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Laisser une caméra entre les mains de Philippe Katerine donnera forcement une chose hybride mélangeant les genres. Katerine revient dans sa ville natal,il parcours les rues avec sa camera et parle de choses par forcement intéressante,c'est même parfois chiant. Mais Philippe Katerine à cette sorte d’intérêt qui fait que l'on regarde son spectacle,car il mélange dans ce film la réalité et la fiction sans vraiment que l'on sache ce qui est vrai ou faux là dedans. C'est ainsi qu'il nous présentera sa collection d'étron,qu'il garde précieusement dans un congélateur. Au départ cela devait être un documentaire pour arte qui s'est transformé en film.
Un film inclassable de Philippe Katerine, cet allumé de la scène et des écrans. Avec des moyens apparents de cinéaste amateur, il développe de façon soigneusement construite un propos incendiaire et même révolutionnaire au sens propre du terme sur l’enfance, l’histoire individuelle et l’essence même de l’humanité. Procédant par petites séquences pleines d’humour et de fantaisie, il montre la vie dans sa dimension première, celle du corps, de la peau, des orifices, de la bouffe et de la merde… C’est souvent choquant, parfois aux limites du supportable mais ça remue !
Un premier long-métrage remarquable du chanteur Philippe Katerine dans lequel, caméra à la main, il nous plonge dans la poésie de son quotidien.
Parfois déjanté, parfois drôle, parfois sensible, Peau De Cochon est une oeuvre sincère alternant des séquences magnifiques (la scène où Katerine raconte son opération du coeur à ses potes qui s'en foutent est très touchante, celle d'introduction est nostalgique, celle de la RN 137 est très drôle,...) à d'autres beaucoup plus anecdotiques (sans pour autant être ratées ou désagréables à visionner) mais ce mix forme un long-métrage éblouissant et incontournable.
J'addooooooooooorrreee !!!
Parfois déjanté, parfois drôle, parfois sensible, Peau De Cochon est une oeuvre sincère alternant des séquences magnifiques (la scène où Katerine raconte son opération du coeur à ses potes qui s'en foutent est très touchante, celle d'introduction est nostalgique, celle de la RN 137 est très drôle,...) à d'autres beaucoup plus anecdotiques (sans pour autant être ratées ou désagréables à visionner) mais ce mix forme un long-métrage éblouissant et incontournable.
J'addooooooooooorrreee !!!
La plus originale collection de caca au monde !! Non, franchement, il en a sous le capot Phillipe Katerine et surtout derrière une caméra. Sous une apparente simplicité subjective via des plans séquences, Il invente tout un dispositif ludique, surréaliste et touchant, et fait littéralement tache. Pas de quoi tirer la chasse !!
Le "Peau de Cochon" de Philippe Katerine, un artiste qui compte de plus en plus dans le paysage sinistré de la France, est un objet (nous ne dirons pas un film, ou alors une sorte de film primitif, d'avant ou d'après le Cinéma) déroutant, à la fois malaisant et profondément réjouissant. Ce qui irrite, c'est que Katerine frôle à plusieurs reprises la pure pose artistique, c'est qu'il y a une indéniable facilité à "chier" ainsi du concept - mais Katerine se rattrape en montrant qu'il n'est pas dupe du piège qui le guette, puisqu'il y précipite dans la mémorable scène de la collection des étrons le critique de cinéma Thierry Jousse. Ce qui fatigue aussi, c'est une certaine auto-complaisance dans la médiocrité, voire la perversion... qui n'est d'ailleurs pas éloignée de l'univers musical de Katerine. Mais ce qui rachète largement tout cela, c'est l'indiscutable intelligence, la pertinence d'une vision de la vie redoutablement lucide, que cela soit sur l'enfance et ses fantasmes, sur l'amour et ses trahisons ou sur l'amitié et ses mensonges : cela fait peur.
Un jour, alors que la mode du “caméra à l’épaule� battait son plein, quelqu’un de chez Arte a filé une caméra à Philippe Katerine et lui a dit d’en faire ce qu’il voulait dans le cadre de l’émission “Portraits� : ça a donné “1km à pied�, court-métrage dans lequel le chanteur se balade en vue subjective de son école primaire à sa maison d’enfance et égrène ses souvenirs. Il semblerait qu’il ait pris goût à l’exercice puisque quelques temps plus tard sortait ‘Peau de cochon’, dans lequel le chanteur réitère l’expérience à plusieurs reprises sans qu’il y ait un véritable fil conducteur autre que “Philippe Katerine� pour unifier les différentes sections du film. Apprécier Philippe Katerine, plus spécifiquement son univers et sa manière d’envisager la réalité qui l’entoure, ou en tout cas avoir une expérience préalable du phénomène me semble impératif, sous peine de ne voir dans ce projet qu’une succession de films amateurs instables dans lesquels un hurluberlu délire sans même prendre la peine de reprendre son souffle. Dans l’affirmative, on trouvera assez vite un drôle de charme à ces anecdotes décalées, ces expériences surréalistes et ludiques, ces petits moments insignifiants qui débordent de poésie et de folie douce. Avec “Peau de cochon�, Katerine est dans l’acte artistique gratuit, qui ne s’encombre ni de logique ni de message à faire passer. Dans une des séquences, il filme ainsi une de ses nièces improviser une histoire abracadabrante : la scène traîne en longueur au point de susciter un peu d’irritation chez le spectateur...avant que Katerine, adulte malgré les apparences, ne la reprenne mot pour mot et justifie instantanément ce qui a précédé. Dans une autre, il suit sa compagne d’alors, Héléna Noguerra, dans les rues de Paris au fil d’un long monologue obsessionnel. Un troisième court le voit faire signe aux automobilistes depuis un pont autoroutier et philosopher sur leurs réactions et les constats qu’il en tire. Enfin, je ne vais pas tout vous raconter en détail, il faut juste savoir que même quand c’est un peu triste, même quand c’est un peu nostalgique, il y a toujours cette volonté chez lui de refuser toute forme de cartésianisme ou de pragmatisme, et de continuer à rendre magique, drôle et décalé, donc essentiel, tout ce qui est insignifiant. Ce n’est pas souvent qu’on peut dire qu’un documentaire - car dans un certain sens, c’est un documentaire, déguisé en film amateur - ressemble autant à son auteur...de toute façon, plonger dans la psyché de Philippe Katerine est une expérience que je voulais vivre depuis très longtemps !
Simple, original, drôle, marquant, choquant, psychédélique, troublant, parfois un peu creux.
Un délire dans lequel on se laisse volontiers emporter. Sous ses faux aires absurdes, ce film distille un humour, une forme de satire parfois, qui est réjouissant et surprenant. Surprenant, car le film peut enchaîner de façon abrupte des séquences ouvertement drôles par d’autres plus « dramatiques » qui finalement sont encore plus dégantées. Mais ce qui est le plus maitrisé dans le film, c’est cet art de la digression à l’infini. Les gamins font ça très bien et Peau De Cochon ne dément pas ce fait ! En tout cas, j’ai beaucoup appris sur les syndicats dirigés par une élite de dindons. Et moi ça ne me fatigue pas du tout ces histoires d’imaginaire !
Certains penseront sûrement que ce n’est pas du cinéma, qu’il est facile de prendre une DV et de filmer tout ou rien du tout… mais l’essentiel de l’œuvre n’est pas dans sa forme, si l’on peut parler de forme. La force de tout ça, c’est ce qu’il y a derrière Katerine ; la poésie, l’humour, la drôlerie, la grossièreté, la provocation, la scatologie, la sincérité… bref, un univers propre à lui seul, mais surtout, un univers très « cinéma ».
ned123
J'ai vu un film... ou plutôt une expérience de cinéma. J'ai choisi de voir ce film car les notes étaient assez élogieuses, et je me suis dit que la personnalité de P. Katherine était suffisamment intéressante pour que ce qu'il avait à ME dire le soit aussi... Mais bon, ce n'est pas parce que tu prends une caméra numérique, que tu réunis de potes et que tu montres tout et rien que tu as des choses à dire... Je n'ai pas vu ce que les critiques ont pu dire... Je pense que ce film reflète un grand vide qui est coupé en tranche de vie, parfois creux, parfois inutile, parfois étonnant... Malgré tout mes efforts (je m'y suis repris à 3 fois pour aller jusqu'au bout), j'ai souffert pour terminer mon visionnage...
Eh ben, on a touché le fond. Le réalisateur nous montre une succession de petites séquences filmées caméra à l'épaule, qui n'ont aucun intérêt. Un personnage parle, ça n’intéresse personne, des tranches de vie dont on se fout et qui n'ont absolument rien d’intéressant. C'est plat, chiant et même pas à prendre au dernier degrés. Zéro, nul.
Si j'ai voulu regarder ce film ce n'est pas pour la démarche artistique et la découverte d'un homme complètement décalé non. Tout à commencé par un extrait avec lequel Philippe présente ses (prétendus) excréments dans des tupperwares analyses psychanalytiques en commentaire. Ce qui amène à la question suivante Philippe Katerine ne serait-il pas en train de se foutre de la poire du spectateur. Souvent quand il filme il rigole et pour cause un ami a lui fait une performance artistique en slip. C'est une scène ou il réunit un personnage qui a la prétention d'écrire sa version de Gargantua et bien désolé mais pour moi ça ne marche pas car ce n'est pas drôle...
Il y a une indécence certaine à avoir permis à quelqu'un, au seul prêtexte qu'il s'appelle Philippe Katerine, de sortir en salle une compilation de saynettes d'amateur, comme en faisaient nos parents en 1960. La caméra Super 8 est remplacée par une DV, la qualité de l'image et de la mise en scène sont donc aussi médiocres. Artistiquement ça ne vaut pas mieux, c'est parfois -rarement- drôle. Ca se veut second degré distancié mais c'est lourd. Katerine parle de sexe comme s'il avait toujours 14 ans et demi ou alors 87 ans. Sans oublier LA scène scato censée être la cerise sur le gateau (désolée). Oublions.
Peau de cochon est le genre d'objet effrayant, ou la limite entre experimentation et fumisterie est franchie haut la main ! Chiant, ridicule, sans aucun sens (et ce n'est pas un compliment) ce film auto-proclamé ressemble à s'y m'éprendre aux films de vacances de ma grand-mère...
Pire qu'un ratage, une insulte.
Pire qu'un ratage, une insulte.
Le personnage de Katerine, décalé, entre le lard et le cochon , me plaisait beaucoup dans ses chansons …
Et il a fallu qu’il fasse un film, qu’il le produise. Je m’attendais à quelque chose d’aussi déjanté, surréaliste et de prenant.
Et bien non.Katerine vient de s’acheter une caméra ( et d’ailleurs celle-ci est de bonne qualité, de nombreux cinéastes amateurs ne seraient pas malheureux à sa place …) et la teste pour un oui ou pour un non. Sa démarche est en soi intéressante : se promener avec une caméra, sans rien préparer, et attendre qu’il se passe quelque chose, et s’il ne se passe rien, on comble en parlant de choses absurdes. Cinq minutes, c’est drôle. Puis cette pseudo-démarche se transforme en quelque chose de lourd, de narcissique, et surtout, de terriblement ennuyeux .
J’aimais le personnage de Katerine dans ses chansons : mais ici, on n’en voit que les limites, par des raisonnements toujours centrés sur le même genre de préoccupations .
Une étoile pour quelques moments où il se passe quelque chose et qui peuvent être amusants.
Et il a fallu qu’il fasse un film, qu’il le produise. Je m’attendais à quelque chose d’aussi déjanté, surréaliste et de prenant.
Et bien non.Katerine vient de s’acheter une caméra ( et d’ailleurs celle-ci est de bonne qualité, de nombreux cinéastes amateurs ne seraient pas malheureux à sa place …) et la teste pour un oui ou pour un non. Sa démarche est en soi intéressante : se promener avec une caméra, sans rien préparer, et attendre qu’il se passe quelque chose, et s’il ne se passe rien, on comble en parlant de choses absurdes. Cinq minutes, c’est drôle. Puis cette pseudo-démarche se transforme en quelque chose de lourd, de narcissique, et surtout, de terriblement ennuyeux .
J’aimais le personnage de Katerine dans ses chansons : mais ici, on n’en voit que les limites, par des raisonnements toujours centrés sur le même genre de préoccupations .
Une étoile pour quelques moments où il se passe quelque chose et qui peuvent être amusants.
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