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    Le Mercenaire de minuit
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    5 critiques spectateurs

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    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    748 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 décembre 2016
    Une légère déception concernant ce western où l'on retrouve par contre un Yul Brynner en très bonne forme. La réalisation est tout de même un peu trop classique et l'histoire du "Mercenaire de minuit" n'est certes pas ennuyeuse, mais elle s'avère finalement bien peu surprenante. Un film de Richard Wilson qui ne marque donc clairement pas les esprits.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 novembre 2013
    J'ai vu ce film dans le passé et ne m'avait pas trop inspiré. Alors, j'ai décidé de le revoir avec un nouveau regard. Ce western est atypique à plusieurs titres. D'abord, le réalisateur Richard Wilson est méconnue car avant tout producteur et n'a réalisé que très peu de films. Ensuite, le scénario met en exergue un tueur à gages singulier, au nom usurpé de Jules Gaspard d'Estaing (tiens, ça rappelle une autre usurpation par un certain président dont le père avait acheté le nom…). Le dit Jules a un contrat à remplir payé par le banquier Brewster : tuer l'ancien soldat sudiste Matt Weaver dont la ferme a été racheté par Brewster pour une bouchée de pain. En réalité, Jules se joue de toute la population et n'en fait qu'à son gré. Yul Brynner incarne un Jules monolithique dont on a du mal à percer les réelles intentions. Pat Hingle interprète le banquier faisandé, on le retrouvera plus tard dans le rôle plus noble du juge implacable avec Clint Eastwood dans "Pendez-les haut et court". George Seagal dans le rôle de Weaver n'apparait que peu alors que Janice Rule occupe un rôle plus central et énigmatique. L'intrigue est décousue, notamment la scène Yul Brynner se met à tout casser dans le village et s'en prend particulièrement aux biens du comité municipal. Il va jusqu'à humilier le banquier Brewster, véritable serpent venimeux, lâche et vil personnage immonde. Cette histoire alambiquée a du mal à emporter mon adhésion et confirme mon impression du passé. Et puis, tout ce cinéma … pour une fin pitoyable …
    Estonius
    Estonius

    3 290 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juin 2013
    Ça aurait pu être bien, le scénario était intelligent et contenait des bonnes choses, mais la vision de ce film donne comme une impression de confusion voire de bâclé, certes Yul Brynner est très bon mais on a du mal à comprendre le comportement de son personnage d'abord monolithique, puis pétant les plombs et incapable de prévoir à la fin qu'on va lui tirer dessus. Il ne suffit pas d'être plein de bonnes intentions pour faire un bon film. A signaler quand même que le personnage interprété par Yul Brynner se nomme Jules Gaspard d'Estaing (ça ne s'invente pas !)
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 juin 2012
    Voici un bon western dit psychologique, dans la (bonne) lignée de L’homme des hautes plaines de Clint Eastwood ou bien L’homme aux colts d’or d’Edward Dmytryk. Plusieurs thème y sont abordés, le droit à la différence, l’asservissement, la loi de l’appartenance et de l’appropriation…
    L’on y voit un homme « énigmatique » investissant et manipulant une ville peuplée de moutons de Panurge, il s’en amuse pour voir jusqu’où ils peuvent bien aller… Ceci dit, quelque soit l’étendue de la bergerie, le vers peut être dans la pomme. Mais lorsque c’est à l’image d’un… banquier. Ca ne s’invente pas !
    Ces mêmes moutons qui exploitent les mexicains et se targuent d’être supérieurs, se bouffent la laine qu’ils ont sur le dos. En fait, cela nous ramène à Ouroboros, le serpent qui se mord la queue. Les acteurs sont excellents, et ce film nous permets de revoir avec plaisir le charismatique Yul Brynner et de découvrir (pour ma part) la prestance de Janice Rule.
    Henrico
    Henrico

    163 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2009
    Les traducteurs français du titre « Invitation To A Gunfighter » se sont surpassés en bêtise. Pourquoi « Minuit » ? La plupart des scènes importantes se passent en plein jour ! En fait c’est toute la traduction française du film qui est erronée, ou bâclée. En particulier, les nombreux jeux de mots dans les répliques. La scène essentielle où le tueur à gages se présente en donnant un cours de diction française à son futur employeur est d’ailleurs intraduisible, puisque l’humour était basé sur l’opposition entre les prononciations française et anglaise. Mais, même desservi par une pauvre traduction, ce film de Richard Wilson possède d’innombrables qualités qui ne passent pas inaperçues aux yeux d’un(e) cinéphile averti(e). Entre autres, la qualité des acteurs, très impressionnante, en particulier celle de Brynner qui rend à merveille ce roc dont la dureté se lézarde peu à peu. Certes la fin est très conventionnelle, mais la symbolique de l’intrigue se révèle d’un intérêt extrêmement subversif et politiquement fort incorrect. Les nordistes, souvent représentés dans les films sur la guerre de sécession comme les plus progressistes, puisque contre l’esclavage des noirs, sont ici, montrés par rapport aux mexicains comme des ségrégationnistes qui se sont opposés aux sudistes surtout parce que ces derniers voulaient la sécession. Et celui qui semble désapprouver le traitement inuste des mexicains est le sudiste. En outre, toute une réflexion philosophique sur l’histoire américaine se dégage de ce film à mesure qu’est dépeinte la lâcheté des gens qui s’achètent la paix sociale en ayant recours au mercenaire.
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