Je viens de revoir ce film très drôle signé Francis Veber. Casting de haute volée (Daniel Auteuil, Alice Taglioni, Gad Elmaleh, Christine Scott-Thomas, Virginie Ledoyen, Richard Berry, Dany Boon...), scénario bien construit, on s'amuse beaucoup, et les comédiens semble-t-il aussi. Certains apprécient peu : je suis triste pour eux.
Veber s'effondre totalement avec ce film, aux antipodes des réussites qu'étaient la chèvre , le dîner de cons ou même le placard . Veber a t'il perdu la main ? après visionnage de ce film , on peut se poser la question en toute légitimité...
Mais où est passé le réal de La chèvre, des compères, des fugitifs et du dîner de cons ?? L'histoire est pitoyable et tirée par les cheveux. À part Auteuil (toujours parfait) les acteurs sont extrêmement mal dirigés et donc très mauvais. La lumière et la photo hideuse et les dialogue bien trop écrit pour être naturel
Il est de plus en plus difficile de dissocier Francis Veber de son personnage fétiche : le célèbre François Pignon. Avec La Doublure, l'auteur comique offre à Gad Elmaleh le rôle emblématique dudit Pignon. Moins écrit que celui de La Chèvre, moins drôle que celui du Dîner de Cons, ce Pignon cuvée 2006 s'avère plutôt réjouissant, assez voisin de celui que Daniel Auteuil campait dans Le Placard. Le film joue beaucoup sur les quiproquos, s'attardant beaucoup moins sur le protagoniste qu'à l'accoutumée. Le scénario est une nouvelle fois brillant, presque trop millimétré peut-être, mais pleinement efficace. Bien entendu la réalisation technique laisse à désirer, véritablement plate, mais la direction d'acteurs est excellente ( la révélation d'Alice Taglioni demeure tout à fait charmante ). Il est assez surprenant de voir que le film suivant de Francis Veber - le remake de L'Emmerdeur qui, subjectivement, m'a plu - fut un désastre d'un point de vue dramaturgique et qu'il reste à ce jour son film le moins bien interprété. Comme quoi le talent n'est parfois qu'une sale manie...
J'ai vu un film... avec une certaine appréhension, dans la mesure où les premières scènes (à l'exception de l'intro) me sont apparues vraiment trop littéraires, sur-jouée et rapidement peu crédibles... Puis, petit à petit, on rentre dans une "belle" histoire avec des personnages très touchants, sympa et drôles, chacun dans leur registre... On sourit souvent, on rit parfois, mais jamais à gorge déployée... ce n'est pas le "fou rire" de "dîner de cons", mais quel plaisir de retrouver "François Pignon"... Alice Taglioni a un charme fou qui fait tourner la tête. Elle tient plus que bien son rôle avec justesse. Kristin Scott Thomas est, quant à elle, vraiment très forte en tant que femme bafouée par son mari volage et indécis (Daniel Auteuil). J'aime beaucoup les comédiens qui tournent autour de G. Elmaleh (qui joue la naïveté et la fragilité avec un certain succès) comme D. Boon, R. Berry, V. Ledoyen, M. Aumont, M. Jonasz... Ce n'est pas un très grand film, mais on passe un bon moment...
Ne nous voilons pas la face. Le principal intérêt de La Doublure réside dans l'incroyable charme d'Alice Taglioni. Mis à part cela, la doublure est un des trop rares films français sortis après les années 2000 et agréables à regarder. L'histoire est simple : Un méchant embauche une mi méchante mi gentille pour espionner un Gentil. Je vous laisse deviner la suite. 3/5
spoiler: Un voiturier (Gad Elmaleh) se voit contraint de vivre avec un top model (Alice Taglioni) pour qu’un riche homme d’affaires adultère (Daniel Auteuil) arrive à convaincre sa femme de sa fidélité. Gad Elmaleth incarne un François Pignon plus gentil et mignon que comique. Malgré la qualité des précédentes interprétations du personnage fétiche de Francis Veber, ce Pignon là m’a encore plus ému. Je pense que le regard bleu de Gad Elmaleh y est pour quelque chose. Comme souvent chez Veber, le scénario sans prétention mais malin est un régal. Le casting et les dialogues sont aux petits oignons (Virginie Ledoyen, Dany Boon, Daniel Auteuil, Richard Berry, Patrick Mille en spoiler: connard vendeur de portable , Michel Aumont en spoiler: médecin plus malade que ses patients , Laurent Gamelon dans un rôle habituel pour lui etc.). Le duo Gad Elmaleth/Alice Taglioni fonctionne avec parfois des moments de tendresse inattendus. Le réalisateur signe avec ce film une nouvelle comédie finement drôle. La réalisation est toujours soignée mais reste classique. En dehors des scènes en extérieur, on n’est pas loin du théâtre filmé. Ce n’est pas un reproche. Mêlant rire et émotion, « La doublure » est même l’un de mes films préférés du réalisateur.
Un Francis Veber en mode mineur ! Malgré le casting vraiment intéressant, le sauce ne prend pas pas. Gad Elmaleh en pignon n'est pas crédible et ce duo Auteuil-Elmaleh ne fonctionne pas, on accroche pas. Un film qui fait sourire tout au plus, avec un scénario plutôt faiblard.
Surpris au côté de sa maitresse par un paparazzi, le milliardaire Levasseur (Auteuil), apeuré par un possible divorce, invente une histoire qui implique un modeste voiturier (Gad Elmaleh). Le nouveau sujet de Francis Veber est tout en artifices et clichés. C'est une comédie de boulevard poussive dont l'intrigue manque d'astuce et d'invention. Côté personnages, même en considérant que la psychologie n'est pas l'apanage du boulevard, les rôles -trop nombreux d'ailleurs, comme si Veber voulait occulter ou subvenir à la faiblesse du sujet par la convocation de seronds rôles vedettes- manquent autant d'originalité que d'envergure. Alice Taglioni (actrice pétillante et intéressante), dans l'emploi de la maitresse de Levasseur et de top-modèle, ne fait pas vraiment illusion. Daniel Auteuil et Gad Elmaleh composent une fable très convenue suivant, pour l'un, son personnage de capitaliste détestable et, pour l'autre, de brave prolo. Les incidents s'enchainent au rythme d'une mise en scène tonique mais ils semblent souvent tirés par les cheveux, trop complaisants ou trop fades.
Comedie plutot pas mal,quelques brins d'humour par ci par la. Daniel Auteuil joue bien comme d'habitude tandis que le duo Gad elmaleh/Dany Boon quand a lui est plutot moyen.
Une histoire pas trop banale même si parfois incohérente, des acteurs inspirés, et un peu de bon sens, voilà ce qu'il faut pour faire un film. En plus d'un peu de distraction, on n'en tire pas grand chose de plus que les morales habituelles -comme toujours, le riche est le méchant, le pauvre est le gentil- grandies d'un regard pour une fois humain et sensible sur les relations affectives. Les publics faciles s'en tireront avec un sourire, les autres avec un haussement d'épaules. Notons cependant que pour tous ceux qui ont vu les spectacles de Gad Elmaleh, le voir dans un rôle morose voire simplet ne va plus : on a quand même envie de rire de lui à chaque réplique. C'est déjà ça.
Nouveau film de Veber qui revient en forme, certes le Pignon que l'on voit est différent et n'égal pas le jeu de Richard, mais Elmaleh nous offre de bons moments. Veber arrive toujours à nous entrainer dans des histoires rocambolesques où il décroche de notre part des sourires. Bref une bonne comédie qui permettra de faire passer un bon moment et qui sait, donné l'envi de revoir les précédents films de Veber critique sur:cthiboy.blogs.allocine.fr