Magnifique adaptation des souvenirs d’enfance de Marcel Pagnol, qu’il rédigea à travers trois ouvrages, intitulés La Gloire de mon Père (1957), Le Château de ma Mère (1958) et Le Temps des Secrets (1960). Yves Robert nous fait revivre grâce à La Gloire de mon père (1990), l’enfance de Marcel Pagnol à Aubagne, de son année à l’école à ces inoubliables vacances passées en Provence, magnifique terre où se côtoient la faune et la flore. Des jours passés auprès de sa famille et surtout auprès de son père, avec qui il part chasser, de ses rencontres à ses découvertes, Marcel Pagnol en tirera de merveilleux souvenirs, retranscrits dans ses mémoires et dans cette émouvante adaptation cinématographique, où les magnifiques paysages se dévoilent devant nos yeux ébahis. Entre la superbe B.O inoubliable, le chant des cigales ininterrompu et cet accent du sud si agréable à l’oreille, une très belle reconstitution, interprétée par d’excellents acteurs, que ce soit Philippe Caubère, Nathalie Roussel ou encore Julien Ciamaca (qui incarne Marcel Pagnol). A noter qu’il existe une suite directe à cette œuvre, toujours réalisée par Yves Robert : Le Château de ma mère (1990).
Cette « Gloire de mon père » fait partie de ces classiques français que je peux encore regarder. Certes, il y a toutes les lourdeurs narratives propres aux adaptations littéraires. Mais bon, au final la réalisation sait se faire maîtrisée et l’interprétation est au niveau. Pourquoi pas…
En le revoyant je me suis posé la questions. Est ce que la gloire de mon père est un bon film? Je n en suis pas si sûr. En fait je trouve qu il donne surtout envie de lire le livre de Pagnol. Car ce qui est le plus intéressant se sont les mots de l auteur en voix off. N étant pas particulièrement amateur de ce procédé au cinéma (mise à part deux trois exception), cela ne m aide pas à le juger très positivement. Yves Robert cinéaste tendre a déjà fait mieux, mais il s en sort vraiment très bien dans la toute première partie du film sur la petite enfance de Marcel Pagnol pleine de poésie et de nostalgie. Les acteurs sont un peu théâtral à mon goût alors que ce que je préfère dans Pagnol c est justement le naturel des personnages et de leurs paroles. Au final s il est très agréable à regarder de part son œuvre de base "la gloire de mon père" est un film moyen à mon goût.
Un beau film sur l'enfance que je me souviens avoir vu et revu chaque été pendant mon enfance comme un écho entre Marcel Pagnol et moi. Un long-métrage qui, avec le temps et même s'il éveille toujours en moi une évidente fibre nostalgique comme toute madeleine de Proust, ne me fascine plus autant principalement à cause d'une mise en scène assez quelconque et d'une interprétation certes lumineuse mais bien trop théâtrale à l'image du jeu de Philippe Caubère. Une jolie ode à la liberté et à la fascination que chaque enfant éprouve envers son père. Touchant même si la magie a un peu disparu.
Un jolie poeme provencal fort d'une histoire humaine très touchante. Ce film a bercer la jeunnese d bon nombre d'entre nous. L'amour de cet enfant envers son père est sublime et les histoire d'amitié humaine remarquablement porté à l'écran.
Ah ! la belle France provençale de l'époque retranscrit dans La gloire de mon Père ; tout cela laisse nostalgique. Ce film respire la joie, la fraicheur et le bonheur total.
Une bonne adaptation du roman éponyme de Marcel Pagnol. Ce film est bercé d'une certaine nostalgie, celle d'une enfance heureuse et du temps qui passe. La belle musique de Vladimir Cosma ainsi que le narrateur récitant par moment le texte de Pagnol viennent parfaitement soutenir cette impression mélancolique. Ce que le récit perd en précision et en détail en passant sur grand écran, il le gagne avec la beauté des paysages provençaux. Parce que la Gloire de mon père c'est aussi ça, un hommage à la Provence, à sa garrigue, à ses collines, ses cigales et son accent méridional ainsi qu'à l'insouciance de cette Belle Epoque qui s’achèvera dans la boue des tranchées de 14.
Du cinéma d antan pas déplaisant à revoir aujourd'hui même si au niveau de la réalisation Claude Berri est plus marquant . Reste un beau plaisir de comédiens avec en tête Philippe Caubère.
C'est typiquement le genre de film qu'on ne voit plus du même œil une fois adulte. Ce qui me paraissait frais et mignon autrefois, je le trouve presque niais aujourd'hui mais bon, sa légèreté et sa bonne humeur font (presque) oublier ses défauts.
Une admirable fresque provençale pleine de poésie, qui fait honneur au roman dont elle s'inspire. Le talent du théâtral Philippe Caubere y est pour beaucoup dans cette réussite ("mais... tu sais lire !?") et celui d'Yves Robert également. La suite, "Le Château de ma Mère" sera d'une qualité égale et mérite tout autant de flatteries.
On retrouve tout le roman de Marcel Pagnol dans cette adaptation fidèle. La garrigue, l'enfance... Les interprètes sont tous remarquables, l'ambiance provençale envoûtante. Très agréable.
Même si l’histoire est d’une simplicité enfantine, « La gloire de mon père » reste assez fidèle au roman éponyme de Pagnol. Tout au long du film, l’enfance est magnifiée en les traits du petit Marcel sous le soleil d’une Provence sublimement filmée. La nostalgie qui en résulte nous procure un sentiment de gaieté intérieure difficile à exprimer tant elle est intime. Les dialogues sont pittoresques et l'accent chantant du sud les rend encore plus charmants. Ce film me rappelle avec ravissement mon premier livre de lecture élémentaire (La maison aux mille bonheurs). Cette petite maison de vacances où il fait si bon vivre, cette liberté des grands espaces, ces espiègleries sont des hymnes à la vie, à la nature et aux hommes de bonne volonté. Julien Ciamaca livre une performance sincère et naturelle faisant bien ressortir l'esprit d’aventure de Pagnol durant son enfance. Les autres comédiens sont tout aussi excellents notamment Philippe Caubert en papa anticlérical, dur au cœur tendre, la bien jolie Nathalie Rouselle, sa mère, Didier Pain en oncle truculent et épicurien. Une mention spéciale pour Jean-Pierre Darras, le narrateur du film, dont la voix claire et limpide apporte tout le charme d’une histoire racontée. Quand le générique de fin apparait, on entend encore les cigales chanter.