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Un visiteur
4,0
Publiée le 3 décembre 2010
Carnival of Souls est un des chefs d'oeuvre du thriller: On ne sait pas si l'histoire est réelle ou se passe à l'intérieur de la tete de l'héroine. Quoique un peu long vers la fin, avec la foire aux monstres et une tension un peu toujours au paroxysme.
Trois jeunes femmes en voiture font la course contre des jeunes gars, l'auto tombe dans le fleuve. Mary finit par sortir de l'eau (plan magnifique). Elle quitte la ville car elle a trouvé un emploi dans une église pour jouer de l'orgue. Elle arrive dans ce lieu inconnu et est la proie d'apparitions terrifiantes. "Le carnaval des âmes" ressemble à un épisode de La quatrième dimension teinté de visages d'épouvante façon cinéma muet (yeux noirs, peau blanche). Il y a un décalage assez charmant entre certains plans qui frappent par la beauté de leur franc réalisme et d'autres par un certain amateurisme . On passe par divers phénomènes d'étrangeté, comme dans la série... à découvrir plus pour le plaisir des yeux, on est dans l'épouvante d'art, plus que pour l'intrigue elle-même qui souffre de quelques longueurs.
Pas un chef d'oeuvre ni un film culte mais une curiosité cinématographique.Unique film du réalisateur et tourné avec un budget derisoire il réussit à captiver par son ambiance entre cauchemar et réalité à tel point qu'on a l'impression de regarder un film tourné par un David Lynch débutant. La fin est surprenante et ChristIan Pétzoldt s'en est largement inspiré pour son excellent "Yella" qui pourrait presque faire figurer de remake détourné.Non sans défaut mais intéressant
Le "Carnival of Souls" de 1962 (qui n'est pas la version présentée ici par allociné, mais bien celle évoquée dans les topics du forum) est une oeuvre majeure du cinéma fantastique des années 60, du calibre des "Innocents" de Jack Clayton ou de "La maison du diable" de Robert Wise, jouant comme eux non sur les gros effets spéciaux en carton-pâte mais sur la subtilité psychologique et l'étrangeté de l'ambiance sonore et visuelle. Incontournable pour comprendre où des cinéastes comme Roméro (la nuit des morts-vivants) ou Lynch (Lost Highway) ont puisé, très probablement, une partie de leur inspiration.