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Florian Malnoe
123 abonnés
557 critiques
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1,5
Publiée le 10 janvier 2017
Quand j'ai lancé le film j'étais loin de m'attendre à un film à la Guy Ritchie. Et qu'elle ne fût pas ma déception quand j'ai constaté que Vaughn était loin d'avoir son sens de la mise en scène et son talent pour la joute verbale. Ici, c'est brouillon, pas drôle et singulièrement plat et lent.
Très déçu alors que la bande annonce vendait un bon film d'action. La narration est pénible, le rythme est lent et le final à pleurer. Seul Daniel Craig est à la hauteur. A éviter de toute urgence...
So british, ce polar relativement récent (2004 si je ne m'abuse) met en scène le nouveau James Bond qu'est Daniel Craig dans une histoire assez abracadabrantesque de gangsters et flics corrompus qui sortent les gros flingues pour garder le pouvoir sur le marché (qui sera légal dans le futur d'après le réalisateur) de la drogue... Ajoutez à cela une jolie fille qui sort la petite tenue, deux-trois scènes spectaculaires et bien sûr un peu d'humour et vous obtenez un cocktail 100% pur genre qui aurait dû s'avérer explosif. Qui aurait dû... A dire vrai, la première demie-heure est réussie ; certes, on ne sort pas du consensus (voix-off, montage rythmé, musique très présente, personnages charismatiques et bons mots) mais "Layer Cake" a durant ces instants le mérite de réussir ce qu'il tente, mieux encore ce qu'il revendique. Tout cela part donc à deux cent à l'heure si bien que l'on se retrouve ensuite le postérieur entre deux chaises, ennuyés notamment par des blabla inutiles. "Fuck, fuck, fuck" répètent incessamment nos protagonistes. Et après ? Ben on sombre dans le sous-Tarantino (qui n'est lui-même pas un génie) en essayant vainement de pomper le ton de ses polars décalés. Alors, toute la machine se met à tourner à vide et notre attention se voit progressivement détachée d'une intrigue peut-être pas inintéressante mais pas franchement passionnante non plus. En fait, même si les interprètes sont relativement convaincants, on arrive au générique avec la désagréable sensation d'avoir déjà vu cent fois le même film. D'accord c'est rigolo, d'accord c'est sans autre prétention que de divertir mais bon dieu que ça traîne ! Et que la réalisation se veut racoleuse, faussement dynamique ! Du recul sur le genre et une volonté de rendre hommage à quelques classiques tout en pondant un divertissement de qualité (à peine) supérieure à la moyenne ne suffisent pas à faire un bon film : la preuve avec ce "Layer Cake" un peu mou et donc décevant. Peut mieux faire.
A croire que Layer Cake soit sponsorisé par les dealers tellement ça a l'air cool de dealer de la coke bon tu risques plus de taule qu'un violeur mais si tu te fais pas choper c'est trop cool et puis les consommateurs ils cherchent que du bonheur. Layer Cake qui se la joue cool peut-être trop à tel point qu'en moins d'un quart-d'heure ce film m'a saoulé ; on se la joue Tarantino ou Ritchie (2 réalisateurs dont je ne suis pas totalement fan). Bon bref un petit film sans intérêt.
On ne saura jamais son nom. Le héros de ce petit polar british bien ficelé est un type très discret. Et pour cause. Trentenaire élégant et ambitieux, il ne diffère des jeunes loups de la City que sur un point : son business à lui, c'est le trafic de drogue. A partir d'une trame assez classique, Matthew Vaughn brode un entrelacs divertissant et complexe de fausses pistes et de trahisons gigognes, avec petits trafiquants, criminels de guerre serbes et « parrains » rivaux. Autres points forts : excellent casting, bande son étonnante et une fin surprenante.
Un polar brillant. La mise en scène est élégante, soignée et énergique. Très bien rythmé avec un montage parfait, l'histoire est assez fascinante et attachante pour une plongée inhabituelle dans le milieu de la mafia anglaise. Bien que vivant dans une totale immoralité les personnages ont la classe. Un thriller épique et crépusculaire aux allures de Scorcese. Daniel Craig, le futur James Bond, très charismatique, occupe l'écran avec une belle présence. De belles images léchées et une superbe bande-son ne gâchent rien à l'affaire. Excellent film.
Matthew Vaughn réalise avant les Kingsman ou les Kick-Ass, un excellent policier totalement british. Guy Ritchie, réalisateur de Snacth , n'aura rien à rougir de cet excellent "Layer Lake" aux situations cocasses de gangsters se livrant à une guerre sans merci. Daniel Graig est convaincant en cerveau dans la guerre des stupéfiants. Petite perle à voir.
1ère réalisation de Matthew Vaughn, "Layer Cake" laissait déjà deviner le réalisateur talentueux et énergique qu'il allait devenir. Pour autant, j'ai eu l'impression de voir un film de Guy Ritchie, à la "Snatch" ou "Arnaques, crimes et botaniques". En effet, il y a beaucoup de sa patte dans ce film : des anglais, des mafieux, de la drogue, des malentendus, des histoires qui s'entrecroisent, une réalisation dynamique ... Puis j'ai appris qu'à l'origine, c'était Ritchie qui devait le réaliser et tout s'est éclairé.
Attention, tout ceci est un compliment : Matthew Vaughn a réalisé un film de gangster vraiment sympathique, avec des personnages qui ont une épaisseur, parfois un peu old school.
Daniel Craig y apparaît alors qu'il n'était pas aussi musclé qu'aujourd'hui. C'est une bonne chose parce que cela permet de se concentrer un peu plus sur son visage et donc forcément sur son jeu. Il y incarne un gangster intelligent mais manipulé et pas forcément aidé par ses fréquentations.
Son personnage est intéressant parce qu'il montre sa façon de travailler et souhaite surtout se retirer, ce qui lui donne une certaine humanité.
Mais "Layer Cake" n'oublie pas non plus d'être drôle : il y arrive par moment.
Bien sûr, tout n'est pas rose et il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'une 1ère réalisation : certains personnages secondaires sont par exemple peu mémorables et des flottements existent. Mais, c'est un très bon démarrage de carrière.
Peut être un peu surfait par rapport à sa réputation, Layer Cake n'en reste pas moins un assez bon film, développant quelques idées relativement originales, dynamité par une mise en scène parfois légèrement excessive, mais aussi parfois inspiré, et quelques idées sont très créatrices d'un point de vue esthétique. Dommage alors que le scénario soit un peu lamabiqué, même si lui aussi à l'intelligence de ne pas tomber dans la facilité ou dans les clichés. Daniel Craig livre quant à lui une honnête performance, mais se fait voler la vedette par Michael Gambon, qui crève l'écran dans un second role. Bref, peut-êtr pas aussi biern qu'on aurait pu l'espérer, Layer Cake reste tout de même un film de relativement bonne qualité.
Matthew Vaughn a décidément un style très intéressant et il le prouve d'emblée avec cette première réalisation déjà très maîtrisée. On a souvent l'impression de voir du Guy Ritchie, disons du sous Guy Ritchie, avec un humour tout british et surtout une mise en scène décalée et nerveuse, du moins pendant la première partie. Ensuite les enjeux se découvrent et on passe du polar fun au thriller le plus sombre, malheureusement l'intrigue constitue un vrai frein tant elle est alambiquée, on passe d'un plan à un autre sans transition, on a une multitude de personnages et un récit en mode capharnaüm. Difficile de suivre tout ça même si au final, on recolle les morceaux sans trop de difficultés, bien aidés par des interprétations au cordeau malgré un Tom Hardy bien trop effacé, Daniel Craig par contre assure un max. Un film de gangsters à deux vitesses, à la réalisation très soignée mais un tantinet abrutissant. Dans l'ensemble ça reste un bon film pour un coup d'essai et on se réjouit de voir apparaitre un brin de morale sur la fin. A voir.
Juste génial. Mené avec un rythme d'enfer, Layer Cake nous emmène dans un récit de gangster des plus originales. En bon partenaire de jeu de Guy Ritchie, Matthew Vaugh signe un film aux personnages loufoques et tordant tous au profit d'un scénario prenant et d'un fin imprévisible. On se laisse embarquer dans les bas fond de Londres. Même si quelques incohérences par si par là et une ambiance un peu trop poussé vers le loufoque pourrait en repousser quelques un. Mais bon sa serait boudé un certain plaisir.
il est dommage que ce film soit trop prétentieux. Le plus gros problème que jai rencontré est le « guyritchisme » pesant de la mise en scène, comme si chez nos amis anglais on ne pouvait plus faire de comédie noire sans du surplus de stylisation Cest du rajout artificiel selon moi, car ici ça napporte strictement rien au fond de lintrigue. A ce titre les 5 premières minutes pré-génériques sont truffées de jeux de montage, qui à mon sens ne peuvent modestement quamuser le spectateur le plus averti, mais en aucun cas le faire accrocher à luvre. Dans ces cas là celui-ci attend de voir si cette prétention esthétisante annonce ou non la couleur ! De là vient ma petite déception. La caméra agressive ne se repose que pour faire place à ce que jappelle du pur bavardage, et quand le scénario exige des séquences daction bizarrement tout sévapore puisque la caméra peine à donner du jus à ces séquences. On tend à être déçu aussi du jeu dacteur de Daniel Craig, qui se sauve la tête non pas par son interprétation mais par son beau rôle.
Des films british aussi bons, j'en veux encore! En effet, layer cake, s'impose comme un thriller bien réalisé, notamment grâce à une belle qualité de filmage et une belle bo très bien rythmée et impliquée dans le film. Pour ce qui est des acteurs, c'est bon aussi, en particulier Daniel Craig qui est très prometteur et que je me réjouis de voir en 007. Sinon l'action et l'ambiance sont présentes, un peu d'humour aussi, tout pour plaire quoi...