Dans l’empire austro-hongrois début vingtième siècle, un prestidigitateur retrouve un amour d’enfance, mais sa dulcinée va épouser le prince héritier. Il y a tout d’abord la beauté formelle des décors tchèques, des costumes, de la musique, et un rythme doux, renforçant la nostalgie dégagée par l’ensemble. Puis l’interprétation impeccable de tous les acteurs, et enfin l’intrigue, habilement menée, et dont les rebondissements soutiennent l’intérêt. Niel Burger domine également les pièges de l’explication finale, trop souvent verbeuse, interminable, ou redondante : ici quelques flash-back bien choisis suffisent à faire comprendre au spectateur ce qui s’est réellement passé. Le tout dénote une très bonne maîtrise à la fois du média en général, et de l’imbrication entre ses divers aspects. Peut-être pas un chef d’œuvre, mais assurément un film aussi remarquable que « the prestige », production ayant le même thème et tournée dans les mêmes années.
Quel film! Pour une fois que l'intrigue sort de l'ordinaire. On part dans un monde totallement nouveau, qui nous emporte dès le début. On se demande pas si c'est vrai, possible ou illusoire, on y croit juste, et on admire la beauté des acteurs et des plans. Un petit bijou, qui mériterais que l'on parle plus de lui. A voir!
Un très bon film de Neil Burger avec un Edward Norton surprenant dans la peau d'un illusionniste. Excellemment bien tourné, avec une histoire qui suit une bonne chronologie dans l'action du film. Le réalisateur à sus trouvé une très bonne fin...
Un film terrible découvert complètement par hasard, le tout complété d'un casting d'enfer. Rien à redire, il prend 5 étoiles sans l'ombre d'une hésitation. Tous les ingrédients sont présents, je suis resté scotché du début à la fin.
Un tres bon film mene par un tre bon Edward Norton. L illusionniste montre que l amour est au dessus de tout. Mais dans le meme style (magie...etc) j'ai quand meme prefere le prestige de Nolan.
bof mm mauvais pas convaincu par l'histoire , on prefere largement le prestige , c 'est dommage car j'adore norton mais il est embarqué dans ce film dans une sorte de galère qui coule
Un scénario envoûtant et une belle mise en scène qui nous plonge littéralement dans l'ambiance de l'époque, on s'y croirait. Les acteurs sont impeccables, Rufus Sewell en tête, et Jessica Biel est superbe dans ce genre de rôle.
Des années après avoir entendu parler de ce long métrage sorti (coincidence ?) au même moment qu'un autre film traitant de "magicien" ou d"illusionniste" (le film de qui vous savez, le real en vogue actuel), je me suis enfin décidé à me le prendre (merci les 5dvd = 30 euros de la fnac !).
Celà fait plus de 24 heures que j'ai regardé le film de Mr Burger et force est de constater qu'il continue de me "hanter"...Ce qui est en general le signe que j'ai apprécié et pourtant c'est tellement rempli d'invraisemblances...Et pourtant les "tours de magie" crient CGI et trucages numeriques et totalement impossibles à réaliser dans le contexte du film lui même !
Et pourtant Rufus Sewell est mauvais comme un cochon en pseudo autrichien (vlà l'accent ou plutôt l'absence de !) dictateur , wife beater et qui complote contre l'empereur pour devenir le calife à la place du calife !
Mais pire encore, Edward Einsenheim lui même joue les seconds rôles alors qu'il est censé être en haut de l'affiche ! et ce, au profit du personnage policier qui le traque sans relâche du début à la fin du film, au point d'en être le narrateur.
Car oui, ce que personne n'a précisé ni ici ni ailleurs c'est que le rôle principal, l'antagoniste numéro un et réel de ce metrage est bien le personnage interprété brillamment par Paul Giamatti !
Il est quasiment dans tous les plans ou presque, de toutes les scènes cruciales à 95 pour cent ce qui est quand même, avouons le, enormissime pour celui qui n'est PAS l'illusionniste en question !
Alors la question se pose d'elle même : et si ce personnage d'Enseinheim/Edward Norton n'etait qu'une gigantesque illusion ? Un fantasme issu de l'esprit pugnace et zélé de cet ancien fils de boucher qui se voyait en haut de l'affiche au côté de (l'ex) futur empereur d'autriche et hongrie ?
Et pourtant (x1000) il se dégage de ce film un charme fou, unique , fascinant, enivrant et magique...
Neil Burger (dont je n'avais jamais entendu parler avant ce metrage) filme le mieux les scènes intimistes entre Edward et Sophie, que ca soit enfant ou adulte, magnifique scène d'amour bourrée de sensualité et de pudeur, de délicatesse et de romanesque...(ah la bouche absolument sublime de Jessica !).
Norton est brillant tout en retenue et mystère et il confère à son personnage une aura unique et quasi mystique ou mythologique...(qui est il donc ? comment peut il faire apparaitre ces personnes disparues ?).
Sans parler du premier twist du film (l'arrestation...et...abracadabra !) avant ZE twist ultime...
Un twist qui va très vite, tellement vite qu il va me falloir une deuxième vision pour bien tout capter et être sûr qu'il n'est pas (finalement) bourré d'incohérences scénaritiques...
Alors cet illusionniste de neil burger, charlatant ou réel magicien ? Conte de fée ou pure canular ?
Libre à vous de juger car comme les notions de réalité et d'illusion, tout est subjectif...
N'empêche pour l'excellent jeu de Norton et Giamatti, pour les magnifiques séquences de prestidigations hypnotiques, pour la sublime photographie sépia qui donne un cachet unique à l'oeuvre et pour ce dernier plan appaisant et poetique....Cet Illusionniste emporte mon adhésion et ne me donne qu'une envie, le revoir ainsi que me delecter des bonus presents sur l'edition "prestige" de celui-ci ! (en particulier le reportable sur Robert Houdin , fameux magicien qui a inspiré le personnage d'Edward Eisenheim).
Des effets spéciaux très bien réaliser, des illusions tout simplement magiques, un Edward Norton expressif et calculateur ainsi qu'une belle Jessica Biel qui joue très bien son rôle et dont le duo Norton & Biel forme de bon manipulateur. Un scénario extra auquel on accroche bien. Très bon film, à voir.
Tentons de mettre de côté mon "problème" avec Edward Norton et analysons la bête. D'abord le positif : jolie facture technique, une reconstitution d'époque convaincante. On a même quelques petits moments de bravoure avec les harangues subversives pendant les spectacles aux apparitions de la comtesse. Et sinon, c'est la loose. Le film s'assoit profond sur les conventions sociales de l'époque, osant faire déclamer un monologue libertaire à une femme en face d'un homme de pouvoir. La baffe qu'elle se prend est des plus méritées, tant elle rentre en contradiction avec le bourrage de crâne éducatif imposé en ces temps là. Le film prend le parti hypocrite de mettre en scène des tours totalement irréalisables à cette époque là et joue la carte de l'explication au final. Un tel manque de respect pour le public ne provoque que du dégoût, surtout que de son côté, Le prestige marquait très clairement la distinction entre trucage et surnaturel. Bref, j'en entend du bien, ça me hérisse le poil, et basta !
Je ne veux pas trop en dire sur ce film à part qu'il faut le voir absolument. Il faut le voir car le scénario est excellent. Et puis il y a Edward Norton en acteur principal qui pour moi est une valeur sur. A VOIR ABSOLUMENT ! (et vous comprendrez pourquoi je n'ai pas trop voulu en dire) ; )
Un acteur central toujours aussi brillant, des tours de grande voltige et un dénouement pas facile à déchiffrer surtout pour celles et ceux qui se laisseront bercer par les illusions. Un très bon moment