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    Othello
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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 novembre 2014
    Photo, casting, musique, décors, costumes... tout est splendide dans ce film de 1952! Un petit bémol au niveau de la mise en scène avec parfois des procédés un peu ringards. Le scénario inspiré de la pièce éponyme de Shakespeare n'a pas pris une ride: manipulation, racisme, jalousie, soif du pouvoir, vertigineux!
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 185 abonnés 5 188 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mai 2015
    "En te voyant, la lune se bouche le nez et le soleil se voile la face. Pourquoi es-tu née?" lance Othello à Desdémone qu'il accuse d'infidélité.
    Othello c'est le drame de la jalousie à l'état pur. Le sacrilège d'un amour souillé. Orson Welles en fait un tableau splendide. Quelle beauté des images, quelle interprétation et quel drame!! Une puissance visuelle et humaine magnifique.
    dai72
    dai72

    153 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2015
    Un film absolument superbe dans sa dramaturgie, grâce à ses personnages et à son histoire imaginée par Shakespeare. Orson Welles est grandiose dans cette œuvre, nous montrant sa "gueule" et son talent !!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 mai 2016
    Il s’agit ici de mon deuxième volet cannois pour ma seconde rencontre du moment avec le génie du cinéma Orson Welles.
    « The tragedy of Othello : the Moor of Venice », titre originel du film, est la troisième adaptation au cinéma de la tragédie de Shakespeare jouée pour la première fois en 1604. La pièce fût portée à l’écran en 1922 dans une version muette et en 1946 à l’époque du parlant.
    Véritable forcené du travail, Welles mit du temps à monter ce projet ambitieux : production incertaine (Orson ira jusqu’à jouer dans « Le troisième homme » pour réinvestir son cachet pour le financement de « Othello »), aléas de tournage (désistements de comédiens, costumes impayés, problèmes de doublage, de montage, de décors…). C’est donc en persévérant que le réalisateur de « La dame de Shanghai » s’est investi pour arriver à présenter, monter puis achever le métrage mettant en scène le héros désespéré shakespearien.
    Scénario : Après un mariage secret avec Desdémone, Othello, le Maure vénitien, est désigné pour aller combattre la flotte turque sur l’île de Chypre. Vite rejoint par sa femme, Othello devient gouverneur. Son fidèle lieutenant Iago entre en action pour déstabiliser l’ordre établi.
    A priori, sur le papier, cela pouvait être inadaptable. Et pourtant, maître Welles prouve qu’il a toutes les qualités et les idées pour mettre en scène des œuvres réputées difficile d’accès. Surtout quand on voit toutes les difficultés par lesquelles il est passé. Rien que pour ça, j’affirme qu’il s’agit d’un génie visionnaire hors norme du cinéma moderne. Je ne vais donner que trois raisons.
    La première, c’est par la première scène du film. Démarrant par la mort d’Othello (magnifique visage charismatique d’Orson Welles) sur son lit de mort, les premières notes de musique s’apparentant à un requiem dont le compositeur Willy Ferrero (il a également travaillé pour Visconti sur « La terre tremble ») apporte toute sa démesure, la mise en scène et l’idée scénaristique de commencer par la fin est novatrice pour une pièce de théâtre filmée. Comment ne pas rester de marbre face à cette roublardise étonnante du réalisateur à transformer et façonner une quelconque pièce de théâtre en une telle tragédie antique dès les premières minutes ?
    Le second atout de « Othello », c’est de pallier toutes les difficultés économiques, de costumes, de décors et de comédiens en une mise en scène baroque (comprenez esthétiquement finie). Egalement dotée d’un N&B parfait (et toujours de belles ombres portées tels Curtiz pourrait le faire), d’un rythme soutenu (les puristes diront que certains passages de l’original sont écourtés) et d’une ambiance oppressante (l’action se déroule dans un espace unique : le palais de Chypre est bordée par les falaises et la mer), le metteur en scène Orson Welles magnifie sa réalisation par sa griffe habituelle et rend ainsi « Othello » flamboyant, épique et lyrique. Parfois, on a même l’impression d’assister à un Visconti en N&B, la flamboyance des décors et des costumes se faisant sentir autour de sa patte.
    Le troisième et dernier point, c’est bien par la direction du casting que le réalisateur de « La splendeur des Amberson » s’illustre. De n’importe quel acteur ou actrice, il obtient le meilleur. Et « Othello » ne déroge pas à la règle.
    Ici, Orson Welles campe le Gouverneur Othello. A la fois arrogant, bienveillant, odieux, miséreux et misérable, il transcende son personnage et prouve (encore une fois !) qu’il est capable de tout jouer. Magnifique, Orson !
    Dans le rôle de Desdémone, on trouve une Suzanne Cloutier (vue chez Duvivier dans « Au royaume des cieux ») à la sensibilité fragile, tout en délicatesse. Du beau travail en somme. Michael McLiammoir () prête ses traits à l'infâme Iago, lieutenant et serviteur d’Othello. D’une extrême justesse, McLiammoir affronte Welles dans un combat/duel d’acteur au sommet. Il en ressort une interprétation intense, digne d’être un représentant majuscule des meilleurs méchants du septième art. Machiavéliquement parfait, Michael incarne le mal shakespearien absolu, viscèrement parlant. Simplement extra !! Le duo Welles/McLiammoir atteint des altitudes totalement appréciables. Super !
    De l’autre partie du casting de générique, on notera Joseph Cotten (l’éternel ami wellesien) et Joan Fontaine (« Rebecca », « Lettre d’une inconnue »).
    Pour conclure, « Othello » (1952), est un chef d’œuvre d’époque qui ravira les amateurs de fresque biblique et les inconditionnels du cinéma en général. Un film mythique aujourd’hui qui a atteint ses lettres de noblesse une fois le tournage accompli. Le Grand Prix à Cannes (en 1952) est amplement mérité.
    Spectateurs, pour une culture cinématographique complète.
    Accord parental souhaitable.
    PS : je pense que Disney s’est penché sur le perfide Iago de Shakespeare pour en faire le vil perroquet animé, copain de Jafar, dans « Aladdin » (1993).
    Caine78
    Caine78

    6 790 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2010
    Orson Welles a signé dans sa filmographie quelques oeuvre majeures et immanquables : incontestablement, cet "Othello" en fait partie. Si on pourra regretter un casting particulièrement fade (notamment quant à l'interprétation de Iago et de Desdémone, qui aurait mérité des acteurs pour le moins plus charismatiques et brillants que le très palot Michael McLiammoir et l'insipide Suzanne Cloutier), il faut reconnaitre que Welles semble avoir parfaitement compris l'univers de Shakespeare, tant l'ensemble apparait souvent démesuré, grandiose, excessif même, mais ne rendant alors que mieux cet univers de jalousie et de trahison si cher au dramaturge. Notons de plus que Welles nous offre quelques trouvailles de mise en scène particulièrement éclatantes, ne rendant alors que mieux cet impression de maestria et de brio qui domine durant tout le long du film. Bref, vous l'aurez compris, la réussite est définitive et quasi-totale : il ne faut donc en aucun cas se passer de cette oeuvre étourdissante et magistrale.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 095 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2009
    welles est un génie, si le film m'a semblé un peu plus compliqué que Macbeth dont j'avais lu la pièce avant et connaissait les tenant et aboutissants, Othello n'en reste pas moins un (très) bon film… Welles grand acteur, grand réalisateur, les 5 dernières minutes sont sublimes vraiment.
    Estonius
    Estonius

    3 462 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2017
    Sur le papier ça pouvait donner n'importe quoi : un jaloux compulsif manipulé par un méchant et qui tombe dans le panneau de façon tragique. Oui mais c'est du Shakespeare et de haute cuvée et en plus c'est Orson Welles qui s'y colle. Un Welles qui habite littéralement le personnage, un Iago tellement bien joué qu'on le déteste de suite, une Desdemone de rêve, une scène d'entrée d'une beauté à couper le souffle, des plans de folies. Que peut-on vraiment reprocher à ce film ? Peut-être les déclamations trop shakespeariennes aurait-elles pu être modernisé… non, ça ne gêne même pas ! L'un des chefs d'œuvre de Welles.
    cylon86
    cylon86

    2 544 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2014
    Après avoir adapté "Macbeth", Orson Welles revient à Shakespeare pour "Othello", la tragédie bien connue du Maure de Venise qui, dévoré par la jalousie insinué dans son cœur par le perfide Iago, ira jusqu'à tuer sa bien-aimée. Le tournage fut chaotique et interrompu pour des raisons de budget. Si parfois le manque de moyens se ressent dans la manière étourdissante dont le film est monté, cette contrainte ne fait que transparaître encore plus le génie de Welles qui à court de costumes, décide qu'une scène se déroulera dans des bains turcs. Son utilisation de la lumière et de ses décors (magnifiques, tantôt immenses, tantôt étroits) est un vrai bonheur visuel et sa mise en scène nous rapproche du personnage d'Othello, nous plongeant au cœur de ses tourments. Visuellement superbe, le film témoigne une nouvelle fois du talent de son réalisateur, qui se glisse à merveille dans la peau du personnage tourmenté. A ses côtés, Michael McLiammoir compose un très grand Iago tandis que Suzanne Cloutier apporte à Desdémone son joli minois.
    stebbins
    stebbins

    507 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juin 2008
    Ce qui est incroyable avec Orson Welles, c'est sa capacité à rendre son décor littéralement imposant et sa mise en scène magistrale. Othello est assurément l'un de ses plus grands films ( avec Touch of Evil ) en même temps qu'une superbe adaptation de William Shakespeare. Les trois personnages sont magnifiquement rendus : Iago le fourbe, Desdémone la lumineuse et Othello le crédule ( les mots me manquent pour qualifier la prestation d'Orson Welles ). Il s'agit bien entendu d'une tragédie, l'idée de fatalité étant présente dès les premières images. A mon sens, ce film est un véritable chef d'oeuvre, au lyrisme authentique, sublimé par la poésie shakespearienne qui en émane. Je ne trouve pas grand chose à redire tant l'interprétation, la réalisation, le scénario et les dialogues sont agencés de manière parfaite ( il faut savoir que le tournage d'Othello s'est étalé sur trois années consécutives et qu'il s'est effectué dans plusieurs pays : Italie, Maroc, etc...). Un film colossal qui a obtenu la Palme d'Or en 1952. Un chef d'oeuvre.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    80 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2016
    Film américain d'Orson Welles, 1952
    Adaptation de la pièce de Shakespeare

    Le texte semble respecté. Un général d'armée Maure, à Venise, se marie, en cachette, avec une jeune fille (Desdémone) malgré le père de celle-ci, sénateur. Or son aide, Iago, ne veut en fait, par haine et jalousie, que du mal à son maître, et fera tout pour que celui-ci doute de la fidélité de sa jeune épouse. Il le croira. Il tue alors sa femme. spoiler: Et... (Tout le monde connaît l'horrible fin...)


    Chef d'oeuvre de Welles. Une mise en scène formidable, dans des décors étonnants, une réalisation expressionniste avec une superbe photographie en noir et blanc. Prises de vue, mouvements de caméra, angles surprenant, acteurs exceptionnels : le début du film en cela est éblouissant.
    jeremie747
    jeremie747

    45 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mai 2010
    Quand on voit la première scène de ce film, on comprend que plus jamais il ne sera nécessaire de tourner Othello car il sera impossible de faire mieux. Le film commence par les funérailles d'Othello et Desdémone. On y voit le cortège défiler sur les murailles de la citadelle, ombres dans la clarté aveuglante du jour, comme signe du deuil le plus profond : ce ne sont pas les habits qui sont noirs, ce sont les âmes, les êtres eux-mêmes. C'est un film au noir et blanc somptueux, baroque, un film sur l'amour, la jalousie, la tolérance. Orson Welles s'attaque à l'une des oeuvres les plus magnifiques de Shakespeare et ajoute à l'extrême poésie du langage une exceptionnelle puissance visuelle et une musique hallucinée, solennelle et poignante, soutenue par le bruit des vagues, quasi permanent. On est transporté, fasciné, ému par cet amour gâché par le ressentiment et la vanité d'un homme, des hommes.
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    45 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mai 2014
    Mon deuxième Welles après Le Criminel que j’adore, et c’est un grand film. Je n’ai pas lu la pièce de Shakespeare, mais le film m’a donné envie de le faire, et je connaissais sommairement l’histoire d’Othello.
    C’est une tragédie shakespearienne brillante, doté d’une mise en scène juste énorme, Welles est vraiment un dieu à ce niveau-là, je ne sais pas comment il atteint un tel niveau mais c’est génial, et ce tout le long du film.
    Mais ce qui retient encore une fois l’attention, c’est Welles lui-même, qui est un putain de grand acteur, il a un charisme de fou, que ce soit ici en Othello ou bien en tant que criminel nazi il a une classe incroyable à chaque fois. Je pense qu’il peut jouer pas mal de rôles différents sans que ça choque, passer facilement de l’un à l’autre. Là, il est à la fois touchant, émouvant et profondément inquiétant, tout comme le personnage de Iago.
    Tout le film est brillant, mais le début et la fin sont particulièrement marquants. Le début, c’est cette veillée funèbre magnifique, avec une sublime musique. Et la fin, que le spectateur attend depuis le début du film (s’il connait un minimum l’histoire) n’est pas moins belle, tendue, le personnage de Welles devient de plus en plus fou, cet étranglement avec un drap qui recouvre le visage de sa femme, tel qu’on dirait déjà un fantôme, c’est une image assez extraordinaire. Surtout que la photo fait plus que flatter la rétine. Et puis toute la fin est superbe de manière générale, comme ce plan en plongée où on ne distingue dans l’obscurité que le visage de Welles, à la fois victime et bourreau.
    Y a pas à dire, Welles est un dieu, un vrai, une légende.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2016
    Orson Welles, qui interprète aussi le rôle titre, adapte brillamment la pièce éponyme de William Shakespeare, auteur auquel il était particulièrement attaché. Tout est parfaitement réussi : la direction d'acteurs, les décors d'Alexandre Trauner, la lumière – un noir et blanc superbe. Et surtout, impossible ne pas tarir d'éloges sur cette mise en scène somptueuse, géniale et regorgeant d'innovations, qui fait prendre à cette terrible histoire de trahison une force toute particulière. Un chef-d'œuvre.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 645 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2014
    À la fin des années 1940, quand il veut s'attaquer à Othello, sa deuxième adaptation shakespearienne après Macbeth (1948), Orson Welles est complètement grillé à Hollywood. Il part s'établir en Europe pour retrouver l'indépendance qui était sienne à ses débuts, lors de la conception de Citizen Kane (1941). À cette époque, la RKO avait accueilli à bras ouverts (et couvert d'or) ce wonder boy du théâtre et de la radio, lui proposant de tourner un premier long-métrage de cinéma en ayant la mainmise sur tout : scénario, réalisation, interprétation, production, montage... Une liberté créatrice qui n'a pas survécu à l'insuccès public de Citizen Kane (malgré un succès critique). Et qui s'est amenuisée au fil des années, au fil des échecs commerciaux (La Splendeur des Amberson, La Dame de Shanghai...) et autres projets ruineux avortés (It's All True...). Pour Othello, Orson Welles change donc d'horizon, redevient homme-orchestre, mais peine à financer son film. Il lorgne du côté de l'Italie, de la France et du Maroc (alors colonie française) et injecte ses cachets d'acteur dans la production. Ça ira cahin-caha. Le tournage et le montage, souvent interrompus et repris, s'étaleront entre 1949 et 1952, avec toutefois une belle récompense au final : un Grand Prix au festival de Cannes 1952 (la plus haute distinction à une époque où la Palme d'or n'existe pas encore). Mais le film semble conserver quelques séquelles de ces tournage et montage chaotiques, par certains côtés un peu décousus ou elliptiques de la narration, surtout au début. Le doublage de certains interprètes (Suzanne Cloutier, Robert Coote...), la postsynchronisation des voix et l'ajout d'une musique trop claironnante n'ont pas eu non plus un effet très heureux à l'écran. Mais tout le reste est particulièrement inspiré. À commencer par la réalisation qui creuse le sillon esthétique inauguré dans Macbeth : noir et blanc très contrasté, jeux expressionnistes entre ombre et lumière, cadrages et lignes obliques, plongées et contre-plongées impressionnantes, gros plans saisissants... Bref, il y a là toute une esthétique de la déstabilisation, une belle illustration du jeu sur les apparences, sur la vérité et le mensonge, la raison et la folie. En jaillit un lyrisme puissant, notamment dans la scène initiale des funérailles, reprise à la fin. Ce lyrisme puissant doit aussi beaucoup à l'interprétation d'Orson Welles himself. Quelle tête ! Quelle voix ! Et dans un registre fourbe et scélérat ("Je ne suis pas ce que je suis"), l'interprétation de Micheál MacLiammóir, grand acteur de théâtre irlandais, n'est pas mal non plus. Les décors naturels monumentaux (la citadelle marocaine de Mogador, censée représenter une forteresse à Chypre) et les décors conçus par Alexandre Trauner ajoutent à l'ampleur de ce film qui demeure l'une des meilleures adaptations de Shakespeare au cinéma et l'un des plus beaux drames de la jalousie, ce "monstre aux yeux verts qui nargue la proie dont il se repaît".
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 juillet 2007
    Belle adaptation d'une oeuvre Shakespearienne où trahison et amertume, dans la plus extrême de leurs significations se substituent à l'amour dans le plus lyrique des poèmes possibles. Un amour ennivrant pour une démence qui le sera tout autant. Orson Welles joue beaucoup avec ombres et lumières, montrant Othello dans ses moments de doute à la limite entre clarté et obscurité, puis totalement dans la pénombre durant sa folie morale. De même, la scène de la promenade, durant une discussion entre le général et son officier, fourbe et cupide, ainsi que les poursuites dans la citerne portugaise, sont d'une beauté visuelle incomparables. Et que dire de ce début de film, où les coups de tambours accentuent funèbrement la terrible tragédie du Maure de Venise et de la belle Desdémone.
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