Avis sur Teenage Caveman

Comment vendre des DVDs ? Prenez une collection de films produits pour la télé américaine avec deux dollars, dans laquelle on montre des ados, du sexe qui n'est pas du sexe, et quelques monstres par-ci par-là... Vous gravez ces horreurs sur des DVDs, vous imprimez des jaquettes sans aucun effort éditorial, et voilà, vous faîtes fortune. Elle est belle la vie, non ?

Construit comme un mille-feuille avec un début post apocalyptique pas terrible, une seconde partie fauchée mais assez érotique où la belle actrice d'origine philippine, Tiffany Limos nous fait une démonstration de ses talents et de ses charmes, une troisième partie qui ressemble à un final de slasher (sans surprise mais pas mal) et une conclusion que j'ai renoncé à comprendre. C'est dans l'ensemble plutôt bien joué, les filles sont bien jolies et les effets gores sont "amusants". Certains y ont vu un message, faut pas déconner non plus, mais pour peu qu'on se laisse entraîner dans les délires du réalisateur on passe un bon moment.

...... Mais qu'est-ce que je viens de regarder?...

Teenage Caveman, c'est inconditionnellement l'ovni de la petite mais ô combien excellente filmographie de Larry Clark. C'est aussi la réunion de très bons comme de mauvais éléments. Effectivement, on reconnaît bien là la vision un peu apocalyptique et négative qu'a le réalisateur de notre société et de surcroît de notre futur, mais c'est aussi un portait d'une jeunesse perdue et livrée à elle même qui nous est présenté, thème majeur de Larry Clark qui le reprend dans chacun de ses films. Ici, le réalisateur nous présente un mix de tout ceci dans un futur où les hommes ont tout perdu à cause du changement climatique et qui reviennent quasiment à l'état sauvage. Mais la jeunesse de cette tribu sauvage, totalement en rébellion face au précepte imposée par cette dernière trouveront refuge dans l'une des dernières villes encore presque construite et seront accueillis par un étrange jeune couple. Un étrange jeune couple qui n'a rien d'humain et qui tenteront de les faire devenir des leurs. C'est justement le côté un peu gâché du film, ce côté irrationnel un peu loufoque qui s'avère être un vrai délire de Clark, donnant l'impression d'avoir pêté les plombs. On retrouve un des thèmes de Larry Clark, à savoir une jeunesse qui s'oublie dans le sexe et les stupéfiants, dans la marginalité et l'anarchisme, ce qui est comme toujours, très réussi. Mais pourquoi avoir associé ça à une histoire science fiction comédie loufoque ? Ce n'est en revanche pas un ratage, au contraire, c'est plutôt original, décalé voir parfois drôle et atypique, mais un peu trop par certains côtés, de plus en plus jusqu'à la fin du film. Certaines scènes frisent avec le ridicule, comme certains dialogues, bien que l'interprétation soit très bonne, notamment pour Andrew Keegan. Bref, Teenage Caveman est l'ovni sous acide de la filmographie de Clark, bien que trop déjantée, mais qui comme tous ses autres films possède d’excellents messages et qui conserve indubitablement le style unique du cinéaste.

normalement, je me refuse à mettre la note zéro étoile ne serait-ce que pour le travail qu'il y a autour d'un film, mais là, il s'agit de Larry Clark, un réalisateur qui possède un potentiel énorme, qui partage les sommet du cinéma underground américain avec Gegg Araki, Gus Van sant, Cameron Mitchel et j'en passe.. réaliser un tel navet avec un aussi grand potentiel me dépasse??? Je me suis demandé s'il s'agissait d'un homonyme... mais non... ce navet genre téléfilm série B sur lequel on zappe si on tombe dessus en matant la téloche est bien de lui... alors le zéro est en rapport à ses autres films qui ont jusque là toujours été un régal pour les yeux et sujet à réflexion! le nul s'impose donc au regard de l'ensemble de son oeuvre et même avec cette note, il faudrait ajouter une sixième étoile à Kids pour maintenir la juste distance qu'il y a entre ces deux films. A éviter pour garder une vue d'ensemble positive de Larry Clark.

Film dérangeant...dérangeant parcqu'on ne cesse de se demander: est-ce un navet ou un pur coup de génie. Et bien le film oscille tout simplement entre les deux. Le réalisateur prend de gros risques, et même si le 1er 1/4d'heure est mauvais, la suite réserve d'énormes surprises. Un cinéma de genre, digne des séries B de l'époque. La scène finale reflete d'ailleurs bien le ton donné au film: Film de de genre, entre humour, horeur (des années 80) et sociologie (les thèmes traités sont les mêmes que dans les autres films de larry clark). Bref, a voir au second degré pour bien déceler tout les moments savoureux de ce petit bijoux pas toujours réussi!

une bande d'ado se tapent des Cuites, des baises et se destroyent à la coc,
c'est tout ce qu'on peux retenir du film, et c'est à se demandé si le méteur en scène ne s'est pas défonsé lui-même...
en tout cas c'est pratiquement incompréhensible à tel point que j'ai pas eut le courage d'attendre la fin. ne gaspillez pas votre temps avec ça ! Allez hop poubelle, au suivant !!!

Oui, bien sûr, ce film (tourné en video ?) avec de petits moyens est loin d'être parfait, mais il est assez original pour mériter qu'on le regarde une fois. En tout cas, passé les premières scènes qui sont plutôt mauvaises, je ne me suis pas du tout ennuyé, et je suis content de l'avoir vu.

Les acteurs sont plutôt bons (mention spéciale au "méchant" masculin qui est très bon) et le film se laisse regarder sans déplaisir. Je m'attendais à une grosse daube de film d'horreur de série Z, mais non...

Oui il y a quelques scènes lestes et sexe (plutôt soft toutefois), mais j'ai trouvé pour ma part que c'était agréable à regarder, les filles sont plutôt jolies.

Soit dit en passant, c'est le premier film de Larry Clark que je regarde, et je me réjouis d'en voir d'autres...

Le méconnu Teenage Caveman de Larry Clark n'a rien du navet absolu tant revendiqué par une large partie du public cinéphile. Car derrière ses faux airs de série Z affligeante démarrant sur les chapeaux de roue Teenage Caveman porte clairement la marque de fabrique de son réalisateur. Clark, père de Kids et de Bully, filme avant tout l'adolescence et ses dérapages, posant sa caméra au plus près des corps et des visages, sans jugements aucuns. Si le film est un ratage il n'a rien d'excécrable : il est même courageux. En effet le cinéaste américain prend un risque énorme en plantant ses figures intrinsèques dans un décor a priori totalement éloigné de son univers white trash habituel. Dans Teenage Caveman les rues de New York ont laissé place à un environnement hostile, apocalyptique, jouant sur deux microcosmes : la campagne en friche d'une part, un local aménagé voué à servir de baisodrome d'autre part. C'est probablement l'incongruité qui consisterait à remettre en question un univers personnel - propre au cinéma d'auteur - en l'incorporant au genre - ici la science-fiction - qui a déçu les spectateurs à la sortie du film. Alors oui Teenage Caveman n'est pas une réussite, trimballant maladroitement ses effets cheap voire ridicules dès les premières minutes, manquant sévèrement de grâce et même d'inspiration. Il reste malgré tout singulièrement attachant, original et agréable à suivre. C'est à voir.

Ce film est une grosse m.... avec à l'intérieur des pépites de M&M's ou de bonbons Daims (j'aime les Daims). Mais, bon sang, qu'a donc voulu faire Larry Clark avec ce Teenage Caveman?? On retrouve son style sulfureux par endroits avec quelques fulgurances et un traitement de l'adolescence paumée et livrée à elle-même qu'adulent les fans du Monsieur (dont je fais partie); mais on mélange ce bon cru avec une piquette série Z cheapos de ce qui se fait de plus pourri en deuxième partie de soirée sur des chaines sans le sou. Ce (télé)film restera un mystère dans la filmographie du réalisateur. A voir vraiment par curiosité pour ceux qui connaissent déjà la Bête (je veux parler de Larry).

Larry Clark s'attaque à l'univers du fantastique avec des moyens... dérisoirs. Et ça saute aux yeux dès le début. C'est cheap, toc, la palme du ridicule revenant au monstre final, carrément immonde. Et malgré tout, Larry Clark arrive à rendre son film attachant, en y insufflant cette fraicheur qui caractérise tous ses films.

Un Ovni? je n'ai pas du tt aimé ce film, une syno pourtant prometteuse, un deroulement simpliste et enfantin pour un film censé faire reflechir.
Un Dénouement power ranger...Bref larry Clark confirme que c'est un realisateur très etrange, le talent en moins peut etre, ce qui explique le succès de ses films.

Avec Teenage Caveman, Larry Clark réalise un long-métrage particulièrement déroutant, aussi atypique que sympathique. L'histoire se déroule dans un futur post-apocalyptique, et nous fait suivre les survivants d'une catastrophe naturelle mondiale revenus à l'âge de pierre, vivant dans des grottes. Une poignée d'adolescents vont s'échapper de cette condition où l'amour physique est proscrit et où la technologie n'est plus qu'un lointain souvenir idéalisé, afin d'éviter une mort certaine. C'est alors qu'ils se rendent compte que des vestiges de la civilisation passée subsistent. Recueillis par deux jeunes gens, ils vont leur faire découvrir les joies de la chair. Ce scénario nous plonge, pendant un peu moins d'une heure et demie, dans une intrigue aussi déconcertante que captivante. Les thématiques abordées sont intéressantes et le mélange des genres donne lieu à une ambiance singulière. En effet, le récit mêlant science-fiction, thriller et épouvante, crée une atmosphère très spéciale. Surtout qu'il se veut également beaucoup porté sur la nudité et la sexualité. Tout cela est très bien amené à la faveur de personnages appréciables, interprétés par une distribution juvénile comportant entre autre Andrew Keegan, Tara Subkoff, Richard Hilman, Tiffany Limos, Stephen Jasso, Crystal Grant et Shan Elliot. Tous ces rôles entretiennent des échanges durant lesquels les sentiments se bousculent, soutenus par des dialogues de bonne facture. Hélas, si le fond est plutôt réussi, on ne peut pas en dire autant de la forme. En effet, la réalisation de Larry Clark est très sommaire, voire carrément amatrice. Mais au-delà du problème de mise en scène, le défaut majeur de l'œuvre provient de son esthétique immonde et repoussante. L'étalonnage bleuté rend les images très moches. Heureusement, cela n'est pas constant, seuls les scènes en extérieur souffrent de ces maux. Les effets spéciaux ne sont non plus pas réussis. Ces derniers sont grotesques et donnent clairement un aspect série B au visuel, accentué par la réalisation. Pour sa défense, ce métrage est en réalité un téléfilm rendant hommage aux films de monstres des années cinquante, ceci expliquant en partie le manque flagrant de moyens. Cependant, ce visuel peu reluisant est tout de même accompagné par une b.o. plutôt convenable. Ses notes métalleuses utilisées en fond sonore permettent d'amplifier l'atmosphère, sans pour autant nous en mettre trop dans les oreilles. Cette tentative d'évasion vers un monde meilleur s'achève sur une fin particulièrement ambiguë, laissant planer un doute immoral sur sa véritable signification. En conclusion, Teenage Caveman est un film méritant d'être découvert, avant tout pour son histoire, car son visuel daté ne lui rend pas vraiment hommage.

je le conseille à toutes les personnes qui aiment beaucoup les mechants des power-rangers

Je jubile. Dingue des films de Larry Clark, je tombe sur le DVD d'occasion de TEENAGE CAVEMAN, mystérieux film tourné apparemment pour la télé, dont j'ignore tout, dont la pochette est risible (tout comme celle, différente, affichée sur Allociné). Le pire est à craindre, surtout comparé aux sublimes films que sont KEN PARK ou THE SMELL OF US (entre autres).
Du coup, je découvre sans en attendre grand chose. Et, donc, je jubile.
TEENAGE CAVEMAN est -il un vrai film de Larry Clark ? Réponse: oui !
TEENAGE CAVEMAN est-il différent des autres films de Larry ? Réponse : oui. Car on y trouve à boire et à manger. On passe du film de SF gore grotesque et plutôt mal fichu, à de pures scènes intimes, émouvantes et troublantes. C'est bancal, mais très émotionnellement percutant. On s'éloigne de la "touche Larry Clark" pour y revenir subitement, et cet aller-retour est très touchant, quasi magique, d'autant plus que les belles scènes formes au moins les 3/4 de la durée du film.
En outre, comme tous les films de Clark, c'est excellemment joué (sauf les scènes qui semblent ne pas intéresser Clark).
C'est comme un jeu: on nous brandit sous le nez la poésie brutale de Clark, formidablement assumée avec courage par sa bande de (jeunes) comédien·ne·s, puis on nous emmène ailleurs, vers du grotesque, on nous met en situation de décrocher, on décroche, on croit que c'est foutu, et vlan ! on se prend la scène suivante dans la tronche et les tripes ! A ce moment, c'est régal !
Film étrange, probablement moins bon que les autres Larry Clark (qui sont du Larry Clark du début à la fin), probablement bancal, mais film unique, singulier, déroutant, assez déconnant.
Moi, je l'aime.