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    Disgrace
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    19 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 janvier 2012
    Malkovitch fait du Malkovitch, divergeant son strabisme à l'envie et cultivant la bouche bée d'adolescent pré-pubère au service d'un personnage complexe qu'on ne comprend donc pas facilement...
    BURIDAN
    BURIDAN

    21 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2013
    « Disgrace » est l’œuvre d’un réalisateur australien presque inconnu, Steve Jacob (mais son précédent et premier film « La spagnola » était déjà une œuvre très originale).

    « Disgrace » est un FILM DIAGNOSTIQUE…
    Le diagnostique d’une société se relevant d’un traumatisme.
    Le traumatisme ? « Disgrace » se passe en Afrique du Sud dans l’immédiat après apartheid…
    43 ans d’apartheid…
    Qui se souvient des « locations » mot dérisoire désignant les cités réservées aux noirs, entourées de barbelés et surveillées la nuit ?
    Qui se souvient des plages séparées. D’un côté celles pour blancs et de l’autre celles pour les « colorés » et les chiens (je l’ai vu à Luderitz, en Namibie qui était alors « occupée » par l’Afrique du Sud).
    Grâce à Mandela ! Le bain de sang fut évité…
    Mais les séquelles des traumatismes sont bien là, dures comme le livre, paru en 1999, dont s’inspire le film et signé Coetzee, prix Nobel de littérature (2003

    La morgue hautaine et froide du professeur David Lurie masque sans doute le regret enfoui de l’ancien monde… Dominer, asservir… Sa sexualité en témoigne.
    Voici que ceux dont on déniait même l’humanité sont libérés du joug de leurs oppresseurs.
    Ils reprennent leurs droits avec la rage et la fierté que leur donne la liberté toute nouvelle !
    Dans cet entre-deux mondes les remous, les aigreurs et les vengeances sont à jour…
    D’un côté comme de l’autre…
    Les noirs considérés comme des animaux, des chiens, au temps de l’apartheid, laissent aux blancs la possibilité de s’occuper des… chiens…
    Ce n’est pas moi qui le dis… C’est ce que l’on voit dans le film !

    Tourné de façon très classique, avec un découpage quasi chirurgical, avec une photographie froide et fonctionnelle et surtout servi par un John Malkovitch à son sommet, par Jessica Haine interprêtant Lucy avec un réalisme si froid qu’il en est presque inquétant on se trouve avec « Disgrace » face à UNE REUSSITE
    UN TRES BON FILM NECESSAIRE ET PRETANT A REFLEXION…
    MAIS DUR !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 février 2010
    Très beau film, très complexe sur l'afrique du sud. Un film qui dérange un peu, qui sort des histoires toutes prêtes. Un film pudique aussi, qui ne tombe jamais dans le "racialement" correct et préfère montrer un visage honnête, même si triste et cruel, de la société. Un film à voir, absolument. Par soucis d'équilibre.
    g0urAngA
    g0urAngA

    81 abonnés 1 735 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 janvier 2013
    Disgrace propose une thématique prenante mais le film est malheureusement tourné de façon molle et sans réel génie. Notons tout de même la très bonne interprétation de John Malkovich ...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 février 2014
    Je connaissais Eastwood comme acteur-réalisateur humaniste. En témoigne le non moins somptueux "Sur la route de Madison" dans l'un de ses premiers films à ce sujet derrière la caméra. Et voici "Disgrâce" de Steve Jacobs. Il signe ici son second long-métrage et ancre son histoire dans le contexte post-Apartheid.
    Comment un professeur de lettres, sexuellement incontrôlable, va tenter de renouer un lien avec sa fille suite à une de ses mauvaises fréquentations ? Que peut il faire devant le viol de sa fille ? Il reste impuissant (malgré sa révolte plus qu'ombrageuse), et tente de comprendre le sens de son existence.
    Steve Jacobs emploie John Malkovich dans le rôle du professeur. Malkovich campe merveilleusement bien un personnage rongé par ses complexes. Sa performance, aussi majuscule soit elle, nous scotche totalement et littéralement pendant la durée du film. Il nous prouve, de par sa palette de sentiments, qu'il sert admirablement le propos du film. De "Disgrâce", Malkovich tient non seulement le haut de l'affiche, mais il nous prouve à sa juste valeur qu'il a les épaules pour interpréter ce genre de rôle, aussi intéressant soit il, ambigüe et sublimement incorporel. Au final, John Malkovich arrive à nous faire oublier qu'il est J. Malkovich. Coup de maître, John !! Respect ! Tu nous prouves ainsi ta possibilité de tourner dans un certain cinéma d'auteur. Extra. Un point d'orgue inavouable. J'adore !!
    Avec Jessica Haines (pour son premier rôle au cinéma) qui frappe fort ; Fiona Press (elle aussi au début de sa carrière), irréprochable ; et Eriq Ebouaney (acteur éclectique : "La piste" pour Eric Valli, il tombe ensuite dans l'horreur pour "La horde", et il revient pour Madame Birkin dans le voyage de "Thelma, Louise et Chantal"), qui m'a fait parfois penser à Dennis Haysbert (vu chez Monsieur Mann ("Heat") et aux côtés de Julianne Moore dans "Loin du paradis") à cause de son interprétation remarquable, poignante et apaisante. J'en redemande Eriq !
    Couronné par la mise en scène de Steve Jacobs, "Disgrâce" ne s'égare pas et sur le fil du sujet dénonce amèrement et sans aucun scrupule la vie sud-africaine dans le territoire des hommes noirs. Une maîtrise totale, des plans séquences à la Melville choisis, des dialogues sans fioritures, une fluidité palpable de tous les instants, une musique trop peu présente (j'aurai aimé qu'elle soit mirobolante), une interprétation générale à couper au couteau, tels sont les ingrédients de "Disgrâce", basé sur le roman éponyme de J. M. Coetzee (que je ne jamais lu).
    "Disgrâce" : un film indépendant poignant avec un John Malkovich saisissant. Âmes sensibles, s'abstenir. 2 étoiles sur 4.
    ffred
    ffred

    1 692 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 février 2010
    Ce film n'était pas prévu à mon programme, je voulais voir Sherlock Holmes mais c'était complet un quart d'heure avant le début de la séance. Finalement c'est plutôt une bonne surprise. Le film est assez spécial mais assez prenant. Une ambiance particulière que ce soit au début en ville ou après à la campagne. Plusieurs thèmes sont abordés, des relations blancs-noirs d'après apartheid à la culpabilité et au pardon. C'est aussi la rédemption imprévue d'un homme mis de force face à lui-même et à ses pulsions. La mise en scène est passable, les images sont belles. Le scénario est, je pense, mal exploité. On accroche assez vite à l'histoire même si les personnages ne sont pas spécialement attachants ni sympathiques. Même si ce n'est pas passionnant on suit l'intrigue avec intérêt. L'interprétation est de qualité avec le toujours impeccable John Malkovich dans un rôle très ambigu. Un film sur l'Afrique du sud actuelle très différent et même à l'opposé du récent Invictus.
    Maqroll
    Maqroll

    157 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 janvier 2011
    Disgrâce est un roman puissant et inspiré de John M. Coetze, écrivain sud-africain et prix Nobel de littérature. Steve Jacobs, cinéaste australien médiocre et inexpérimenté, s’est lancé avec pas mal de culot dans une adaptation cinématographique qui paraissait pourtant a priori relativement aisée tant le style de Coetzee semble se prêter à cet exercice, aussi bien sur la forme que sur le fond. Mais Jacobs n’a semble-t-il rien compris à ce qui fait la force du roman de Coetzee, à savoir l’ambivalence de son personnage principal et son extraordinaire choix philosophique de passivité devant ce qui lui arrive. Il le transforme on ne sait trop pourquoi en une espèce de pervers dépassé par ses pulsions dont on ne pourrait que se réjouir de la « punition » qui lui est infligée tout au long du film. John Malkovich, acteur puissant et charismatique, passe lui aussi totalement à côté de son personnage, probablement mal dirigé par son metteur en scène. Du coup, les scènes qui sont si fortes dans le roman tombent complètement à plat dans le film et c’est un véritable crève-cœur d’assister à ce massacre d’une œuvre aussi forte. Quant au discours sur la difficulté - pour ne pas dire l’impossibilité - de la coexistence des races en Afrique du Sud, il est démembré et vidé de sa substantifique moelle… Quel gâchis !
    annereporter94
    annereporter94

    49 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 février 2010
    Un film qui ne peut liasser indifferent même si on n'est pas au fait de ce qui se passe en Afrique du Sud, pays oh combien perturbé par l'après-Apartheid. Aucun personnage n'est plus sympa qu'un autre. Aucun ne semble vraiment heureux. Aucun ne semble vraiment "honnète"...
    vanou97
    vanou97

    44 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 novembre 2011
    Dubitatif après le générique... Malkovich très bon, histoire froide pour un sujet difficile... Il est impossible de donner un avis raisonné tant le ressentit nous rend morose... Le rythme, notamment avec la bande son nous ennuie par moments.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 4 février 2010
    A l'exact opposé du très gentillet Invictus, Disgrace tire un portrait très rude de l'Afrique du Sud post-appartheid. John Malkovich y est théâtralement irréprochable, contrairement à son personnage de prof universitaire de poésie qui cumule les travers: perversité sexuelle, abus de pouvoir et inclinaisons tendancieusement racistes... Là où le bât blesse, c'est quand le film pêche par excès de zèle en insistant très fortement sur l'impossibilité pour blancs et noirs de vivre ensemble. De par ce triste constat, on ressort du film nauséeux.
    Mulder13
    Mulder13

    24 abonnés 866 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2013
    Des acteurs géniaux, une ambiance dérangeante et saisissante, des personnages qui ne réagissent pas comme on a l’habitude, tout ça donne une force indéniable au film, et le rend passionnant.
    jfharo
    jfharo

    54 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 février 2010
    Horripilant à l'extrême , tout est confus .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 février 2010
    Film très noir sur l'Afrique du Sud (l'envers du décor dépeint par Invictus : la nation arc en ciel) en ce qui concerne l'avenir des Blancs dans ce pays. C’est un film sur la soumission à des règles non écrites mais qui existent de fait . Chacun obéit à la culture qui lui est propre indépendamment de la morale. Dans les campagnes les blancs vivent à côté des noirs soit enfermés dans des fermes bunker, soit à leur merci, tout juste tolérés. Malkovich le personnage principal du film n'est pas tout blanc, torturé par ses contradictions et par ce qu'il découvre en allant voir sa fille qui vit dans une ferme isolée. La force de ce film provient de son imprévisibilité qui nous fait craindre à chaque moment le pire, de son intransigeance et, surtout, de son sens de l'espace qui magnifie les paysages et apaise quand la tension est trop grande Dommage que ce film soit sorti presque en catimini. 5 salles dans Paris et il est presque impossible de le voir en province.
    Film pour ceux qui ont envie de voir une autre réalité que le discours officiel.
    NicoMyers
    NicoMyers

    56 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2010
    Excellente adaptation du roman dit "d'apprentissage" signé John M. Coetzee (prix nobel de littérature en 2003), Disgrâce se voit par hasard être l'antithèse totale du film Invictus sortie un mois auparavant. D'une part, c'est l'oeuvre réussie d'un nouveau réalisateur, Steve Jacobs (deux autres films plutôt méconnu à son actif), et non la déception d'un Maître bien rodé. Mais il se trouve que le film de Jacobs se déroule également en Afrique du Sud pendant l'Apartheid, mais cet élement sert uniquement de toile de fond. La part de "critique" ou plutôt de message social s'y fait tout en subtilité, par le parallèle qu'on peut faire entre les viols commis par la bande de jeunes Noirs et ceux, moins brutaux physiquement mais tout autant moralement, d'un professeur d'université Blanc. Mais Disgrâce est avant tout le portrait d'un homme mûr, cultivé, qui se voit soudainement perdu dans ses certitudes plutôt nihilistes. Ses sentiments s'expriment pleinement dans une mise en scène réfléchie, faite d'ellipses et de transitions inattendues, de plans magnifiquement composées. On notera néanmoins quelques longueurs, mais aussi les interprétations sublimes offertes par tous les comédiens.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 février 2010
    Une sorte d'antidote au syndrôme "Invictus" (qui est un bon film mais où tout le monde est beau et gentil...) "Disgrâce" verse dans le sale, le dérangeant, le crade, le moche... sans aucun tabou ni tact, ce qui en fait un film sincère et surtout très objectif: Steve Jacobs montre la réalité sans prendre parti. Les personnages, sur un fond de haine raciale réciproque, n'ont pas de qualité et la plupart sont même des personnes très déplaisantes et détestables. Evidemment, à l'approche de la coupe du monde, il ne fallait pas espérer que ce film soit très diffusé... De plus, les mauvaises notes et critiques viennent sûrement du fait que les gens n'aiment pas qu'on leur balance un film aussi désespérant à la gueule... Un film vraiment passionnant et un John Malkovich juste extraordinaire dans ce rôle.
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