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Un visiteur
0,5
Publiée le 17 novembre 2012
très en dessous des précédents, gags grotesques, limite vulgaires ; on ne rit pas et on a presque envie de partir avant la fin, on reste en se disant que ça vas peut être s'arranger...mais non ! Ces bons acteurs devraient rester dans les autres rôles où ils se sont révélés excellents pour la plupart (Jugnot, Lermitte...) et arrêter de faire de très pâles suites aux 1ers Bronzés.
Même sur un malentendu, ça ne marche pas du tout. Les deux premiers épisodes étaient pas spécialement finauds, mais là on touche le fond et on creuse un peu pour faire bonne mesure. Une pure abomination.
Comme les notes l'indiquent (et encore la presse est plutôt gentille), ce film est incompatible avec les deux précédents. Pourquoi Fabrice Leclerc à fait ça? Il à répondu que c'était une erreur. Et bien qu'il ne la recommence surtout pas! Car toutes les scènes sont insupportables! Avec les acteurs et actrices (certes originels) mais complètement dénué d'aura créatif! Cela n'apporte rien au spectateur (je parle d'un amoureux de cinéma bien sûr) qui trouve tout ce cirque stupide à un point pas possible! Et c'est vraiment facile à comprendre.
Popeye est marié à la propriétaire d’un hôtel-club en Sardaigne (Ornella Mutti). Parce que vingt ans avant, ils ont chacun investi 500 Francs, les bronzés s’y invitent chaque été. Jérôme, suite à une opération de chirurgie esthétique ratée dont a été victime Sylviane (Dominique Lavanant), a été radié du Conseil de l’Ordre et va de procès perdus en appels rejetés. Bernard et Nathalie sont toujours aussi odieux, fiers de leurs trois boutiques de lunetterie «Plein la vue» dans le Pas-de-Calais, jusqu’à ce que leur fils les rejoigne à l’hôtel pour faire son coming-out. Gigi, séparée depuis dix ans de Jérôme, s’est fait remodeler une poitrine XXL aux Etats-Unis où elle a retrouvé Jean-Claude Dus qui a fait fortune dans la «swatch capillaire», un concept de perruques assorties à vos tenues…
L’intrigue a peu d’importance : mis au pied du mur par sa femme, Popeye doit annoncer à ses amis qu’il leur faut maintenant payer leur séjour. Jérôme n’a pas désespéré de récupérer Gigi, et doit faire face à Sylviane qui prétend venir se réconcilier avec lui. Quant à Bernard, son homophobie révélée lors de l’annonce du pacs de son fils lui déclenche «un syndrome de Noirmoutiers», qui se traduit par des troubles de la locution et de la locomotion, donnant à Gérard Jugnot l’occasion d’un numéro hilarant.
Les revoilà donc, vingt-sept ans après… Ils portent les marques physiques de ce vieillissement, que ce soit dans l’avachissement (Bernard et Nathalie), ou dans la lutte pathétique, par la chirurgie (Gigi) ou la musculation (Jessie). Ils sont toujours aussi ridicules, peut-être même un peu plus, car s’ils continuent à faire tache, cette fois leur environnement ne se gêne pas de leur faire savoir. Ils ne sont préoccupés que de cul et d’argent, celui qu’ils ont eu et ont perdu, celui qui leur manque, celui qu’ils espèrent économiser…
On rie, et souvent on rie franchement, même si ce n’est pas toujours dans la finesse, et même si parfois on ne rie pas là où c’était attendu. «Les Bronzé 3» sont fidèles aux deux premiers opus, trop sans doute. Outre un besoin de citation parfois lourdingue, le recours au même type d’humour nous laisse un peu sur notre faim, car on aurait aimé retrouver de la finesse qu’ils ont été capables de développer depuis dans leurs œuvres « solistes », particulièrement Michel Blanc et Gérard Jugnot.
On est plus près de l’humour des «Visiteurs» que de celui de «Grosse fatigue» ou d’ «Une époque formidable», à l’exception du gag final, particulièrement bien vu. Le rythme est inégal, et ça a notamment du mal à démarrer. Mais par rapport aux craintes exprimées dans l’attente de leur sortie, ces «Bronzés 3» sont promis au succès populaire, et ce sera somme toute plutôt mérité.