La Fièvre du roller : les secrets du tournage

Apparus au milieu des années 70, les Roller Rinks ont longtemps accompagné la mode du Disco. Alternatives bien plus économiques que les patinoires, ils rassemblaient des centaines de jeunes venus patiner au son de la musique de l'époque. Véritable phénomène de société aux Etats Unis, ils ont aussi fleuri en France, popularisés notamment par La Boum en 1980. Le réalisateur Malcolm D. Lee a lui-même fréquenté les Roller Rinks : " Les Roller Rinks étaient le point de ralliement de tous les jeunes d'une ville. Ils s'y retrouvaient pour passer du bon temps en musique. J'ai moi-même beaucoup fréquenté ce genre d'endroits. Même nos parents les appréciaient parce que cela nous évitait de traîner dans les rues. "

Dans La Fièvre du roller le jeune rapper Lil' Bow Wow tient son deuxième rôle au cinéma. Il s'était déjà fait remarquer sur grand écran en 2002 dans Magic baskets où il incarnait un jeune adolescent devenant champion de basket grâce à une paire de chassures magiques.

Pour assurer l'entrainement des personnages principaux, les producteurs ont fait appel à l'un des pères du Roller Disco, Bill Butler : " Tous ont suivi un entraînement quotidien de quatre à six heures, explique-til. Mais souvent, même quand ils avaient fini, ils restaient pour continuer à essayer de mettre des trucs au point ! C'était aussi physique que drôle. Pour le film, ils devaient pouvoir accomplir certaines figures assez risquées. Lorsque vous avez plus de cent gamins lancés à presque 50 km/h sur l'anneau de patinage et qu'au milieu de tout ça, il y a des caméras qui filment et des comédiens qui exécutent des figures, il faut beaucoup de coordination et d'entraînement. "