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Jean-François S
51 abonnés
668 critiques
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3,5
Publiée le 10 octobre 2019
Seul et unique long métrage signé William Wiard, qui a fait toute sa carrière à la télévision pour un nombre incalculable de séries. C'est aussi et surtout un des dernier film de Steve McQueen qui se savait déjà malade lorsqu'il le tourna. En fait ce projet a été un désastre du début à la fin, cinq réalisateurs se succédèrent durant le tournage: Don Siegel ("L'inspecteur Harry"), Elliot Silverstein ("Un homme nommé cheval"), James William Guercio ("Electra glide in blue" et qui ne resta que 3 jours), Steve McQueen qui finit le film lui-même et enfin William Wiard qui signera officiellement le film simplement parce que, juridiquement, un acteur ne peut pas devenir réalisateur d'un film commencé par un autre réalisateur aux USA. Mais cela ne s'arrêtera pas là, le film fut aussi un désastre commerciale et fut retiré des écrans en quelques jours. Le concurrent United Artist, qui voulait aussi faire un biopic sur Tom Horn se ravisa et recycla son projet en simple téléfilm. Pourtant avec le recul, le film n'est pas si mauvais et il est même assez soigné artistiquement. Mais il est vrai que l'histoire n'est pas des plus originale, on peut même dire qu'elle enfonce des portes ouvertes par plusieurs décennies de westerns avant celui-ci. Surement est-il sortie durant une période de lassitude du genre. Dix ans plus tard avec le triomphe de "Danse avec les loups" aurait-il fait recette.
Un western certes crépusculaire,mais médiocre malgré tout. La valse des réalisateurs n'a pas du arranger son sort,le film brillant par son manque de cohérence narrative,en passant fréquemment du coq à l'âne. Steve McQueen entreprenait son avant-dernier rôle. Le charisme intact,mais physiquement atteint,et encore plus mono-expressif qu'à l'accoutumée,il ne peut donner chair à ce héros de guerre,injustement condamné pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Au moins,dans "Tom Horn"(1979),les justiciers ne sont pas idéalisés. Ils se contrefichent de leur sort,à partir du moment où ils ne peuvent intervenir sur l'injustice. Le final est surprenant de sécheresse. Le montage est assez catastrophique,comme déjà dit,et les caractéristiques des différents protagonistes ne sont que survolées. Une belle photographie cependant.
Je dois bien avouer que l'histoire de ce " Tom Horn " ne m'a pas toujours totalement emballer. Néanmoins, grâce à une mise en scène rigoureuse de William Wiard et surtout par rapport à la très bonne performance de Steve Mc Queen dans le rôle principal, j'ai suivi avec un certain intêret ce western assez sombre et mélancolique.
Steve McQueen pour un de ses derniers rôles incarne Tom Horn, une véritable légende de l'Ouest mais ce western se révèle assez mou. On a plaisir à voir Steve McQueen dans un beau rôle malheureusement la mise en scène n'est pas digne du scénario qui dans les mains d'un bon réalisateur aurait pu donner un film très intéressant à voir.
Dernier baroud d’honneur de Steve McQueen ; western sobre comme son rôle, basé plus dans les intentions que dans les dialogues. Un personnage intrinsèquement violent sous des dehors faussement tranquille. Rythme un peu lent mais néanmoins on ne décroche pas pour autant de la mécanique du complot. Enfin, complot or not complot ? Tom Horn, un héros fatigué, las et résigné ne nous rassure pas en refusant de se défendre...
LE film crépusculaire par excellence... . Pourquoi découvrir ce western ? Laissez moi vous donner trois raisons amis spectateurs. La première, c'est l'idée originale du scénario, qui, sur un thème plein d'humanité (celui du vieux briscard nonchalent), conteste celui de la vengeance. Voici le script : un ancien héros de guerre, accusé d'un crime qu'il n'a pas commis, entreprend de connaître la vérité... . La deuxième raison, c'est le personnage campé par Steve McQueen (Tom Horn) en ancien routier, qui de par une interprétation ô combien majestueuse, arrive à infliger au film un regain d'intérêt au western (dont le genre a bien été usé). De plus, son rôle lui colle extrêment dramatiquement à la peau, quand on sait aujourd'hui qu'il est mort peu de temps après la sortie de Tom Horn au cinéma (mais aussi qu'il était déjà malade pendant le tournage !). Un rôle parfait, époustouflant, une performance majuscule pour un western épuré. Encore chapeau McQueen !! Le style de la la mise en scène est la troisième raison. Moments magiques, violence, émotion, sentimentalisme et scènes de fusillades sont abordés de manière implosive comme si la caméra allait en découdre avec son sombre héros. William Wiard (qui signait ici sa seule incursion cinématographique !!), de par cette façon de filmer, imprègne une ambiance complètement crépusculaire et s'appuie ainsi sur une photographie implacable qui a l'art d'apaiser. Merci John A. Alonzo (Scarface et Chinatown, c'est lui !!) ! Pour résumer, Tom Horn ne manque pas d'atouts pour être RE-découvert par les amateurs de western. Un spectacle racé, mcqueenien, qui n'en démord jamais. Crépusculairement vôtre.
Une fin de parcours pour d'un tireur d'élite de legende au méthode devenu génante pour ses employeurs. Un choix intéressant pour un Steve McQueen en sursis hélas le film manque d'un grand réalisateur et n'arrive pas à créer l'émotion. Un western qui a pu inspiré Clint Eastwood ...
Évocation de la dernière partie de la vie d’une légende de l’Ouest, un western crépusculaire épuré et prenant, malgré un manque d’émotions, porté par la prestation touchante de Steve McQueen, atteint d’un cancer des poumons durant le tournage, pour son avant-dernier rôle. 3,25
Tom Horn, le-hors-la loi (1980) est un western atypique qui ne relate qu’une partie infime de l’histoire de cette légende du Far-West (le film est centré sur la dernière année de Tom Horn, de son accusation de meurtre à sa pendaison). Alors que le film devait être réalisé par Don Siegel, ce dernier abandonna le projet, c’est alors James Guercio (Electra Glide in Blue - 1973) qui entrepris le tournage, avant de se voir congédié au bout de quelques jours. Steve McQueen de son côté se proposa d’assurer la réalisation en plus de son rôle principal, mais se mettant à dos les syndicats Hollywoodiens, c’est finalement William Wiard (spécialiste des séries télévisées et autres téléfilms) qui pris les commandes de ce western (le film reste à ce jour, son seul et unique long-métrage de cinéma). A tous ceux qui s’attendaient à un grand western crépusculaire vont être déçus car ici le film offre une toute autre image de l’idée que nous renvoyais Hollywood concernant les héros des westerns. Ici, le personnage principal est fatigué, se résigne très rapidement et se contrefout de ce qu’il peut bien advenir de lui (échappera t-il à la peine de mort ?). La réalisation manque réellement de punch et d’envergure, reste de très beaux paysages et un Steve McQueen à la fois fragile mais qui en impose toujours autant face caméra. Pour la petite anecdote, c’était ici son avant dernier rôle (il décéda en 1980 suite à son cancer des poumons.
Le dernier film de Steve McQueen est aussi un beau testament à l'ouest sauvage ; le héro est un nostalgique qui se bat à peine pour sa défense, la fatalité (ou la lassitude ?!) l'envahit... D'un scénario assez simple et classique McQueen (réalisateur mais pour des raisons syndicales W. Wiard sera mis aux commandes) crée un western atypique, hommage à la liberté dans un western crépusculaire moins sombre que ceux de Peckinpah ou Penn. Tom Horn est en fait un anti-héro qui est fatigué de se battre et qui vit que dans le bonheur qu'il a vécu avant. L'ironie est aussi un ingrédient de ce film original jusqu'à la dernière scène.
Un bel exemple de western crépusculaire. Steve McQueen dans son dernier rôle, la fin d’une époque avec cette légende de l’ouest sauvage dans un monde qui n’est plus le sien et même d’un genre tout simplement car il faut bien le dire le western était passé de mode au début des années 80. Ce Tom Horn montre aussi un pays qui s’est construit sur le sang où les possédants font désormais la loi, ou le meurtre et la justice sont des notions curieusement emmêlées. Les décors assez ternes sont pourtant magnifiés par une caméra moderne, car ce Tom Horn est un film désabusé et critique très éloigné du western classique.
Tom Horn est un film qui aurait collé au style de Peckinpah enfin pour son personnage et sa première partie. Car pour ce qui est de l'image on est plus proche des séries tv des années 70 que du cinéma. Il faut dire que le réalisateur à œuvré essentiellement dans ce registre,ce western sera son seul et unique essai au cinéma. Le personnage incarné par McQueen est plutôt drôle et ironique,il à un regarde juste sur ses contemporains et sur sa destinée. Le personnage et riche historiquement cependant le film ne se concentre que sur la fin de vie de celui-ci,c'est un parti prit. C'est la fin d'une époque et avec elle la fin des conquérants de l’ouest,un peu comme dans le film de Don Siegel Le Dernier des géants. La première partie du film tient la route pour ce qui est de la seconde celle de l’accusation et du procès elle reste en dessous du reste. Un peu trop mollassonne et elle possède un manque d’intérêt que rien n'arrive à combler. Dommage car le personnage méritait mieux que ce que propose son réalisateur.
Un trés grand film qui sera malheureusement le dernier de son acteur principal et producteur, Steve Mc Queen, décédé d'un cancer peu de temps aprés sa sortie !!! Ce long métrage retrace l'histoire vraie à l'époque du Far West de Tom Horn revenant d'une bataille Indienne embauché comme éleveur de troupeaux par un propriétaire qu'il estime bien. Mais voila, le passé violent de l'homme refait surface devant une troupe de voleurs de vaches en abattant froidement quelques hommes et Tom Horn est confusement accusé du meurtre d'un petit garçon. Un excellent Western qui date de 1980, décennie ou le genre perd de sa saveur et de rentabilités en salles, avec une trés bonne histoire dont la fin m'a laissé sans voix. Les images sont superbes comme les lieux montagnardes, desertiques et un beau cliché du couché du soleil. Steve Mc Queen, dans un role testamentaire imprévu, prouvait que c'était une légende du cinéma Américain et des acteurs comme ça, on en reverra plus beaucoup. On reconnait aussi dans les seconds roles Richard Farnsworth ou Geoffrey Lewis. A découvrir.