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dralnar
19 abonnés
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0,5
Publiée le 19 avril 2008
Film policier long et sans rythme. On aurait pu s'attendre a ce que Fincher crée à nouveau quelque chose de surprenant a l'image de l'atmosphere de Panic Room ou encore Seven, mais on a droit a un policier des plus classiques avec des acteurs pas capable de donner vie au film. A Oublier...
Film raté de bout en bout. C'est une torture pour le spectateur. Les histoires s'imbriquent les unes dans les autres sans qu'on y comprenne, la plupart du temps, quoi que ce soit. On commence à reprendre le fil, et voici un nouveau personnage, un autre indice, un autre lieu, une autre énigme, le tout mal expliqué, démarrant sur les chapeaux de roue. La copine du dessinateur tombe comme un cheveu sur la soupe. D'où vient-elle, qui est-elle ? Peu importe, pas le temps de le dire, pas que ça à faire, vous comprenez... Le sommet est atteint à la fin, quand on découvre que tout ce bazar ne mène à rien. Après plus de 2 h 30 à être balloté en tout sens, on découvre, pantois, une fin bâclée par un texte de conclusion qu'on n'oublie pas cependant - par souci de cohérence ? - de faire défiler bien vite. C'est une sorte de "Dahlia noir" en pire, interminable, fourre-tout, casse-tête, racoleur, à la violence pornographique inutile (le meurtre au couteau, par exemple). En plus, c'est mal filmé. On en sort mal à l'aise, et furieux d'avoir ainsi perdu son temps.
Ce film se base sur l'histoire vraie du tueur en série nommé le Zodiac. Le film était assez fidèle à la réalité et n'était pas contaminé par le style de cinéma Hollywoodien malheuresement le problème, ce n'est pas la longueur du film, mais plutôt la confusion du scénario et les motivations du personnage principal qui ne sont pas claires. L'époque est parfaitement recrée, mais pas assez pour faire oublier pour réellement nous intéresser. La bande-annonce laissait croire à un suspense, mais on perd le fil tellement le film est encombré de détails inutiles et de longueurs. Un film mauvais dans sa filmographie presque parfaite.
La comparaison avec le cultissime Se7en est inévitable, tant Zodiac s'avère en être la parfaite antithèse. A la structure compacte du premier s'oppose la narration filandreuse du second, championne de l'ellipse à répétition ; à la photographie sombre et sordide du film de 1995 répond la lumière fadasse et quelconque du film de 2007... Et pourtant Se7en et Zodiac partent d'un postulat particulièrement similaire : une enquête rondement menée autour d'un tueur en série. Le problème, c'est que regarder le sixième long métrage de David Fincher est aussi excitant que de remplir de la paperasse administrative un dimanche après-midi pluvieux. Le spectateur se retrouve vite exclu de la procédure, de cette interminable succession de chapitres comblés de dossiers, de lettres et de croquis en tous genres. Long et mou comme pas deux, Zodiac est assurément le film le plus rébarbatif de David Fincher, un faux-thriller qui ne cherche jamais à être intéressant et qui ronfle péniblement devant comme derrière la caméra. A ce niveau, cela relève plus de la punition que du divertissement. Ennuyant à mourir.
il faut être honnete et dire que le film est long est un doux euphénisme on n'avance pas d'un pouce en 2h30 d'enquête. je suis toujours indulgent et j'accorde 2 étoiles car les années 70 sont bien retranscrites mais c'est vraiment un supplice d'aller jusqu'au bout car au fil de l'histoire on attend une étincelle qui hélas n'arrive jamais. mon pronostic ce film ne sera pas la palme d'or 2007 à cannes.
Il m'a fallu 3 visionnages (espacés bien sûr) pour me convaincre que « Zodiac » est pour moi l'oeuvre la plus flamboyante de David Fincher. Il faut dire que le matériau de base est particulièrement riche. En effet, l'histoire de la traque de ce mystérieux tueur, qui a glacé les USA pendant plus d' une décennie, et qui continue aujourd'hui d'alimenter fantasmes et théories, est une véritable mine d'or pour tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin aux sciences criminelles. Fincher extrait minutieusement toutes les questions clefs du dossier : les coopérations policières balbutiantes, l'absence préjudiciable de techniques médico-légales fiables, l'influence des médias sur le déroulement des événements, l'impact sur la vie, tant professionnelle que personnelle, des acteurs de l'enquête, la paranoïa, la culture du résultat, les fausses pistes à la pelle. Tous ces éléments sont brillamment mis en scène notamment par l'utilisation de scènes courtes qui vont directement à l'essentiel tout en ne négligeant aucun éléments importants. Un film passionnant de bout en bout, porté par un casting au diapason, et qui réussit l'exploit de guider un spectateur, qui connaît pourtant le dénouement de l'histoire, au bout de ses 2h30. Certaines scènes arrivent même à être hautement stressantes (celle dans la cave de l'un des suspects par exemple). Une perle de thriller.
Un film qu'il est agréable à visionner, le scénario est bien présent, n'empêche que quelque mois plus tard, à l'heure où j'écris cette critique il ne m'en reste plus beaucoup de souvenir. Mais bon c'est le cas pour la majorité des films.
ca me fait mal de mettre 2 étoiles à un fincher .là je crois qu'il s'est planté rien que sur le scénario .vouloir adapter un film sur une histoire de plus de 10 ans c'était casse gueule ,même si on sent qu'on a un très grand réalisateur derrière la caméra ,on est quand même loin de son fight club ,qui reste un des meilleurs films jamais faits.c'est long ,très long ,c'était impossible de faire un film d'1h 20 sur un tel sujet mais bon...la 1e heure est assez agitée grace aux meurtres du zodiac ,mais ensuite on s'endort un peu. on s'endort pas complètement comme dans des navets genre twilight mais pour un fincher ,c'est gênant quand on commence à regarder l'heure.
Je savais qu'il fallait pleinement s'attendre à un film d'investigation, genre dont "Les Hommes du Président" est la référence absolue auquel il est difficile de ne pas penser en comparaison et pas seulement parce que ça se déroule à peu près à la même période. Et si David Fincher s'était, comme Pakula l'avait magistralement fait pour l'Affaire du Watergate avec le film précédemment cité, concentré uniquement sur le côté investigation concernant le "Zodiac" ça aurait pu fonctionner pleinement surtout quand on connaît la rigueur et l'élégance du type. Mais le problème c'est qu'il se sent obligé de donner un petit côté intimiste à l'ensemble surtout avec le personnage de Jake Gyllenhaal qui doit absolument regarder au moins une fois le tueur dans les yeux avant de pouvoir se concentrer enfin sur sa famille qu'il néglige à cause de cela, un peu lourd... ; et à cause de cela aussi ça tire inutilement en longueur, la dernière demi-heure paraît interminable à ce niveau. Reste le culot du cinéaste d'avoir mis en scène une oeuvre de deux heures et demie (qui aurait pu faire fastoche une demi-heure de moins quand même !!!) sur le cas d'un tueur en série dont on ne sait toujours pas aujourd'hui l'identité, et des séquences de meurtres absolument effroyables.
r revient au film d'enquête avec Zodiac. Cependant, en s'intéressant un peu au sujet on sait que le meurtrier ne sera sûrement pas trouvé à la fin du film. Même si j'y ai cru jusqu'au bout. Grâce à la mise en scène de r, d'une précision phénoménale et de l'ambiance qu'il construit à chaque apparition du Zodiac. Le malaise et l'horreur est présenté avec une telle froideur que j'ai ressenti la psychologie psychopate d'un tueur dont on ne voit pas le visage.
Ensuite, le film se découpe en 2 parties. L'enquête du flic (o) et l'enquête de l'écrivain, ith (scénariste du filmet joué par hall). Et à chaque fois j'ai senti qu'on était proche du dénouement car les personnages y croient à fond. Allant même jusqu'à avoir des répercussions sur leur vie privée.
Le film profite d'une reconstitution détaillée et minutieuse et une nouvelle fois, avec r d'une magnifique photographie avec s à la barre. Privilégiant les objectifs larges avec une grande profondeur de champ sur une caméra souvent fixe, l'image ressemblant plus à un tableau et nous permet d'apprécier les plans comme des tableaux. Malgré ça, r monte un film au rythme soutenu par un montage rapide et des changements de plans et de valeurs tout le long.
Au final, le réalisateur apporte encore un film d'une qualité excellente dans sa magnifique filmographie et continu de donner des leçons de mise en scène. Du grand cinéma.
Un film sympatique, à la mise en scène élégante, qu'on oubliera pourtant assez vite, parce qu'il manque de personnalité malgré le jeu convaincant des acteurs. Un bon moment, guère plus.