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Je ne sais pas ce que vaut le roman (prix Renaudot) de Philippe Claudel mais cette adaptation cinématographique ne m'a guère emballé.
"Les âmes grises" ne dégagent rien, absolument rien. Rien du côté des acteurs et de leur rôles extrêmement stéréotypés. Rien du côté de la réalisation basique et scolaire. Rien du côté de cette photographie terne. Rien du côté du scénario qui ne décolle jamais vraiment.
Une platitude qui n'a provoqué chez moi qu'un désintérêt croissant et une pointe d'ennui.
"Les âmes grises" ne dégagent rien, absolument rien. Rien du côté des acteurs et de leur rôles extrêmement stéréotypés. Rien du côté de la réalisation basique et scolaire. Rien du côté de cette photographie terne. Rien du côté du scénario qui ne décolle jamais vraiment.
Une platitude qui n'a provoqué chez moi qu'un désintérêt croissant et une pointe d'ennui.
Bon petit polar tourné en Meurthe-et-Moselle près de chez moi . Marielle dans un rôle froid d'un procureur sans scrupules. Que dire de Villeret qui a un rôle à contre emploi véreux.
C'est sombre , noir . Et une enquête prenante.
C'est sombre , noir . Et une enquête prenante.
Terriblement ennuyant !
Durant la première guerre mondiale, dans une petite ville de l'est de la France à proximité du front, une fillette assassinée, symbole de l'innocence foudroyée, est découverte. Ce préambule n'annonce pas pour autant une intrigue de type policier et Philippe Claudel, l'auteur, et Yves Angelo, le réalisateur, ne reviendront au fait divers que dans le seconde partie du film.
A travers quelques figues du bourg, incessamment traversé par la troupe en route pour le front, dont on entend le bruit du canon, Claudel décrit une humanité souffrante: les âmes grises. Le procureur du lieu (Marielle) spoiler: , -qui sera plus tard suspect,avec d'autres, du meurtre de la fillette-
traine sa lassitude et son nihilisme, lui qui a vu trop d'horreurs,; l'institutrice (Marina Hands) affiche sa morosité et son inquiétude dans l'attente de nouvelles de son fiancé parti à la guerre; le juge d'instruction (Villeret) enquête, cynique et injurieux. Ils sont les personnages principaux, parmi des protagonistes secondaires ou fugitifs qui caractérisent les turpitudes et les tourments des hommes, leur malheur.
Film intimiste, aux images grises elles aussi, et au ton désenchanté, "les âmes grises" diffusent une mélancolie et une noirceur dont on ne sort pas indemne.L'esthétique du film et la reconstitution d'époque sont par ailleurs une vraie réussite.. Toutefois, ce film d'ambiance dont certaines séquences nous semblent parfois vaines et affectées n'en fait-il pas trop dans le marasme stylisé au détriment du scénario? Même le retour de l'intrigue policière ne suffit pas tout à fait a donner du corps, de la matière à une histoire comme figée dans le dolorisme.
A travers quelques figues du bourg, incessamment traversé par la troupe en route pour le front, dont on entend le bruit du canon, Claudel décrit une humanité souffrante: les âmes grises. Le procureur du lieu (Marielle) spoiler: , -qui sera plus tard suspect,avec d'autres, du meurtre de la fillette-
traine sa lassitude et son nihilisme, lui qui a vu trop d'horreurs,; l'institutrice (Marina Hands) affiche sa morosité et son inquiétude dans l'attente de nouvelles de son fiancé parti à la guerre; le juge d'instruction (Villeret) enquête, cynique et injurieux. Ils sont les personnages principaux, parmi des protagonistes secondaires ou fugitifs qui caractérisent les turpitudes et les tourments des hommes, leur malheur.
Film intimiste, aux images grises elles aussi, et au ton désenchanté, "les âmes grises" diffusent une mélancolie et une noirceur dont on ne sort pas indemne.L'esthétique du film et la reconstitution d'époque sont par ailleurs une vraie réussite.. Toutefois, ce film d'ambiance dont certaines séquences nous semblent parfois vaines et affectées n'en fait-il pas trop dans le marasme stylisé au détriment du scénario? Même le retour de l'intrigue policière ne suffit pas tout à fait a donner du corps, de la matière à une histoire comme figée dans le dolorisme.
Un film fort qui montre la guerre hideuse et monstrueuse (en l’occurrence celle de 1914-1918 qui fut une horrible boucherie) et l'âme humaine qui peut-être aussi pure et innocente que laide et abjecte. Ce film prend aux tripes (sans vilain jeu de mot), le metteur en scène joue sur les couleurs sombres d'une saison d'automne, les feuilles mortes jonchant le sol, le ciel gris sombre qui a pris les couleurs de la terre. Les personnages sont très bien écrits et campés par de magnifiques acteurs. A ce titre, Marielle et Villeret sont impressionnants, le premier interprétant un procureur détaché de ses prochains mais troublé par l'irruption de l'institutrice, le second jouant un magistrat veule, hautain et méchant (prouvant si besoin était la grande sensibilité qu'avait cet acteur). Marina Hands est également magistrale dans son rôle d'institutrice. Excellent film d'atmosphère, le film par sa lenteur et son ambiance grisâtre dégage une réelle poésie. Nous n'avons pas de fin proprement dite, mais qu'importe, le film nous emporte dans un rythme particulier qui n'exige pas un dénouement cartésien, tout comme dans la vie où certaines choses ne peuvent pas toujours s'expliquer. Un drame français comme on en fait plus, à voir impérativement pour les fans du roman que le film adapte
L'histoire se passe pendant la 1e guerre mondiale, il n'y aucune image du front et pourtant la bataille est omniprésente avec les détonations des canons qui n'en finissent pas. L'ambiance est noire, l'histoire aussi. Le jeu des acteurs est époustouflant, la voix et le charisme de Marielle envoûtant, Villeret est étonnant dans ce rôle de juge pervers. Très beau film, très captivant mais attention au coup de blues en sortant.
Ce film vaut surtout pour son atmosphère il est clair que si on n'y est pas sensible on risque de ne pas aimer le film et de s'ennuyer ferme. J'aime les films avec une ambiance donc j'ai plutôt aimé.
JeremGar
Durant la première guerre mondiale, une petite fille est assassinée. Un film sombre où il ne se passe rien. On s'ennuit fermement, il n'a a pas d'enquete, les dialogues sont vaseux, l'ambiance est sinistre.
🎬 RENGER 📼
Adapté du roman homonyme de Philippe Claudel, Yves Angelo nous réalise ici, un film dur, émouvant, sombre et remarquablement joué par de très grands acteurs. On retrouve entre autre : Jean-Pierre Marielle, dans le rôle du Procureur Destinat, abattu par la vie depuis le décès de sa femme, Jacques Villeret dans le rôle du juge Mierck, Marina Hands & Denis Podalydès. Des acteurs énigmatiques, effrayants, tristes, et où ils savent nous faire ressentir leurs émotions.
Rarement en 2005, un film Français avait pu nous transporter dans un film, avec Les Ames Grises, cest réussi ! On y découvre un Jacques Villeret étonnant, glaçant. Ce film est aussi son avant dernier film posthume, en 2005 il y en avait quatre, sans aucun doute, celui-ci est le meilleur !
Rarement en 2005, un film Français avait pu nous transporter dans un film, avec Les Ames Grises, cest réussi ! On y découvre un Jacques Villeret étonnant, glaçant. Ce film est aussi son avant dernier film posthume, en 2005 il y en avait quatre, sans aucun doute, celui-ci est le meilleur !
A voir absolument. Ce film d'Yves Angelo tourné en HD est une petite merveille. Les acteurs sont tous excellents, l'image est très belle, l'univers n'est pas sans rappeler Un roi sans divertissement pour ceux qui connaissent la chronique de Giono. La fin laisse à chaque spectateur le soin de faire sa propre interprétation. Je serais presque tenté de parler de chef d'oeuvre.
On n'a jamais vu un JP Marielle aussi gris! Et ce n'est qu'à son avantage!!!
Dans cette ambiance si morne, et ces personnages si peu agréables, et ce mouvement de caméra si lent, le film atteint son but et justifie son titre!
Et pourtant dans toute cette grisaille, il y a une histoire d'amour inavouée, et si touchante par sa discrétion!!!
Un merveilleux film, très abouti!
Dans cette ambiance si morne, et ces personnages si peu agréables, et ce mouvement de caméra si lent, le film atteint son but et justifie son titre!
Et pourtant dans toute cette grisaille, il y a une histoire d'amour inavouée, et si touchante par sa discrétion!!!
Un merveilleux film, très abouti!
Bien sur le décor d'ensemble et l'ambiance qui en resort est vraiment excellente, mais ça ne pouvait pas sauver le film bien éviedemment. En fait on s'ennuit ferme à suivre une petite intrigue qui n'en est pas vraiment une où se suivent des acteurs sans grande expression (exception faite de l'éblouissant Jacques Villeret) et qui nous laisse froids. En fait on ne sait pas trop quelle était la ligne directrice du film : le meurtre ? la vie pendant la Guerre ? la psychologie des personnages ? On ne peut pas trop le savoir car tout ces thèmes sont abordés sans pour autant être vraiment développés. Enocre une bande-annonce interessante qui fera un film sans saveur.
Un film pour ceux qui ont le cafard : lorsquon en sort, on se dit que la vraie vie ne peut être que plus belle que ce que lon vient de voir
Des personnages désespérés, accablés par les événements, dautres aux sentiments abjects, une atmosphère lourde, pas une once despoir. Limage est superbe, linterprétation parfaite, la réalisation honnête quoique très classique. Il y a suffisamment d'ambiguïté, de non-dits, pour faire fonctionner les neurones du spectateur. Cest loin dêtre le meilleur film de lannée, mais loin aussi dêtre le plus mauvais.
Des personnages désespérés, accablés par les événements, dautres aux sentiments abjects, une atmosphère lourde, pas une once despoir. Limage est superbe, linterprétation parfaite, la réalisation honnête quoique très classique. Il y a suffisamment d'ambiguïté, de non-dits, pour faire fonctionner les neurones du spectateur. Cest loin dêtre le meilleur film de lannée, mais loin aussi dêtre le plus mauvais.
Il est difficile d'imaginer un film comportant autant de personnages antipathiques que Les Ames Grises. C'est le genre de film que vous devez soit aimer soit détester. Vous détesterez beaucoup ce film si vous entrez vraiment dans l'histoire. Je ne veux rien gâcher mais vous pouvez être sûr que c'est une expérience unique. Si vous pensez que vous n'avez jamais détesté un personnage dans un autre film essayez celui-ci et vous changerez sûrement d'avis. La direction artistique de ce film est excellente. Vous pouvez ressentir l'atmosphère dense et sombre du film. C'est même parfois dérangeant mais il n'y a pas d'exploitation du sexe ou de la violence c'est juste un film psychologique. Je me suis senti très mal à l'aise pendant quelques scènes. Vous allez détester les personnages et l'histoire mais c'est l'intention du film donc c'est très bien...
Les âmes noires ! Plongeant dans les tréfonds de l'âme humaine, Yves Angelo et son scénariste Philippe Claudel tirent un portrait peu flatteur de notre espèce. Ils décrivent avec une justesse étonnante cette période très particulière que fût la Première Guerre Mondiale et en particulier l'année 1917. C'est le moment où la France traverse une grave crise morale et où les gens commencent à se demander à quoi cette guerre rime. C'est aussi le temps de la désertion. Tout cela est magnifiquement retracé dans ce merveilleux film qui nous fait ainsi oublier les pubs Lesieur de monsieur Jeunet et son épouvantable Long Dimanche de Fiançailles. Yves Angelo choisit une fois de plus la voie d'un certain classicisme et d'une totale austérité dans sa mise en scène. Tout est feutré, mais chaque plan exhale cette terrible odeur qui est celle de la mort. Elle frappe la plupart des personnages et souligne un peu plus le dérisoire de nos existences. Tout ceci est servi par une brochette de comédiens formidables et inspirés. Alors, c'est sûr, il faut mieux ne pas être déprimé le jour de la projection car l'ensemble est d'une noirceur redoutable.
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