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Max Rss
201 abonnés
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3,0
Publiée le 13 mars 2019
Durant toute sa carrière, Jean Rollin a souffert du même problème: celui de ne jamais avoir de budget suffisant pour faire ses films. Et l'insuccès de ses tous premiers films n'a pas arrangé les choses. Il faut dire qu'il s'agissait, malgré une exploitation plus que correcte de décors oniriques, de véritables nanars érotico/horrifiques. Entre ces premiers échecs et les films pornographiques, se trouve cette "Rose de fer" qui voit un coupe perdu dans un cimetière, tenter d'en sortir en faisant face à plein d'obstacles. Comme je le disais, on est chez Rollin, donc ça manque de pognon et en plus, le jeu est plus que défaillant. Cependant, s'il y a bien un film du cinéaste à voir, c'est celui-là. En compagnie des (éventuellement) "Raisins de la mort".
La rose de fer nous plonge ici dans l'univers de Jean Rollin avec une atmosphère fantastique et gothique .Un jeune couple après s'etre rencontré dans un mariage décide de casser la croûte dans un cimetière dans un un climat glacial et malsain ..le rythme est très lent et la nuit très longue pour nous et surtout pour les deux personnes qui perdent peu à peu la tête à force de chercher la sortie de ce cimetière labyrinthique .. Le final est surprenant du Jean Rollin quoi ..
La rose de fer je pensais que c'était réalisé par un autre réalisateur mais en voyant le film j'ai comprit que c'était du Jean Rollin tout craché. Le film est tourné dans un cimetière et il n'en sortent pas. Les deux comédiens ont vraiment du boulot pour combler les vides, heureusement qu'ils sont doués, d'où mon étoile, Hugues Quester, un acteur de théâtre extrêmement doué et une belle actrice mauricienne Françoise Pascal, qui méritait mieux que ce nanar pour sa carrière. On oublie ce film très rapidement.
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3,0
Publiée le 20 mai 2012
Dèdiè à R.J Chauffard (l'un des comèdiens fètiches de Jean-Pierre Mocky), le film s'ouvre - comme souvent chez le père Rollin - sur une plage aux alentours de Dieppe! Sous cette semi grisaille, un couple se cherche durant un mariage, flirte puis dècide de passer à vèlo près d'un cimetière afin d'y casser une graine! Monumentale erreur! Surtout quand les deux protagonistes descendent inconsciemment dans une crypte...pour y faire l'amour! Mais les malheureux ne trouvent plus la sortie! La suite est du Rollin pur souche: atmosphère fantastique et gothique, cimetière labyrinthique, images surrèalistes comme ce clown...De film en film, c'est toujours la même recette! Pourtant, "La rose de fer" fait parti des meilleurs longs-mètrages de Jean Rollin car le spectateur plonge ici dans un univers hypnotique qui ne ressemble à aucun autre! Nouvelle venue dans l’univers du cinèaste, Françoise Pascal, qui a fait les beaux jours de « Penthouse », est d’une ètrange beautè...
La Rose de fer fut mon premier Jean Rollin, et je dois dire qu’il laisse des souvenirs curieux. Il se dégage du film une étonnante poésie, romantique et mélancolique, parfois d’une tristesse implacable. Film d’ambiance avant tout, il est doté d’une très belle musique, malheureusement plutôt absente dans le déroulement du métrage. La photographie est soignée, et les décors originaux, le cimetière étant réellement un lieu magique. Certaines scènes sont d’une force incroyable, en particulier celle du clown, et justifieraient à elles seules une meilleure reconnaissance de ce film. Mais tout ne suit pas cette belle qualité. Les acteurs ne sont pas franchement convaincants, les dialogues, peu nombreux certes ne sont pas terribles, les réactions des personnages sont parfois bizarres. Le rythme est aussi très lent, et ceux qui n’aiment pas les métrages contemplatifs risquent de trouver le temps vraiment long. Certaines longueurs ne se justifient d’ailleurs pas, et Rollin semble parfois avoir gonflé artificiellement la durée. La Rose de fer aurait d’ailleurs peut-être été un meilleur moyen-métrage, tant compte surtout son ambiance et sa dimension expérimentale. Ce film n’est par ailleurs pas du tout gore, et l’érotisme cher à Rollin est ici très ténu. Pour conclure voilà une rareté cinématographique qui ne plaira sans doute qu’à une petite partie des cinéphiles. Bâti comme un conte, Rollin s’est entièrement consacré à la dimension visuelle de son film, laquelle est très réussie et n’a rien à envier aux perles du film d’ambiance. Exigeant, élitiste peut-être, La Rose de fer est audacieux et s’en tire avec les honneurs.
Une déambulation nocturne dans un cimetière d'un jeune couple ; ce qui aurait pu donner lieu à un film passionnément mystérieux et macabre et devenu sous la caméra de Rollin un film creux et ennuyeux (pourtant il est capable de faire de bons films). Revu La Rose de fer et je reste sur le même sentiment, c'est un film de Jean Rollin qui possède une certaine réputation mais dont la supposée magie poétique ne marche pas sur moi, c'est platement réalisé et même si une bonne partie du film se passe la nuit dans un cimetière aucun climat étrange et inquiétant ne s'en dégage.