Si le but de ce film est de nous écoeurer en nous montrant les méfaits des traffics de la cocaïne, il est parfaitement réussi. Néanmoins, on ne se sent pas vraiment concerné. Les acteurs ne font pas ressentir une véritable émotion, et c'est ce qui pose un certain handicap au film.
Avant de jouer James Bond, Daniel Craig éclaboussait ce film de sa classe et de son charisme alors que Matthew Vaughn surprenait son monde par sa réalisation stylée et bien rythmée. Plus qu'un bon divertissement, "Layer Cake" est un surprenant film de gangsters qui ne cherche d'excuses à aucun de ses personnages (personnages au demeurant très intéressant comme le mysterieux Eddie ou la pathétique Duke) le tout avec une légère touche d'humour anglais. Mention spéciale au casting composé de vraies "gueules" de cinéma (Daniel Craig donc mais aussi Colm Meaney, Michael Gambon, Marcel Iures, Ben Wishaw...)
Film de gangster britannique tiré du roman du même nom, L4yer cake a ses bons et ses moyens côtés. Mattew Vaughn producteur, réalise son tout 1er film avec une virtuosité impressionnante. Des idées de transistions, des points de vues adoptés, de larges mouvements de caméras qui rendent le film trés attrayant et surtout scotchant. Le montage crée un rythme soutenue élégant et non barbare. Vaughn donne à son film une forme classique et cadré non dénué d'intérêts. Je dis ca car souvent le classicisme est négligé alors qu'il peut se révéler admirable comme là dans Layer Cake. Les défauts selon moi, est l'histoire et les personnages. Histoires de gangsters comme on a beaucoup vu, aucuns renouvellements de ce côté çi. Les acteurs adoptent parfois un ton jouant sur le comique de leur caractères respectifs (le mec violent, le débile, le petit malin, l'égocentrique...) qui nous rappelle quelques Snatch and cie° et à d'autres moments, le ton est plus serieux et là le film veut jouer sur la même marche que les grands classique du gangstérisme, il se plante des 2 côtés car au finale on ne sait quel est l'esprit dominant du film. Daniel Craig peut enfin lancer sa carrière grâce à un rôle taillé sur mesure dans lequel il peut montrer toutes ses qualités. Pour une fois, la cupidité du bandits est à peu prés effleuré dans un film du genre, voir la comparaison avec le "layer cake". L'absolue appât du gain est évoqué clairement par moment. Un acteur à la hauteur, une réalisation de haute qualité et une fine couche d'explication à tous ça font de L4YER CAKE un film reccomandable.
Nul doute que si Daniel Craig n'avait pas plus tard incarné le nouveau James Bond, Layer Cake serait passé complètement inaperçu. Il ne suffit pas, avec certes quelques effets de styles réussis dans ce film, d'essayer de faire du sous-Ritchie, du sous-Scorcese, et que sais-le encore, mais encore faut-il au départ un bon scenario, et dans le cas présent, une bonne adaptation. Sur ce plan, le film est complètement raté : jamais vu une intrigue aussi bordélique, une narration aussi naze, bref c'est totalement imbitable, et comme en plus le réalisateur en rajoute sans cesse des tonnes dans les pseudo-rebondissements, c'est insupportable. Reste que Daniel Craig est pas mal dans ce film.
Dommage que ce film soit passé inaperçu !!! Vraiment bien : un bon scenario, de tres bons acteurs et une réalisation au top niveau !! on ne s'ennuit pas une minute ....
Peut être un peu surfait par rapport à sa réputation, Layer Cake n'en reste pas moins un assez bon film, développant quelques idées relativement originales, dynamité par une mise en scène parfois légèrement excessive, mais aussi parfois inspiré, et quelques idées sont très créatrices d'un point de vue esthétique. Dommage alors que le scénario soit un peu lamabiqué, même si lui aussi à l'intelligence de ne pas tomber dans la facilité ou dans les clichés. Daniel Craig livre quant à lui une honnête performance, mais se fait voler la vedette par Michael Gambon, qui crève l'écran dans un second role. Bref, peut-êtr pas aussi biern qu'on aurait pu l'espérer, Layer Cake reste tout de même un film de relativement bonne qualité.
Voila une belle surprise que ce "Layer cake" polar moderne et branché, à des kilomètres de la roublardise et de la beauferie de Guy Ritchie, qui ne se relèvera jamais du succès de "Snatch"... Bien interprété, bien filmé, bien rythmé mais peut-être un peu trop complexe, cette histoire de drogue aussi divertissante que percutante rappelle, c'est évident, un Scorsese, "Mean Streets". Des travellings aux flash-back en passant par la citation directe de l'arrivée au ralenti de la fille dans la chambre de Craig sur l'air de 'Gimme shelter' des Stones, comme au début de "Mean Streets" avec Robert DeNiro... C'est le principal reproche du film, ne pas trouver une véritable identité, piquant un peu par ci, un peu par là, pour se forger une esthétique saisissante mais un peu trop recyclée pour être parfaitement honnête. Daniel Craig est l'éclatante révélation de ce film finalement très attachant. Son charisme naturel et son élégance sont les deux atouts principaux de ce "Layer Cake". Et Matthew Vaughn, le metteur en scène, peut se targuer d'avoir signé un petit polar bien cool et nerveux. Vivement la suite.
Un film noir british vraiment sympa, que Daniel Craig porte quasiment à lui tout seul sur ses (grosses) épaules. Malgré la profondeur de certains personnages à peu près équivalente à celle d'un utérus, on prend beaucoup de plaisir à suivre ce joyeux bordel bien orchestré mêlant gangsters râtés, businessmen et mafieux bien clichés comme il faut. Les rebondissements sont là, la réalisation est convaincante et la bande son est de toute beauté. Malgré quelques baisses de rythme dans le second tiers du film et des passages qui auraient gagné à être retirés pour l'adaptation au grand écran (ou narrés plus clairement), on passe un très bon moment et le film pose les bonnes questions (faut il à tout prix vouloir contrôler son destin ? le prix à payer sera cher). A voir plusieurs fois pour en tirer le melileur.
Prémisse au choix de Daniel Craig pour le rôle de James Bond, ce film au scénario banal sait se mettre en valeur par l’interprétation juste de ses personnages. Craig, très classe, a une allure sans pitié et on se prend au jeu de son existence trouble mais passionnée. Ses adversaires, mentors et associés occasionnels, nous présentent un tableau coloré de la mafia anglaise. Parfois un peu embrouillant, ce film reste très plaisant. Sympathique.
Le cadre se met très bien en place en début de film, avec une atmosphère particulière. Pour moi ça fonctionne, et je n'ai pas trouvé ça particulièrement prétentieux. En ce qui concerne la mise en scène, je ne la trouve pas géniale, mais ça passe. En revanche, l'énorme faiblesse, que les critiques soulignent peu, c'est le scénario ! Mais c'est à n'y rien comprendre ! Certains mettent 4 étoiles à un film qu'il est impossible de comprendre! Quelle note mettent-ils à un chef d'oeuvre alors? Tellement d'intrigues se mèlent qu'on s'y perd au moins 40 minutes avant la fin. J'ai arrêté là en ce qui me concerne. Quant à Daniel Craig, il est fade. Ne vous fiez pas aux critiques, ce film est une fausse bonne surprise.
Scénaristiquement, il faut s'accrocher: c'est complexe! Disons qu'il y a beaucoup de noms à retenir... Visuellement, c'est une réussite à tous les niveaux. Matthew Vaughn a bien fait de passer dérrière la caméra, qu'il manie en virtuose. Il galvanise le sujet, le dépoussière, le rend accessible, pas barbant, un brin rock'n roll... Daniel Craig est impeccable en malfrat dépassé par les événements. C'est impayable! Bref, un sacré bon divertissement, mêlant action, espionnage, beuverie et poisson congelé... sans oublier le fer à repasser, bien sûr. Une réussite, dans le genre.