Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Yoloyouraz
34 abonnés
566 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 10 août 2010
Le charisme d'O.Welles acteur ne saurait masquer l'effort inégal d'O.Welles réalisateur : son Othello ne parvient jamais complètement à se distinguer de l'oeuvre de W.Shakespeare.
Un très grand film du très grand maître Orson Welles. Othello fait l'objet d'une mise en scène dès plus impeccable et d'un scénario formidable et très bien interprété. Les costumes et décors sont magnifiques tout comme la noirceur de l'histoire se mêlant à celle de l'esthétique. Cette tragédie Shakespearienne est à conserver comme l'une des oeuvre majeure de Welles, un bijou cinématographique récompensé en 1952 par la Palme d'Or du festival de Cannes.
Encore un chef d'oeuvre d'Orson Welles ! Le lyrisme shakespearien s'entremêle efficacement avec la maîtrise, le sens de la mise en scène de Welles. Des décors sublimes, des acteurs géants, une multitude de métaphores imagées ! Encore un film à voir !
Transposition très réussie de la célèbre tragédie de William Shakespeare, c'est avec son audace visuelle hors du commun et narrative qu'Orson Welles l'a mise en scène. Impossible d'oublier notamment la scène des funérailles qui débute le film, véritablement une des séquences les plus marquantes de toute l'oeuvre d'Orson Welles. Ce dernier dans le rôle du Maure est comme à son habitude magistral et inégalable. A ses côtés Micheál MacLiammóir joue admirablement le perfide et ambigu Iago et je trouve que Suzanne Cloutier, que beaucoup considère comme fade reproche peut-être pas totalement injustifié mais un peu sévère, s'en très bien dans le rôle de la douce Desdémone. Un film est une des oeuvres les plus réussies du Maître et mérite amplement son Grand Prix au Festival de Cannes.
Orson Welles a signé dans sa filmographie quelques oeuvre majeures et immanquables : incontestablement, cet "Othello" en fait partie. Si on pourra regretter un casting particulièrement fade (notamment quant à l'interprétation de Iago et de Desdémone, qui aurait mérité des acteurs pour le moins plus charismatiques et brillants que le très palot Michael McLiammoir et l'insipide Suzanne Cloutier), il faut reconnaitre que Welles semble avoir parfaitement compris l'univers de Shakespeare, tant l'ensemble apparait souvent démesuré, grandiose, excessif même, mais ne rendant alors que mieux cet univers de jalousie et de trahison si cher au dramaturge. Notons de plus que Welles nous offre quelques trouvailles de mise en scène particulièrement éclatantes, ne rendant alors que mieux cet impression de maestria et de brio qui domine durant tout le long du film. Bref, vous l'aurez compris, la réussite est définitive et quasi-totale : il ne faut donc en aucun cas se passer de cette oeuvre étourdissante et magistrale.
Je ne connaissais pas la pièce de Shakespeare et j'ai donc eu un peu de mal certaines fois dans certaines transitions mais cependant j'ai vraiment beaucoup aimé cette adaptation d'Orson Welles, et je dois avouer que ce type à vraiment la classe et qu'il sait admirablement bien mettre en valeur le charisme de ses personnages.
welles est un génie, si le film m'a semblé un peu plus compliqué que Macbeth dont j'avais lu la pièce avant et connaissait les tenant et aboutissants, Othello n'en reste pas moins un (très) bon film… Welles grand acteur, grand réalisateur, les 5 dernières minutes sont sublimes vraiment.
Quand un génie de la mise en scène adapte un génial dramaturge, cela donne un film visuellement surprenant. Dans le rôle titre, l'acteur réalisateur Orson Welles est sidérant. Un pur chef d'œuvre.
Point de vue mise en scène, esthétique et cadrage, Othello est un monument du cinéma. Bien supérieur à Citizen Cane, d’après-moi. Par contre je déteste l’histoire. J’ai toujours eu du mal avec les tragédies, et là c’est le pompon. C’est presque aussi poussé que Dancer in the Dark, c’est tout dire. Que demande le peuple ? ‘’Alors c’est pas bien ?’’ L’histoire est aussi ridicule, pardon Shakespeare, que les images sont belles. A voir malgré tout.
Ce qui est incroyable avec Orson Welles, c'est sa capacité à rendre son décor littéralement imposant et sa mise en scène magistrale. Othello est assurément l'un de ses plus grands films ( avec Touch of Evil ) en même temps qu'une superbe adaptation de William Shakespeare. Les trois personnages sont magnifiquement rendus : Iago le fourbe, Desdémone la lumineuse et Othello le crédule ( les mots me manquent pour qualifier la prestation d'Orson Welles ). Il s'agit bien entendu d'une tragédie, l'idée de fatalité étant présente dès les premières images. A mon sens, ce film est un véritable chef d'oeuvre, au lyrisme authentique, sublimé par la poésie shakespearienne qui en émane. Je ne trouve pas grand chose à redire tant l'interprétation, la réalisation, le scénario et les dialogues sont agencés de manière parfaite ( il faut savoir que le tournage d'Othello s'est étalé sur trois années consécutives et qu'il s'est effectué dans plusieurs pays : Italie, Maroc, etc...). Un film colossal qui a obtenu la Palme d'Or en 1952. Un chef d'oeuvre.
J'avoue être une grande fanatique de Shakespeare et surtout d'Othello, certainement ma pièce préférée du dramaturge anglais, c'est donc avec un oeil très critique que j'ai abordé cette adaptation de la pièce réputée être très bonne (mais comme on dit, il faut toujours se méfier des critiques)... Et dire que je l'ai vu dans un écran qui ne fait même pas le quart de celui de mon ordianteur, je peux vous dire que ce film m'a bouleversé, car rien que pour la scène où Othello raconte comment il a séduit Desdémone, celui-ci vaut largement le détour. On ne le répétera jamais assez, Welles a une voix et une stature qui en imposent, et plus que cela, il a le sens de l'image et l'instinct pour choisir ses acteurs... Merveilleuse Desdémone, ô combien Machiavelique Iago ! Je resterai certainement toujours très classique du côté des adaptations théâtrales car les prises de liberté contemporaines sont pour la plupart du temps de la poudre aux yeux et de la surenchère, c'est pourquoi cette adaptation là me comble totalement. Les plans sont la plupart du temps magnifiques et révèlent un choix judicieux, que ce soit au bord de la falaise avec Othello et Iago, dans le château aux hautes colonnes ou la scène finale lorsqu'Othello, tenant Desdémone dans ses bras, s'exprime une dernière fois, seule sa tête apparaîssant dans cet abysse noir. Nous noterons également le choix intelligent de la scène du sauna pour représenter la trahison de Iago envers Roderigo (voilà une prise de liberté par rapport à la pièce qui bien qu'elle soit à la base un concours de circonstance, s'avère non pas gratuite mais extrêmement réussie). Welles a également choisie de commencer par la fin, autre prise de liberté qui annonce la tragédie à venir, une sorte de fatum qui concentre un peu plus toute la tension dramatique de l'histoire, et malgré l'étrangeté de sa face charbonnée aus premiers abords, s'approprie le personnage du maure avec une virtuosité certaine.
Belle adaptation d'une oeuvre Shakespearienne où trahison et amertume, dans la plus extrême de leurs significations se substituent à l'amour dans le plus lyrique des poèmes possibles. Un amour ennivrant pour une démence qui le sera tout autant. Orson Welles joue beaucoup avec ombres et lumières, montrant Othello dans ses moments de doute à la limite entre clarté et obscurité, puis totalement dans la pénombre durant sa folie morale. De même, la scène de la promenade, durant une discussion entre le général et son officier, fourbe et cupide, ainsi que les poursuites dans la citerne portugaise, sont d'une beauté visuelle incomparables. Et que dire de ce début de film, où les coups de tambours accentuent funèbrement la terrible tragédie du Maure de Venise et de la belle Desdémone.
Quand on voit la première scène de ce film, on comprend que plus jamais il ne sera nécessaire de tourner Othello car il sera impossible de faire mieux. Le film commence par les funérailles d'Othello et Desdémone. On y voit le cortège défiler sur les murailles de la citadelle, ombres dans la clarté aveuglante du jour, comme signe du deuil le plus profond : ce ne sont pas les habits qui sont noirs, ce sont les âmes, les êtres eux-mêmes. C'est un film au noir et blanc somptueux, baroque, un film sur l'amour, la jalousie, la tolérance. Orson Welles s'attaque à l'une des oeuvres les plus magnifiques de Shakespeare et ajoute à l'extrême poésie du langage une exceptionnelle puissance visuelle et une musique hallucinée, solennelle et poignante, soutenue par le bruit des vagues, quasi permanent. On est transporté, fasciné, ému par cet amour gâché par le ressentiment et la vanité d'un homme, des hommes.
Apres avoir vu un tel chef d'oeuvre, comment en expirmer la splendeur, le génie? Magistral! Le contenu émotionnel est moins important que dans Citizen Kane mais QUELLE MAITRISE! S'il devait y avoir un King au cinéma se serait surement Orson Welles. Les plans, l'interprétation, la lumiere, le scénario, la mise en scene, la photographie, les décors, les répliques: tout est PARFAIT! "He is what he is..."
Austère au premier abord... et même après. Mais c'est bien réalisé et rapide ( sur certaines séquences on doit avoir une vingtaine de plans différents à la minute). Il faut aimer les adaptations shakespeariennes et les monologues du style ( c'est mon cas). Ce film est moins au même niveau que les adaptations de Laurence Olivier.