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    Le Drame de Shanghai
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    jean-marie r
    jean-marie r

    4 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2020
    Estomaqué. On se sent écrasé par tant d'intelligence. On se sent comme un petit garçon. Fabuleux. Une réalisation extraordinaire, Dont l'art est perdu à jamais. Des dialogues brillantissimes. Louis Jouvet dans la légende. Pabst est un grand maitre. Pabst, Jeanson, Jouvet et une actrice au sommet du cinéma.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mai 2016
    Le plus signifiant de la carrière de l'autrichien Georg Wilhlem Pabst correspond à la période qui entoure la fin du muet et les débuts du parlant dont ressortent deux films phares "Loulou" (1929) avec Louise Brooks et "L'opéra de quat'sous" (1931). Sa carrière se poursuit en France durant les années 30. Il connait bien Louis Jouvet pour l'avoir dirigé dans "Salonique, nid d'espions" en 1937. Il est sur le point de s'installer dans l'Allemagne nazie pour s'y commettre quand il met en chantier ce curieux film adapté d'un roman d'Oscar-Paul Gilbert où il est question dans un Shanghai de studio de suivre les soubresauts politiques qui tourmentent une Chine à la recherche de son unité et où les immigrés ayant fuit la Russie communiste sont à la solde d'une mafia nommée "Le serpent noir" qui entend continuer à prospérer sur le dos du peuple. Pour se faire il faut éliminer un leader charismatique Cheng (My Linh Nam) qui commence à faire un peu trop de bruit en cherchant à éveiller les consciences. C'est Kay (Christi Mardayn) une chanteuse de cabaret tenaillée par une maternité à assumer qui sera au centre du complot. Si l'image est soignée donnant parfaitement une illusion exotique alors que l'on ne sort pratiquement pas des studios de Joinville hormis pour quelques stock shots, le jeu des acteurs est particulièrement compassé notamment celui de Christi Mardayn dont on se demande si elle a bien compris ce qu'elle faisait là. Jouvet ectoplasmique, très peu présent et assez peu concerné ne parvient pas à renverser l'impression qui se dégage assez vite d'une entreprise qui ne passionne par réellement Pabst. Reste une curiosité qui rappelle à ceux toujours nostalgiques qui en douteraient que même à cette époque les grands réalisateurs étaient capables de se rater dans les grandes largeurs.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    749 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mai 2014
    Sans être raté, j’avoue être quelque peu déçu concernant ce film de Georg Wilhelm Pabst. Le réalisateur de Loulou nous offre certes une mise en scène assez aguichante, mais malheureusement je n’ai pas franchement été passionné par cette histoire d’espionnage qui possède aussi un fil conducteur bien mélodramatique. Côté casting, je retiendrais surtout la performance de Louis Jouvet, par contre je n’en dirai pas de même de la prestation de Christiane Mardayn qui m’a paru bien fade tout au long du film.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 662 abonnés 12 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2014
    Au cinèma de minuit, Louis Jouvet se trouve au coeur du « drame de Shanghai » d'après le roman d'Oscar-Paul Gilbert! Un cycle consacrè au patrimoine français dont le grand Georg Wilhelm Pabst tire les ficelles dans la mise en scène! On est loin de la perversitè et la magnificence de "Die Büchse der Pandora", bien sûr! A partir de l'histoire d'un journaliste français parvenant à èviter un homme politique d'être assassinè par les complices d'une chanteuse, Pabst crèe un film d'espionnage sur fond d'exotisme, parfaite image de toute une èpoque, entre ambiance poisseuse et amours perdues! Le mètrage analyse les acteurs, leur comportement, leur mentalitè, leurs faiblesses! Puis il y a Raymond Rouleau (en retrait), Alerme (très à son aise comme toujours), Dorville (formidable en patron louche d'une boîte de nuit) et surtout les dialogues de Henri Jeanson aux petits oignons avec des rèpliques bien sentie d'un Jouvet en ètat de grâce : « J'ètais èlègant moralement, je le suis restè vestimentairement ! » . De plus, les annèes ont rendu ce classique de Pabst encore plus passionnel avec parfois une vraie dimension de film noir...
    Guillaume836076
    Guillaume836076

    81 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2014
    J'étais très curieux à l'idée de voir ce film rare. D'autant, que mis à part, "Loulou", véritable chef d'oeuvre du muet, je n'ai jamais vu d'autres films du grand Georg Wilhelm Pabst. Dès les premières images, on voit qu'on à faire à un grand metteur en scène car tout est techniquement maîtrisé (belle photo, maîtrise du cadrage et du montage,utilisation de la musique à bon escient) et qu'il y a du métier dans la direction d'acteurs. De ce point de vue, le film ne souffre absolument pas de la comparaison avec certains films modernes, parfois bien moins maîtrisés.
    Sans connaître toute la filmographie de Pabst, je ne pense pas me tromper en disant que ce film de sa période française, n'est pas son meilleur, même s'il a l'audace d'abordés des faits politiques récents, puisque le film est sorti fin 1938 (le début de la guerre en Chine qui allait opposer les communistes aux républicains). La première partie du film accuse quelques baisses de rythmes et temps morts, dû aux "retrouvailles" semée d'embûches entre Kay (Christiane Mardayne) et sa fille Véra (Elina Labourdette, débutante). En gros, cet arc narratif qui tient tout le film est un peu "ennuyeux". Et apparemment, ce n'est pas ce qui intéresse le réalisateur. Même s'il est présent pour mieux appuyer la volonté de Kay de se sortir de l'impasse dans laquelle elle se trouve.
    Il est beaucoup plus à l'aise quand il aborde la relation entre Kay et Ivan (Louis Jouvet, toujours parfait en salaud cynique), l'ambiguïté de leur lien, détruit par toutes ces années de manipulations, inhérente au monde du renseignement. Deux victimes du système et des trahisons permanentes, tous deux pions d'un contexte géo-politique et géo-stratégique qui les dépasse et dont ils paieront tous deux un prix fatal. L'audace de G.W. Pabst, c'est d'oser insuffler sa vision personnelle sur les événements en cours en Chine durant la deuxième partie partie du film. On sent le souffle de l'histoire se jouer devant nos yeux, exaltant le soulèvement populaire du peuple chinois en quête d'un monde "meilleur", en dehors des tentatives d'asservissement des pays occidentaux plus occupé à "protégé" les partisans d'une vieille Chine conservatrice, afin de s'assurer une influence économique et politique toujours plus importante. Les derniers moments du film sont à forts, à la limite du spectaculaire. C'est là qu'on sent l'ambition de Pabst sur ce film, comme si en raison des contraintes de budget, il n'avait pas pu tourner le film qu'il avait pensé. Malheureusement, cette sensation de manque de moyens plane sur toute l’œuvre, qui s'avère au final une réussite en demi-teinte ou en mode mineur.
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