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bobmorane63
189 abonnés
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5,0
Publiée le 14 février 2007
Ahhh Edith Piaf!!!! Je connaissais l'artiste par ses chansons les plus célèbres comme "L'hymne à l'amour", "La vie en rose", "Milord", ou "Mon manège à moi" qui ont étaient reprises par des artistes d'aujourd'hui comme Johnny Halliday ou Etienne Daho, mais sur sa vie, je ne connaissais rien d'elle. L'occasion se présente avec un biopic réalisé par Olivier Dahan ( "Deja mort"), qui nous retrace sa vie, de son enfance dans la pauvreté de la rue, chantant sur un coin de trottoir pour gagner sa vie juqsqu'à ses vingt ans ou un producteur la remarque et fait d'elle "La mome Piaf". Suivront son ascencion, le meurtre du producteur, sa renommée internationale, son histoire d'amour avec le boxeur Marcel Cerdan, l'origine de ses chansons populaires.... Un film remarquable!!! Le seul petit défaut qu'on peut faire à ce film est au point de vue de la narration de l'histoire qui fait penser à un autre biopic, le film "Ray" de Taylor Hackford. Mais bon, on pardonne tout et on dit un grand merci à Olivier Dahan de nous faire revivre une chanteuse de légende de la variété Française, Edith Piaf, qui est incarné magnifiquement par Marion Cotillard. Je sais pas ce que vont donner les autres actrices Françaises dans l'année qui suit, mais moi, Marion, je lui donnes d'office un César. On ne l'a reconnait pas dans le film, c'est Edith Piaf tout craché!!! Mention spéciale aussi à Pascal Gregory, Sylvie Testud, Jean-Paul Rouve et Jean-Pierre Martins, tous excellents. Je recommandes ce film à toutes les générations, les jeunes et ceux qui ont vécus l'époque d'une grande dame qu'etait Edith Piaf.
Marion Cotillard est méconnaissable et bluffante dans son interprétation de la Môme Piaf. Un biopic bien réalisé, envoûtant et attachant jusqu'au bout.
Un biopic à la hauteur de l’icône Piaf. Une réussite totale. Dramatiquement fort, véhiculant beaucoup d’émotion et bien documenté, le film d’Oliver Dahan ne fait l’impasse que sur quelques fragments de la vie de cette petite dame en noir mais n’en oublie pas l’essentiel : son enfance, sa gloire naissante dans les cabarets parisiens, ses joies, ses succès et son amour pour Marcel Cerdan, mais aussi ses peines, sa souffrance, ses addictions et ses désastres personnels. « la Môme » peut également compter sur une brillante distribution mais surtout sur une performance époustouflante, césarisée et oscarisée pour l’occasion, de Marion Cotillard. Un très grand rôle pour un grand film.
Que dire de ce film qui n’est déjà était dit ? Qu’il est magnifique, que Marion Cotillard est éblouissante, que la bande son est un hymne à Edith Piaf, que l’histoire à elle seule est bouleversante… Non franchement je n’ai rien de neuf à dire ! Alors je préfère me taire que débiter de pauvres banalités. Seulement peut-être que moi qui ne suis pas fan des biopic ai été ému aux larmes par celui-ci (je vous jure que je n’en rajoute pas !), alors si vous êtes comme moi faite vous violence et regardez ce « La Môme», je vous assure que vous ne le regretterez pas.
Un film magistral sur la merveilleuse chanteuse qu’était Edith Piaf et qui certaines de ses chansons seront éternelles, comme "je ne regrette rien". Une Marion Cotillard magistral qui mérite amplement son Oscar !!!! Un grand moment d’émotions devant ce film. Véritable Chef d’œuvre du cinéma français !!! 20/20
Depuis quelques années, le biopic qui respecte la chronologie a l'air d'être un genre devenu ringard à lui tout seul. Mais parfois la simplicité a du bon et le fait de faire mumuse avec les flashbacks donne l'impression que l'on veut cacher qu'au final le film ne raconte rien ou presque. "La Môme" en est un bel exemple. D'ailleurs, je n'ai pas du tout compris les critiques dithyrambiques. Si on essaye de donner une histoire à l'ensemble, ben en fait Edith Piaf en a bavé pendant son enfance, n'a réussi uniquement que grâce à une suite de rencontres, et nullement ou très peu grâce à son acharnement, est tout le temps désagréable sauf quand elle est avec Marcel Cerdan dont l'histoire d'amour est expédiée en trois courtes scènes, on la voit chanter un peu pour montrer quand même qu'elle a du talent mais on la voit surtout s'écrouler sur scène... Bref ce que l'on retient au final de l'ensemble c'est qu'Edith Piaf était désagréable et avait une santé fragile. Le fait qu'elle est une des plus grandes chanteuses de tous les temps, qu'elle a eu un destin exceptionnel mais qu'elle a dû trimer dur pour cela, non ??? Et comme si l'histoire vraie de l'artiste ne suffisait à elle seule à bouleverser le spectateur, Olivier Dahan se croit malin en ayant recours aux pathos. (Attention mode seul contre tous activé !!!) Quand à Marion Cottilard, s'il suffisait juste d'imiter quelqu'un pour être quelqu'un cela se saurait. Il y a juste son maquillage qui soit convaincant. (Mode seul contre tous désactivé !!!). Seul l'aspect visuel est soigné. C'est pas grand-chose. En tous les cas, un film très clairement surestimé.
Ce long-métrage est-il vraiment une biographie d'Edith Piaf ? Il est permis d'en douter. Le film tronque en effet des pans entiers de sa vie : son amitié avec Jean Cocteau, sa liaison avec Yves Montand, ses rôles au cinéma, ses liens avec Charles Aznavour, sa liaison avec Georges Moustaki, son mariage avec Théo Sarapo, etc, etc... Serait-ce par paresse ou par manque de moyens ? Les deux probablement. Le scénario – pour le moins confus – fonctionne par rapprochement de scènes passées et présentes et donne du film l'impression d'une bande-annonce mal montée. Misant sur une esthétique ampoulée pour séduire le public, le réalisateur Olivier Dahan nous abreuve d'images colorées et contrastées à la manière d'un mauvais clip musical. Les acteurs sur-jouent. Marion Cotillard n'y échappe pas : elle force le trait jusqu'à la caricature. Mais d'où tient-elle son oscar ? Les dialogues sonnent souvent faux ; certains textes sont anachroniques. Quel besoin avait-on d'insister aussi vulgairement sur les travers de la chanteuse ? Le film, matérialiste et sans âme, ne se penche pas une seule seconde sur le destin de Piaf et sur l'origine de son talent. Il cherche à alanguir le spectateur par son misérabilisme larmoyant, en évitant soigneusement de faire appel à sa raison, malmenée par les incessants (et parfois incompréhensibles) changements d'époque et escroquée par des omissions qui passent sous silence d'importants moments de la vie de l'artiste. Seul point positif, les chansons – splendides bien entendu – nous évitent de sombrer dans l'ennui. Fort de son incompréhensible succès en salle, protégé par la presse française, le film nous est hypocritement présenté comme un chef d'oeuvre. Et pourtant ! On attendra encore avant d'avoir au cinéma une biographie digne d'Edith Piaf.
La narration décousue, le métrage filmé n'importe comment parvient à rendre la chanteuse totalement antipathique, tout en associant le film à des thématiques ringardes amenées avec une naïveté affligeante. Si Marion Cotillard ressemble à Edith Piaf, il est clair que l'actrice peine à faire décoller ce navet.
Ca devient un peu émouvant sur la fin, mais quel ennui pendant les trois quarts du film ! Il faut dire que la réalisation est souvent plutôt boiteuse. L'intérêt, pour moi, aura surtout été de redécouvrir les meilleures chansons de Piaf.
"La môme" est un gros succès critique et publique... Un bon film il est vrai mais considéré comme un chef d'oeuvre et là, je bloque. Une pincée de rire, du drame, l'histoire vraie de notre plus grande chanteuse, de belles chansons et la ménagère de 50 ans en sort tout émoustillée. Marion Cotillard splendide presque tout le film me gâche la fin. Lors de la scène où Edtih découvre la chanson "Non je ne regrette rien" Marion en fait des tonnes, comme si elle n'avait pu trouvé le petit truc qu'il aurait fallu, sans parler du fait que 1m47 parait la taille de la plupart des comédiens du film ! Le premier tiers du film aurait pu s'appeler "Plus miséreuse que Cosette", et la partie avec Marcel Cerdan (la plus attendue et la plus interessante, non ?!) est traitée assez (trop ?) rapidement. Bref "La môme" est un bon film mais tout ce cinéma pour un film qui n'a pas atteint la majesté !
Quel joie de voir Marion Cotillard (déjà resplendissante) prendre le rôle de l'indispensable chanteuse Edith Piaf! C'est une joie (et des fois même une tristesse) de voir la vie ce cette dernière nous défiler sous les yeux. Bien sûr, comme cela raconte sa vie, cela rend au film un aspect très sombre, mais c'est cela qui fait le charme à ce film qui est déjà doté d'une beauté visuelle époustouflante. Si toutes les personnes avait droit à une telle biographie, il n'y aurait que des chef-d’oeuvre.
À fuir! Une réalisation et une mise en scène horrible avec des retours en arrière incompréhensible ! On y perd le fil et on ne comprend rien à la vie d'Edith Piaf! Et pour ceux qui espère entendre les chansons de cette icône de la chanson française, ils seront aussi déçus!
Un passionnant voyage à travers la vie d'une femme devenue un mythe, sublimé par la performance folle de Marion Cotillard (César et oscar de la meilleure actrice).
« La môme » de Olivier Dahan (2007) n’est pas une biographie classique d’Edith Piaf car on zigzague (peut-être un peu trop) entre sa naissance à Belleville en 1915, sa petite enfance passée chez sa grand-mère à Bernay (étonnante Catherine Allégret patronne d’une maison close) sous l’aile protectrice de Titine (Emmanuelle Seigner), ses débuts à Montmartre bien qu’elle soit exploitée par son père (Jean-Paul Rouve) puis enfin le succès – après les coups de pouce de Louis Leplée (Gérard Depardieu), gérant d’un cabaret, de Jacques Canetti (André Penvern), directeur artistique de Radio Cité, du compositeur Raymond Asso et de la compositrice et pianiste Marguerite Monnot … - pour arriver à ses triomphes à New York puis à Paris et sa déchéance liée à sa toxicomanie et à sa mort à Grasse en Octobre 1963 à l’âge de seulement 47 ans (avec là un plan trop long car trop macabre à mon sens) ! Le film insiste sur tous les drames que cette petite femme de 1 m 47 a du endosser avec la mort de sa petite fille d’une méningite foudroyante et bien sûr la mort de son grand amour, Marcel Cerdan (Jean-Pierre Martins), en Octobre 1949 dans un accident d'avion alors qu'il venait la rejoindre à New York à sa demande … avec un plan-séquence inouï. Le film montre également ses rares amies dont la fidèle Simone Berteaut dite « Momone » (étonnante Sylvie Testud) et Danielle Bonel (Élisabeth Commelin), sa secrétaire et confidente. Le film insiste sur sa foi, sa dévotion envers Ste Thérèse de Lisieux qui l’aurait guérie d’une double kératite et pour laquelle elle priera tous les soirs à genoux, et sur une croix fétiche qu’elle portait toujours à son cou … mais aussi sa force de caractère (pas toujours facile à supporter), son parler direct et avant tout sa certitude envers son talent d’artiste avec par exemple – malgré son état de santé - son retour à l’Olympia avec la célèbre chanson « Non, rien de rien, je ne regrette rien … » de Charles Dumont. Un film très dense avec une Marion Cotillard (peut-être un peu trop transformée par 5 h de maquillage tous les jours) souvent filmée en gros plans avec une lumière et des cadres d’une grande qualité, des décors superbes … Un hommage vibrant à cette grande chanteuse – écorchée vive - qui lui a valu une moisson de prix lors des Oscars, des César, des Golden Globes … et un énorme succès commercial.