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cinéman
41 abonnés
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3,0
Publiée le 25 octobre 2020
Quoi que l'histoire soit peu banale avec un sous-marin nucléaire russe en fuite, le suspens s'avère mal géré, artificiel, et la fin plutôt prévisible. De plus, il y a pleins d'erreurs : au niveau des habitacles des sous-marins qui ne correspondent pas à la réalité des vrais, des langues (un grand n'importe quoi entre français/anglais et russe), ou de la disproportion entre l'importance des actes du "saboteur" et le fait qu'on ne le voit que juste 10 ou 20 secondes dans le film. Ensuite c'est franchement pro américain, avec l'Amérique comparée à une sorte de paradis terrestre, et tout pour faire la promo de la Navy... Insupportable !. Enfin, le scénario est complexe et hautement improbable, quoi que parfois intéressant sur les risques ou stratégies durant la guerre froide. Heureusement, la "classe" et le charisme de Sean Connery relève le niveau du film.
Adaptation du roman de Tom Clancy, "A la poursuite d'Octobre Rouge" s'inspire du contexte de Guerre froide de l'époque pour nous pondre une intrigue d'espionage en milieu sous-marin. Malgré son statut de "classique du cinéma", je dois admettre ma déception à la fin de celui-ci. Deux raisons expliquent cet avis mitigé. La première vient du scénario qui, finalement, ne vole pas bien haut. Ça manque cruellement de suspens et les différents rebondissements s'avèrent plutôt convenus. Ensuite, contrairement à d'autres films de ce genre, je n'ai pas ressenti ce sentiment oppressant et claustrophobique qu'une histoire se déroulant dans un sous-marin aurait pu créer. Du coup, "A la poursuite d'Octobre Rouge" est relativement plat sans être non plus soporifique. De quoi passer un bon moment mais sans plus.
Lors de sa sortie, j'avais été enthousiasmé par ce film. Après des années, je dois avouer que ce n'est plus la même ambiance. Cette modification est dû aux très nombreuses incohérences. La plus grande étant celle qui est à la base du scénario, c'est à dire l'invention par les russes d'un sous-marin invisible aux sonars car son système de propulsion n'est plus réalisé avec des hélices ce qui le rend silencieux! Mais un sonar ne fonctionne pas avec le bruit mais des ondes réfléchis sur des masses métalliques ou pas. Néanmoins, l'ambiance du film est très bien rendue, le montage bien mené, et les acteurs au top. En mettant son cerveau de côté, c'est donc un film qui peut largement s'apprécier. A voir par les amateurs de thriller sur fond de guerre froide.
Les années 1987 à 1995 ont été incontestablement celles de l’accomplissement pour John Mac Tiernan avant que ses ennuis judiciaires ne plombent définitivement sa carrière. Alors qu’il vient de réaliser deux énormes succès consécutifs au box office avec « Predator » (1987) et «Piège de cristal » (1989), il est tout naturellement choisi par le producteur Mace Neufeld pour porter à l’écran le premier succès d’édition de Tom Clancy, « Octobre rouge » qui inaugure la saga des Jack Ryan. Larry Ferguson et Donald E.Stewart adaptent le roman pour aboutir à ce spoiler: jeu de cache-cache dans l’Atlantique Nord où un sous-marin nucléaire soviétique doté d’un nouveau système anti-détection imparable cherche via son capitaine de bord Markos Ramius (Sean Connery) à passer à l’Ouest. Dans les eaux froides et profondes se déroule une joute aussi bien diplomatique que militaire entre les deux grandes puissances qui sont tour à tour déstabilisées par le comportement erratique de l’ « Octobre rouge », initialement sorti pour une mission de reconnaissance et de test de son nouveau dispositif . John Mac Tiernan qui maitrise tous les tenants et aboutissants du film d’action à suspense, s’y entend à merveille pour maintenir la tension dans l’espace confiné des vaisseaux des deux marines qui alternativement sont chasseurs ou gibiers, devant user de toutes les ruses pour éviter les torpilles de l’ennemi dont les équipages ne savent jamais réellement qui il est. Aux côtés de Sean Connery madré comme il l’affectionne dans cette dernière partie de carrière, Alec Baldwin, Sam Neill, James Earl Jones ou encore Scott Glenn donnent toute sa crédibilité à cette escapade de l’Octobre rouge qui se déguste sans modération et dans la plus pure tradition du film de sous-marin.
un des meilleurs films de sous marins ( pour moi c est meme le meilleur) ,il vous prend aux tripes pendant 2 heures et ne vous laisse pas respirer, tout est au top , les scenes d actions ,les acteurs , bien sur un Sean Connery magistral et alec Baldwin impec ,un chef d oeuvre
un de mes films de sous-marins préféré adapté dune nouvelle de tom clancy, toute la série avec Jack Ryan comme héros récurrent est réussi, Harrison Ford dans les épisodes suivant très convaincant.
Comment dire... Mac tiernan livre un film magnifique Seanconnery excelle mais mac tiernan est aux commandes quand on voit ses autres films on se rend compte que ce réalisateur sait y faire pour mettre en avant le talent des acteurs Bruce Willis. Schwarzie. Travolta ont eu la chance de tourner avec lui Ce réalisateur nous manque Octobre rouge n a pas pris une ride 4.5 étoiles méritées
Un Balwin tout jeune en Jack Ryan, ça lui va très bien. Un suspense un peu édulcoré car on se doute rapidement que les gentils américains vont bien berner les méchants rouges. Mais c'est tout de même un très bon film de sous-marins.
À la poursuite d'Octobre Rouge est une adaptation très séduisante du roman d'espionnage de Tom Clancy. Le film est porté par un très bon casting : que ce soit le duo Sean Connery – Alec Baldwin qui fonctionne parfaitement par sous-marin interposé ou bien un très bon lot d'acteurs dans des rôles secondaires (Sam Neill, Scott Glenn, James Earl Jones ou encore Stellan Skarsgard). L'action est là, John McTiernan ne fait pas honte à sa filmographie. Mais elle se fait ici très sobre et sans artifice inutile ; ce qui est très appréciable dans la mesure où ce long-métrage se veut sans doute plus « sérieux » que d'autres films du réalisateur (Piège de Cristal, Last Action Hero, Predator). L'intrigue est de qualité. Je n'ai pas lu l'oeuvre littéraire dont le film est adapté mais il me semble que les livres de Tom Clancy ont bonne réputation. Et le scénario du film tient très bien la route. Je recommande. Avec Das Boot (dans un tout autre style), ce film est une pierre angulaire du film de sous-marin.
Un film qui aurait pu être guerrier, rempli de muscles et d'adrénaline à la Steven Seagal, mais là on atteint un tout autre niveau. Bien qu'il se passe dans le milieu de l'armée et de celui des sous-marins nucléaires, c'est un film qui fait plus appel à la réflexion et à l'humanité, ainsi qu'aux différence est/ouest. Les militaires pour jus accros au grand frisson se retrouvent cloués par un jeune mec qui use plus de ses neurones que de ses muscles... et tout le film montre que ses décisions sont réfléchies, pesées et sérieuses. Les acteurs sont vraiment dans leur rôle, du militaire américain sanguin au soldat russe qui fuit son pays, au passant par le traite qui en susprendra plus d'un... C'est très bien tourné, bien réalisé,bien monté. La photographie juste parfaite... Classieux avec deux roles majeurs et bien choisis pour Alec Baldwin et Sean Connery...
Adapté du roman de Tom Clancy, ce film de sous-marin mêle suspense et espionnage. Superbement mis en image par John Mc Tiernan, il s'appuie sur un solide casting. Sean Connery campe le commandant russe du sous-marin (impeccable comme toujours), Alec Baldwin est parfait dans le rôle de l'analyste Jack Ryan. Scout Glenn incarne avec autorité le commandant du sous-marin américain. Ce film n'a pas pris une ride et reste un incontournable dans le genre. A voir et revoir sans hésiter.
On l'oublie peut-être mais À la poursuite d'Octobre rouge demeure le plus gros succès de John Mctiernan aux États-Unis. Ce qui passe pour l'ironie du sort quand la postérité semble faire de lui l'une des références absolues de l'action (Piège de Cristal et Une Journée en Enfer, rien que ça), alors qu'il savait tout aussi bien se montrer moins pétaradant. Si McTiernan traverse les décennies avec une côte d'amour inaltérable en France, c'est bien parce que sous l'écorce épaisse de l'actionner anar, volontiers rigolard (Last Action Hero), il s'agit bien d'un auteur les plus importants des décennies 80/90. Il venait de livrer deux chef-d'œuvres à la fin des eighties, et voilà qu'il ouvre les festivités de la nouvelle décade avec une nouvelle référence, j'ai nommé À la poursuite d'Octobre rouge. Ici l'action est réduite à son minimum (3 minutes, pas plus), seul importe le duel (?) feutré entre deux esprits brillants cherchant à établir un contact. Une partie d'échecs à grande échelle entre deux sous-marins (l'un Russe, l'autre Américain), alors que le troisième guerre mondiale menace et que les intentions sont brouillées par les frontières, physiques, culturelles ou linguistiques. La clef d'une résolution ne se résume qu'à ça : la communication. Le message est limpide puisque perceptible, jamais asséné. Il y a quelque chose d'admirable à voir l'un des films les plus tendus du genre faire montre d'autant de respect envers les représentants Russes à l'écran. Et se réjouir à l'idée que la survie dépend bien du plus apte et pas du mieux armé. Hier, le flic aux pieds nus John McClane était ce "petit rouage qui grippe" la machine terroriste. Aujourd'hui, c'est l'analyste Jack Ryan qui fait grincer la mécanique bureaucratique ou les certitudes des forces armées. L'espoir entre les mains de monsieur Tout-le-monde, si ça c'est pas une belle idée ! Tout simplement parfait dans le costume de ce héros-malgré lui, Alec Baldwin reste à ce jour la meilleure incarnation du personnage littéraire sur grand écran. Il apporte son charisme et son intelligence à une figure qui en réclamait, et il s'en sort à merveille. Et ce n'était pas si évident face à un monument de classe comme Sean Connery, dans le rôle de Ramius (commandant Ramius). Fidèle à sa réputation (inoxydable), le comédien écossais irradie d'un charme cette fois plus mystérieux. J'ajouterai également les superbes Scott Glenn, Sam Neill et Courtney B. Vance pour compléter cette distribution mirifique. Dernière star (et pas des moindres), c'est encore une fois John Mctiernan. Adaptant le style au cadre, sa lecture brillante de l'espace joue à merveille de ces couloirs et pièces closes. Peu de mouvements de caméra, découpage précis, resserrant la pressions sur ses personnages comme l'eau fait pression sur ces insubmersibles. Un pur classique, et le mètre étalon du thriller psychologique, avec option géopolitique et Akoulas.
Il est dommage que le suspense sur les intentions de Ramius n'ait pas été maintenu plus longtemps dans le film. Même si la tension reste palpable dans le restant du film, ce dernier perd pas mal de son intérêt. C'est d'autant plus vrai que il y a vraiment très peu de fond à l'histoire. C'est un peu trop "Ramius se réveille un matin avec une idée folle face à son sous-marin tout neuf..."