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tomPSGcinema
765 abonnés
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1,5
Publiée le 28 avril 2019
Film de science-fiction britannique, qui est une adaptation d'un roman de Michael Moorcock, "les décimales du futur" propose un sujet de départ plutôt aguichant. Mais malheureusement, le film devient très vite ennuyeux la faute à une réalisation qui manque d'âme et à une interprétation bien médiocre de la part de son casting et ce malgré la présence de quelques grands noms au générique, puisqu'on y retrouve Patrick Magee ou encore Sterling Hayden dans des seconds rôles peu intéressants. Une déception donc en ce qui me concerne.
Un film fantastique chargé d'excentricité britannique et de la liberté scénaristique des années 70. Pourtant l'addition d'un scénario qui reste assez mystérieux au départ et d'une réalisation peu efficace rendent le film dès le départ pénible à suivre d'autant plus que la direction d'acteurs n'est guère plus brillante.
Comme dans les autres films de Robert Fuest l'univers visuel est psychédélique,il offre de beaux plans encré dans son époque. La séquence se déroulant dans le flipper est le parfait exemple du style du cinéaste,celle ci aurait d'ailleurs inspirée Ken Russell pour son film Tommy. C'est aussi beau dans les intérieurs psychédélique qu'en pleine nature,d'ailleurs la scène d'ouverture est magnifiquement filmée et elle n'est pas dénuée d'idées,puisque on assiste à la crémation du père du héros. Un héros qui repart en hélicoptère en fendant la fumée de son père qui brule sur ce buché,il la transperce comme pour s'affranchir une fois pour toute de cet homme,et d'un rapport père fils difficile. Les décimales du futur est un film d'espionnage et d'aventure psychédélique,les drogues sont présentes,certains personnages préfèrent passer leur temps dans un futur artificiel plutôt que de vivre l’époque présente. Les armes sont des pistolets en plexiglas,qui ne tire non pas des balles mais des aiguilles,une idée assez bien vue. Malgré tout l'intrigue est assez faible, le docteur cornelius court comme les espions après un micro film laissé par son défunt père,ce qui le fait allez d'un endroit du globe à un autre. On parle d'un programme qui rend immortel et qui regroupe toutes les connaissances du monde. Ce monde au bord du chaos va muter,mais la mutation d'un homme supérieur intellectuellement se retrouve de le corps d'un être primitif,un final étrange qui semble être le départ d'une nouvelle ère pour l'homme qui se retrouve au point de départ.
Prix du jury ex-aequo avec L'Ultime garçonnière de Richard Lester au au Festival international du film fantastique d'Avoriaz 1976. Au début j'ai accroché avec je dois dire une curiosité bien aiguisé pour ses personnages bourgeois, les décors et ambiance Chapeau melon et bottes de cuir, pas étonnant puisque le réalisateur Robert Fuest travailla pour la série. Puis au bout d'une trentaine de minutes tout commençait à sérieusement m'ennuyer. Le coté LSD hallucinogène ne relève pas le bouillon foireux de l'histoire. Je garde en mémoire l'excellent acteur Jon Finch, charismatique et d'un charme Shakespearien.
Les réalisateurs devraient éviter de faire des films sous lsd ça nous éviterait de subir ce genre de chose. Une histoire complètement absurde avec des acteurs à l ouest. Tout simplement nul et inintéressant.
Une curiosité à voir qui bien que loin d'être une réussite et tout à fait divertissante, dommage que l'histoire soit confuse, la mise en scène parfois trop nonchalante mais l'originalité du film et son ton séduisent et finalement ce type de cinéma est plutôt rare dans le 7ème Art alors autant profiter de ce bizarre Les Décimales du futur. Jon Finch est très à l'aise dans la peau de Jerry Cornelius, une sorte de James Bond du futur. La fin laisse perplexe.