les secrets), un peu de Chirac (l'Afrique), un peu de Sarkozy (le style... ce qui est d'ailleurs sans doute involontaire et surtout anachronique!). Le reste du casting est impeccable (Mélanie Doutey, Jérémie Rénier, L'énorme Claude Rich...), la mise en scène est parfois un peu longuette mais dans l'esemble très correcte mais surtout le scénario est très interessant et nous fait plonger dans le quotidien d'un chef d'Etat, ses choix, ses sacrifices, ses décisions impossibles à prendre, ses magouilles... Un film qui ne juge pas mais qui montre. Un film à voir pour mieux comprendre la vie politique!
Les sujets traitant directement de politique étant si rares en France ,je saluerais donc la courageuse initiative de ce cinéaste mais je m'arreterais la pour les compliments car je n'ai jamais réussi a rentrer dans son film.Vouloir traiter du pouvoir a travers le portrait d'un chef d’état ,ok mais ici tout semble complètement artificiel ,de cette histoire d'arme propre censé discrédité le president a la liaison de sa fille avec un jeune diplomé en passant par l'attentat dont il est victime.Dieu sait si j'admire Albert Dupontel (plus a l'aise dans la comédie) mais force est de constater qu'ici chacune de ses postures et dialogues sonnent faux et frole souvent la caricature ,on a souvent l'impression d’être devant un pdg ,le pire étant que le reste du casting pourtant chevronné se révèle curieusement lui aussi hors sujet ,sans doute un probleme de direction d'acteur auquel seul le génial Rich semble échapper ,dommage que son perso disparaisse trop vite de l’écran.
Le président de la République (française) est inquiété par un scandale d'Etat qui pourrait lui coûter sa destitution. Conjointement, l'ami de la fille du Président, son nouveau conseiller, semble s'intéresser de bien près à l'affaire classée secret-défense. Le film de Lionel Delplanque nous place dans l'intimité du Président et, de ce point de vue, les ors de la République, les rituels protocolaires et médiatiques -même très dépouillés- et les conciliabules au sommet nous paraissent suffisamment réalistes pour être crédibles. A l'image du film dans son ensemble, Albert Dupontel incarne un président sombre. Son interprétation de chef de l'Etat ombrageux est, elle aussi, plutôt convaincante dans l'idée que l'on se fait du prestige, des prérogatives, des secrets d'alcôve attachés à la fonction. Le sujet aurait pu faire un passionnant film sur le pouvoir, les arcanes républicaines du pouvoir. Mais le réalisateur ne parvient pas à donner un réel intérêt, une vraie ampleur au scénario. Son intrigue spoiler: autour d'une nouvelle arme, les compromissions africaines de jadis du Président fondent une affaire politique assez vague et peu efficce. Et, par ailleurs, la relation sentimentale entre la bienaimée fille d'icelui et le conseiller susnommée débouche sur des scènes d'un intérêt très relatif, comme si Delplanque avait jugé bon d'ajouter un peu de glamour à un récit d'une froide sobriété ou bien pour masquer les faiblesses de son histoire.
Bonne initiative du réalisateur qui tente de présenter un film sur un sujet assez tabou. Dommage que la sauce ne prenne pas notamment à un Dupontel trop jeune dans la peau d'un président, de ce fait on n'y croit pas trop. On aurait aimé cependant que les scénaristes affilent le président à un parti permettant ainsi de renforcer le réalisme du film. On regrette que le réalisateur n'est pas essayé d'exploiter le lien que le président unissait avec Saint-Guillaume (parfait Claude Rich) .... critique sur: cthiboy.blogs.allocine.fr
Non décidément le cinéma français a du mal à faire un bon film sur la politique hexagonale. En ne voulant pas s appuyer sur un semblant de la réalité, et voulant juste illustrer l exercice du pouvoir le film n arrive pas à rendre les personnages crédibles car évoluant dans un monde déconnecté de ce qu est la politique nationale. Seul le personnage du mentor joué par un Claude Rich impeccable apparaît comme réaliste et se trouve être un des seuls intéressant avec celui du chargé de communication par Jacky Berroyer. Pour le reste j ai eu l'impression que le film ne faisait que survoler son sujet, encore une occasion manquée.