Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
18 critiques presse
Chronic'art.com
par Jean-Sébastien Chauvin
(...) le film de Philippe Katerine réinvente à sa façon humble et candide l'idée de modernité au cinéma, retrouvant une enfance de l'art, un primitivisme de la fiction qui n'est pas sans évoquer les "vues" des opérateurs Lumière. (...) véritable "homme-caméra" qui ordonne ces doux délires comme il chante ses malicieuses chansons. Longtemps qu'on n'avait vu pareille singularité.
La critique complète est disponible sur le site Chronic'art.com
Le Monde
par Jacques Mandelbaum
Autant dire d'emblée ce que tout spectateur devinera vite : la clé de ce film est à chercher dans un postulat très simple, la primauté accordée au principe d'enfance. La clé du film, c'est la clé des champs, prise d'autorité par le cinéaste au nom du droit à la fantaisie, et désormais tendue aux spectateurs à travers les douze plans-séquences dûment titrés qui le composent.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
Les Inrockuptibles
par Jean-Baptiste Morain
Peau de Cochon est un film réalisé par un type tout seul avec une caméra DV, qui n'en avait jamais tenu une auparavant. [...] Et si cette Peau de Cochon "ressemble à celui qui l'a tourné", c'est parce que Philippe Katerine (peu importe qu'il fasse ou non une autre tentative de cinéma) est venue avec ce que l'on appelle communément un "univers" et son expérience d'artiste pour l'exprimer. [...] un autoportrait diffracté et réjouissant.
La critique complète est disponible sur le site Les Inrockuptibles
Télérama
par Jacques Morice
(pour) Si déballage il y a, rien ne dit qu'il ne soit pas fabriqué de toutes pièces. Le jeu et la farce, y compris régressive, sont de mise, et mènent à une poésie du dérisoire, de l'insignifiant, du déchet. C'est en toute logique que le film finit par mettre le nez dans le caca, dans une séquence insensée où Katerine expose à son ami Thierry Jousse - privilégié et un peu piégé à la fois - sa collection intime d'étrons (?!). Tout ce qui est déprécié, dévalorisé, voilà ce qui intéresse notre baladin, lui qui préfère la surface à la profondeur. Lui qui reste à fleur de peau, et qu'importe si c'est du lard ou du cochon.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Cahiers du Cinéma
par Emmanuel Burdeau
Il y a bien quelque chose d'un cinéma des cavernes dans Peau de Cochon, film à la fois natif et très vieux : entre le pur et le pourri, entre enfance étreinte telle quelle et décomposition avancée du caca. Katerine en est là. Nous aussi.
Elle
par Elisabeth Quin
Philippe Katerine est ce chanteur décalé et sophistiqué qui fit souffler sur la France un petit vent parfumé au pet avec son inoubliable chanson "Je vous emmerde". Il fallait s'attendre à quelque chose de singulier dans le cadre de son premier film. C'est pire dans l'irrévérence et c'est formidable. Comme l'oeuvre minuscule d'un Moretti montmartrois, d'un Truffaut buissonnier, d'un Eustache scatophile.
La critique complète est disponible sur le site Elle
L'Humanité
par Michaël Melinard
Certes, le résultat s'avère parfois agaçant comme lorsque dans l'une des séquences, le cinéaste s'attarde sur sa petite fille, visiblement ravie de cabotiner. Mais à l'instar des films à sketches, sa construction autorise une forme d'inattention momentanée, rapidement balayée par d'autres passages franchement enthousiasmants.
Libération
par Philippe Azoury
Peau de cochon est un film à sketches. Au sens plein du terme. Il tient du numéro : numéro de cirque, numéro de fou furieux, numéro d'imitation (une scène est dédoublée, version enfant, version parent). Cinématographiquement, c'est effectivement filmé comme filmerait un cochon : au senti, à l'instinct, au groin, à la truelle, avec je-m'en-foutisme. Le Camescope (mais qui a eu l'idée de lui en offrir un ?) servant à tout dire, à tout reconstruire, à étancher les obsessions multiples.
Première
par Sandrine Guioc
Katerine accouche d'un objet inclassable, empreint d'une poésie étrange et pétri de drôlerie, tourné à l'épaule et livré sans montage. [...] Surréalisme et confessions pavent cet autoportrait fragmenté qui dit de si belles choses sur la jalousie, l'indifférence ou la liberté de faire.
La critique complète est disponible sur le site Première
Rolling Stone
par Grégory Alexandre
Aucun artefact musical ici, juste l'intense liberté d'un poète du trivial, d'un existentialiste miraculeusement dégénéré, d'un cabot céleste qui se livre sans honte ni calcul. Le processus frise bien un peu l'asbcons, mais sourd de ce recueil d'images low-fi un humour à vif qui ne ressemble à rien, sauf à son auteur.
TéléCinéObs
par Elodie Lepage
"Peau de cochon" est un journal intime au ton on ne peut plus personnel : Philippe Katerine filme son amoureuse, sa fille, ses potes et même... ses étrons ! C'est provocateur, nombriliste et énervant, mais aussi sincère, drôle et tellement singulier que ça mérite vraiment le détour.
La critique complète est disponible sur le site TéléCinéObs
Ciné Live
par Grégory Alexandre
Voir la critique sur www.cinelive.fr
La critique complète est disponible sur le site Ciné Live
Fluctuat.net
par Laure Naimski
Comme dans ses chansons Katerine oscille dans ce film entre tendresse, humour et dérision. [...] Si la sincérité et la simplicité sont bel et bien au rendez-vous, le film laisse toutefois un sentiment de brouillon d'écolier.
La critique complète est disponible sur le site Fluctuat.net
Score
par V. Mckey
Peau de cochon a des airs de recueil de blagues carambars pour dandys un brin poseur. Certains vont sûrement se pamer en y voyant de l'art. On peut surtout trouver ce déconnant journal intime charmant mais particulièrement anecdotique.
La critique complète est disponible sur le site Score
Studio Magazine
par Thierry Cheze
Voir la critique sur www.studiomag.com
La critique complète est disponible sur le site Studio Magazine
aVoir-aLire.com
par Romain Le Vern
Sur fond d'introspection et sous couvert de faire de l'intimisme, il livre au spectateur (de préférence initié) une curiosité où le faux n'importe quoi côtoie parfois la poésie brute du quotidien, où percent des inquiétudes profondes et des failles indicibles. Un concept très risqué auquel on adhère (ou non) dès la première minute.
Télérama
par Aurélien Ferenczi
(contre) (...) tout ce qui ici devrait être naturel paraît incroyablement fabriqué, surjoué, l'idée même de pratique semi-amateur est niée par ce qui devient, au fil des minutes, un pur gadget conceptuel. [...] L'insignifiance ne cesse de guetter cette autofiction parodique. Il lui manque surtout les deux éléments fondamentaux susceptibles de transformer un bidouillage, fût-il sympathique, en vrai film : le récit et l'organisation du temps.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Zurban
par Claire Vassé
Malaise moral devant autant de vacuité, parce que l'effet Dogme ressemble à du Angelopoulos comparé à l'agitation de la caméra de Katerine... Reste le prologue en compagnie de Domionique A, seule véritable étincelle du film.
Chronic'art.com
(...) le film de Philippe Katerine réinvente à sa façon humble et candide l'idée de modernité au cinéma, retrouvant une enfance de l'art, un primitivisme de la fiction qui n'est pas sans évoquer les "vues" des opérateurs Lumière. (...) véritable "homme-caméra" qui ordonne ces doux délires comme il chante ses malicieuses chansons. Longtemps qu'on n'avait vu pareille singularité.
Le Monde
Autant dire d'emblée ce que tout spectateur devinera vite : la clé de ce film est à chercher dans un postulat très simple, la primauté accordée au principe d'enfance. La clé du film, c'est la clé des champs, prise d'autorité par le cinéaste au nom du droit à la fantaisie, et désormais tendue aux spectateurs à travers les douze plans-séquences dûment titrés qui le composent.
Les Inrockuptibles
Peau de Cochon est un film réalisé par un type tout seul avec une caméra DV, qui n'en avait jamais tenu une auparavant. [...] Et si cette Peau de Cochon "ressemble à celui qui l'a tourné", c'est parce que Philippe Katerine (peu importe qu'il fasse ou non une autre tentative de cinéma) est venue avec ce que l'on appelle communément un "univers" et son expérience d'artiste pour l'exprimer. [...] un autoportrait diffracté et réjouissant.
Télérama
(pour) Si déballage il y a, rien ne dit qu'il ne soit pas fabriqué de toutes pièces. Le jeu et la farce, y compris régressive, sont de mise, et mènent à une poésie du dérisoire, de l'insignifiant, du déchet. C'est en toute logique que le film finit par mettre le nez dans le caca, dans une séquence insensée où Katerine expose à son ami Thierry Jousse - privilégié et un peu piégé à la fois - sa collection intime d'étrons (?!). Tout ce qui est déprécié, dévalorisé, voilà ce qui intéresse notre baladin, lui qui préfère la surface à la profondeur. Lui qui reste à fleur de peau, et qu'importe si c'est du lard ou du cochon.
Cahiers du Cinéma
Il y a bien quelque chose d'un cinéma des cavernes dans Peau de Cochon, film à la fois natif et très vieux : entre le pur et le pourri, entre enfance étreinte telle quelle et décomposition avancée du caca. Katerine en est là. Nous aussi.
Elle
Philippe Katerine est ce chanteur décalé et sophistiqué qui fit souffler sur la France un petit vent parfumé au pet avec son inoubliable chanson "Je vous emmerde". Il fallait s'attendre à quelque chose de singulier dans le cadre de son premier film. C'est pire dans l'irrévérence et c'est formidable. Comme l'oeuvre minuscule d'un Moretti montmartrois, d'un Truffaut buissonnier, d'un Eustache scatophile.
L'Humanité
Certes, le résultat s'avère parfois agaçant comme lorsque dans l'une des séquences, le cinéaste s'attarde sur sa petite fille, visiblement ravie de cabotiner. Mais à l'instar des films à sketches, sa construction autorise une forme d'inattention momentanée, rapidement balayée par d'autres passages franchement enthousiasmants.
Libération
Peau de cochon est un film à sketches. Au sens plein du terme. Il tient du numéro : numéro de cirque, numéro de fou furieux, numéro d'imitation (une scène est dédoublée, version enfant, version parent). Cinématographiquement, c'est effectivement filmé comme filmerait un cochon : au senti, à l'instinct, au groin, à la truelle, avec je-m'en-foutisme. Le Camescope (mais qui a eu l'idée de lui en offrir un ?) servant à tout dire, à tout reconstruire, à étancher les obsessions multiples.
Première
Katerine accouche d'un objet inclassable, empreint d'une poésie étrange et pétri de drôlerie, tourné à l'épaule et livré sans montage. [...] Surréalisme et confessions pavent cet autoportrait fragmenté qui dit de si belles choses sur la jalousie, l'indifférence ou la liberté de faire.
Rolling Stone
Aucun artefact musical ici, juste l'intense liberté d'un poète du trivial, d'un existentialiste miraculeusement dégénéré, d'un cabot céleste qui se livre sans honte ni calcul. Le processus frise bien un peu l'asbcons, mais sourd de ce recueil d'images low-fi un humour à vif qui ne ressemble à rien, sauf à son auteur.
TéléCinéObs
"Peau de cochon" est un journal intime au ton on ne peut plus personnel : Philippe Katerine filme son amoureuse, sa fille, ses potes et même... ses étrons ! C'est provocateur, nombriliste et énervant, mais aussi sincère, drôle et tellement singulier que ça mérite vraiment le détour.
Ciné Live
Voir la critique sur www.cinelive.fr
Fluctuat.net
Comme dans ses chansons Katerine oscille dans ce film entre tendresse, humour et dérision. [...] Si la sincérité et la simplicité sont bel et bien au rendez-vous, le film laisse toutefois un sentiment de brouillon d'écolier.
Score
Peau de cochon a des airs de recueil de blagues carambars pour dandys un brin poseur. Certains vont sûrement se pamer en y voyant de l'art. On peut surtout trouver ce déconnant journal intime charmant mais particulièrement anecdotique.
Studio Magazine
Voir la critique sur www.studiomag.com
aVoir-aLire.com
Sur fond d'introspection et sous couvert de faire de l'intimisme, il livre au spectateur (de préférence initié) une curiosité où le faux n'importe quoi côtoie parfois la poésie brute du quotidien, où percent des inquiétudes profondes et des failles indicibles. Un concept très risqué auquel on adhère (ou non) dès la première minute.
Télérama
(contre) (...) tout ce qui ici devrait être naturel paraît incroyablement fabriqué, surjoué, l'idée même de pratique semi-amateur est niée par ce qui devient, au fil des minutes, un pur gadget conceptuel. [...] L'insignifiance ne cesse de guetter cette autofiction parodique. Il lui manque surtout les deux éléments fondamentaux susceptibles de transformer un bidouillage, fût-il sympathique, en vrai film : le récit et l'organisation du temps.
Zurban
Malaise moral devant autant de vacuité, parce que l'effet Dogme ressemble à du Angelopoulos comparé à l'agitation de la caméra de Katerine... Reste le prologue en compagnie de Domionique A, seule véritable étincelle du film.