Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
gandalf001
18 abonnés
952 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 14 mai 2013
Le précédé qui consiste à réaliser l'action d'abord puis l'explication après est fatiguant même s'il permet de surprendre. Il y a beaucoup trop de personnes dont on ne connaît pas bien leur rôle dans l'organisation et leurs relations avec le personnage principal. Une deuxième visualisation du film serait donc nécessaire.
Scénaristiquement, il faut s'accrocher: c'est complexe! Disons qu'il y a beaucoup de noms à retenir... Visuellement, c'est une réussite à tous les niveaux. Matthew Vaughn a bien fait de passer dérrière la caméra, qu'il manie en virtuose. Il galvanise le sujet, le dépoussière, le rend accessible, pas barbant, un brin rock'n roll... Daniel Craig est impeccable en malfrat dépassé par les événements. C'est impayable! Bref, un sacré bon divertissement, mêlant action, espionnage, beuverie et poisson congelé... sans oublier le fer à repasser, bien sûr. Une réussite, dans le genre.
On savait le cinéma anglais discret mais doué, ne sortant la majorité de ses films que pour impressionner et accéder au statut de culte auprès des cinéphiles. Que ce soit la comédie loufoque avec Snatch, le film-choc avec Trainspotting ou encore le film de zombies avec Shaun of the Dead, le succès est quasiment à chaque fois au rendez-vous. Avec Layer Cake, le producteur des films de Guy Ritchie passe pour la première fois à la réalisation, suite au désistement de Ritchie, et réussit à laisser bouche-bée pour un premier passage derrière la caméra. Le scénario est aussi inventif que respectueux des codes du genre, affichant une galerie de personnages tous plus attachants les uns que les autres. Dans le premier rôle, un Daniel Craig alors méconnu du grand public mais classieux au possible, démontrant déjà que le rôle de l’agent 007 était fait pour lui. Cet antihéros sans nom qui se retrouve dans un engrenage démesuré est sujet à une mésaventure des plus improbables. La réalisation somptueuse et stylée de Vaughn ainsi qu’une B.O. des plus majestueuses ajoutent un plus à une histoire déjà bien rocambolesque, agréable et prenante. Bref, Layer Cake est la réponse sérieuse à Arnaques crimes & botanique et un coup de poing aux polars du genre, le long-métrage étant frais, élégant et cool au possible.
Un scénario béton, avec d'excellents grands petits acteurs anglais. Tout cela servi filmé par la caméra de Vaughn qui commençait déjà à s'amuser à l'image, à l’expérimenter, une réalisation intéressante (esthétiquement superbe, jeu entre le montage alterné et parallèle...) et intense donc, qui posait les bases d'un réalisateur qui allait nous montrer plus tard son talent dans de tout autres genres !
Un très bon polar comme les anglais savent si bien nous les servir. Le casting est bon, l'ambiance réussit, les twists s'enchainent avec simplicité... Que demander de plus ?
Très bon film de Vaughn ! L'interprétation de Daniel Craig est excellente, la mise en scène également ! Un très bon polar qui nous tient en haleine. Les personnages hauts en couleur sont attachants et la BO est géniale ! C'est le 1er film de Vaughn et ce dernier nous offre une production très honorable ! Un film à voir tout simplement !
En apportant une touche décalée, un génial polar à l'anglaise construit sur un modèle proche de "Snatch". Les personnages sont bien dessinés, attachants malgré le fait que ce soit des "méchants", les acteurs sont plutôt bons, l'intrigue est astucieuse. Un must dans le genre.
Au début le réalisateur prend bien soin de nous expliquer gentiment le rôle de Craig dans cette affaire mafieuse afin que l'on comprenne tout. Hélas il perd ses bonnes résolutions en route et le film ne tarde pas à devenir confus à ce point qu'on ne sait plus où on en est, qui est avec qui, qui est contre qui, qui trahit qui. Quand un bouquin est trop compliqué on peut revenir en arrière ou prendre des notes. Seulement le cinéma ne fonctionne pas comme ça et quand on est perdu on est perdu. Donc à part Craig, très élégant et deux ou trois scènes réussies, ben c'est raté.
Un film de gangster "petites frappes" qui essaient de devenir grands un peu comme dans les premiers films de Guy Ritchie. C'est très réussie même si cela n'arrive pas tout à fait au même niveau que "arnaques, crimes et botaniques" ou de "snatch". Il n'y a pas assez d'humour alors que le film est pourtant traité avec une certaine forme de légèreté dans sa mise en scène. D'ailleurs Guy Ritchie devait tourner ce film avant de partir sur un autre projet. Les acteurs sont excellents dont ce Daniel Craig que j'ai connu ici et dont je pensais le plus grand bien quand tout le monde le descendait avant de l'avoir vu dans James Bond. Le scénario est excellent et certaines scènes sont cultes (Le coup du sniper dans le jardin public au côté de D. Craig!). Vraiment à voir pour les amoureux du genre comme moi.
Le film de mafieux comme on les aime, avec une galerie de ganaches qui font bien peur, des règlements de comptes en cascades et enfin des bastos qui volent dans tous les sens. C'est dynamique, intelligent, prenant, réaliste. La petite pointe d'humour british est délectable. Daniel Craig campe un personnage intéressant, certes plus malin que la moyenne, faut quand même pas déconner, mais aussi et surtout profondément humain, capable de commettre des bourdes ou d'appeler à l'aide sa chère môman avec une voix aiguë. Je ne connaissais pas le nom de Matthew Vaughn avant de voir ce film, sa réalisation m'a complètement charmé. Je serais presque prêt à lui faire un enfant, c'est dire. L'accompagnement musical est particulièrement bien choisi, avec bien évidemment Craig Armstrong en tête, film britannique oblige. J'applaudis des deux mains.
Un bon film comme je les aime : une histoire de gangsters avec plusieurs intrigues qui se croisent. La mise en scène est de bonne facture avec une excellente BO, le scénario est très bien écrit et Daniel Craig est excellent en dealer qui reste humain avant tout. La fin est brutale et surprenante.