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mat niro
354 abonnés
1 826 critiques
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3,0
Publiée le 25 octobre 2020
Triangle amoureux à Menphis aurait pu être le titre de ce film sorti en 1985. La belle blonde, Laura (Dina Korzun) fait tourner la tête d'Alan (producteur de soul colérique), mais surtout de son fils Mickael, quand celui-ci vient lui rendre visite. Film américain indépendant, ce "Forty shades of blues" ne manque pas d'intérêt mais souffre de trop nombreuses lenteurs pour tenir la longueur. Le tout donne un résultat correct dans ce mélodrame porté par la révélation de l'époque, l'actrice russe Dina Korzun.
Laura, une belle immigrée russe a épousé Alan un producteur de légende bien plus âgé qu'elle. Ce pape de la soul sixties collectionne les récompenses et les jeunes conquêtes tandis que Laura s'occupe de leur petit garçon. Alan voit alors arriver Michael son fils aîné, issu d'un premier mariage. Cet homme est en proie au doute entre son couple qui bat de l'aile et son père tyrannique avec qu'il n'a jamais parlé ou réussi à s'affirmer. Laura et Michael se découvriront beaucoup de points communs jusqu'à avoir une relation. Ira Sachs, né à Memphis et passionné de blues rend hommage à sa ville et à la musique américaine. Il confie au grand Rip Torn un rôle puissant et complexe, une figure renommée de la scène musicale charismatique mais vieillissant dont l'amour qui l'unit à sa compagne décline inexorablement. Forty shades of blue rappelle les drames américains des années 70. La photographie de Julian Whatley est délicate et est perpétuellement tiraillée entre lombre et la lumière. Procédé mettant en relief lévolution psychologique des personnages, partagés entre regret et désirs, renoncement et espoir. Dina Korzun est une belle révélation, touchante, émouvante, troublante, et ses dernières scènes sont vraiment superbes et complexes. On peut néanmoins regretter une première partie peu intéressante et un poil longuette mais la mise en scène, les acteurs et le climat du film valent à eux seuls le déplacement. J'avoue que j'étais un peu perplexe après le film mais j'y repense souvent et je me rends compte après coup qu'il m'a bien plus marqué que ce que j'avais dis.
Frustration musicale au début de l'histoire, quelle drôle d'idée d'avoir coupé net un moment de concert soul très prometteur qui aurait constitué un baume ! Ensuite, on se scotche sur cette Russe à l'apparence froide transplantée à Memphis par un musicien qui pourrait être son père. Elle n'est pas si glacée que ça, sympa avec son fils et ses domestiques notamment,tolérante avec son vieux protecteur... Mais plus le portrait avance, et plus on est bouleversé ! Le couple que cette jeune femme forme avec le fils de son compagnon a quelque chose de magique qui continue de hanter du fait que l'histoire évite de se reporter 5 à 10 ans plus tard, on a tôt fait de croire que tout est rapé... alors que la vie a de ses tours ! Je trouve merveilleuse cette caméra qui tourne autour des situations quotidiennes, sans peur de filmer les vides autant que les pleins, le non-dit est capital... Notre gazelle slave, raide comme une poupée Barbie, bouillonne sous sa carapace, combien de temps se fera-t-elle violence pour modifier la trajectoire stoïque qu'elle s'est fixée (et les parcours du père et du fils sont-ils, du reste, plus enviables) ?... En tous cas elle n'en mène pas large avec ce fils craquant qui a peur de devenir père, et les débordements pour compenser dans le vide,ensuite, la laisse pantelante... S'il vous arrive, vous-même, de vivre pareils emballements, qui sapent les codes familiaux, sociaux, vous serez sensible à la douleur de ces trois personnages, décrite très minutieusement et avec beaucoup d'humanité, allez-y bien réveillé surtout.
Si c'est ça le meilleur du cinéma indépendant américain, on peut en conclure qu'il est tombé bien bas le cinéma indépendant américain. Ce film devrait être recyclé en pub pour vêtements féminins car l'actrice principale change de corsage, tee shirt, caracco, pull...environ toutes les 10 secondes. A part ça une belle histoire édifiante sur la brave fille russe qui a épousé un riche musicien yankee has-been, vieux, riche et pas beau, et qui évidemment tombe amoureuse du fils jeune, beau et pas riche. Aucun intérêt.
Les acteurs sont trop bons! Pour ça y a rien à dire! Une froideur omniprésente rend le film mystérieux et triste, à l'image de son héroine. Beaucoup d'ambiguité aussi, qui, certains peuvent le voir comme un bon côté, moi je trouve que ça détache un peu le spectateur. L'intensité est là c'est clair, mais est-ce pour la bonne cause? Y a des scènes assez fortes... mais il manque quelque chose à ce scénario que je ne saurai dire!
Dina Korzun, donne a elle seule les 2 points du film ( quelle actrice ! ). Pour le reste, jetez ce paté de cinéma indé aux études bac BTS, histoire de faire passer ce ramassis d'insipidité pour un "chef d'oeuvre incompris". Oeuvre donc volontairement somnanbulique entremelant l'impertinante bourgeoisie a l'infame carte du coeur. Forty shades of blue est une denonciation banale, qui s'avère sterile et profondement ennuyeuse. Un quotidien derangé et une histoire d'adultère vue et revue des centaines de fois..
On y croit pourtant lorsque les larmes se laisse entendre, mais .. BAM! On subit a chaque fois le malheureu coup de l'ascenceur emotif inexplicable et frustrant. L'oeuvre incomprise n'est plus a comprendre.. elle est simplement totalement en manque de maitrise d'elle-même. N'oublions pas que l'emotion et le caractère sont necessaire dans ce genre d'exercice ! Inutile, pour le moins.
L'histoire d'une russe anorexique qui a bien du mal à accepter son mariage avec un coureur plus vieux qu'elle quand elle voit arriver le fils bien plus beau et jeune, mais pas très fiable. C'est très chiant, en fait, non que la jolie moscovite ne soit laide, mais elle est tellement maigre et sous perfusion qu'elle fait peur pendant tout le film, et le propos est tellement simple sinon simpliste, qu'il n'y avait pas besoin d'un film entier pour le traiter, il suffisait d'une bonne demi-heure, et qu'on en finisse. La musique est pas mal, mais le grain de la pellicule est désagréable, et la caméra n'est pas forcément intéressante, c'est très typé art et essai.
Très beau film !! Je m'attendais à m'ennuyer ferme en lisant les critiques plutôt négatives mais j'ai été agréablement surpris !!J'ai adoré suivre l'histoire de cette femme malheureuse en ménage qui retrouve le sourire grâce au fils de son mari !! C'est touchent, c'est beau !!
Quand la lenteur a un sens, on peut essayer de l'analyser. Quand elle n'est que lenteur, le malaise s'installe, mais pas le bon. Pas celui que le film voudrait nous faire passer en tout cas. C'est le type même du film didactique dans lequel le scénariste et le réalisateur se sentent obligés de faire tout dire aux personnages pour bien tout expliquer sur les petits tracas de leur vie. Alors encore une fois, les dialogues, les éternels et interminables dialogues qui s'écoulent dans leur conventionnelle peinture du quotidien, restitution soporifique d'un quotidien inintéressant, tandis que rien de visuel ne s'annonce, ni rien de véritablement captivant. Filmer l'ennui revient à ennuyer. Un de ces films qui terminera à l'étude au bac spécialisé comme le chef-d'oeuvre incompris à analyser absolument. Beaucoup de plaisir pour qui s'y frottera. Mais pas pour le spectateur.
Belle interprétation mais un rythme trop lent pour passionner. Une histoire conventionnel mais filmé avec habilité et une mise en scène donnant aux personnages assez de profondeur pour séduire le public. Il aurait fallu quelques bons rebondissements pour donner à ce film un intérêt nettement supérieur.
Film lent et poignant, très maitrisé, sur l'histoire d'une femme qui au bout du compte va enfin prendre sa vie en main, au terme d'un huis-clos (ou presque) famillial sur le fil du rasoir : on retient son souffle d'un bout à l'autre. Le film est à l'image de son interprète féminine : fragile et touchant. Belle analyse aussi du rapport père fils et joli parallèle entre les deux plans séquences de début et de fin sur l'héroine marchant de dos (dans la fete) puis enfin de face, qui donnent au film tout son sens. Enfin du bon cinéma US, donc distribué en catimini ici, forcément...
Vraiment très déçu de ce film sans action,suspense ni sentiments. La femme semble bien jouer son rôle mais nous emmène sans cesse dans un monde obscure trop loin de la réalité. Je n'ai pas pu m'empecher de quitter la salle avant la fin.