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Un visiteur
0,5
Publiée le 29 septembre 2006
J'ai été franchement déçue par ce film qui pourtant avait reçu de bonnes critiques presse. A part Charles Berling qui tire son épingle du jeu, les autres acteurs me faisaient l'effet de réciter leur texte (Josiane Balasko par exemple, alors que c'est une excellente actrice...) Et puis tout tourne autour de Charles Berling, petit malfrat qui ne sait trop quoi faire pour percevoir de l'argent. On entrevoie Ben Barka l'espace d'une quinzaine de minutes, mais le film ne dit pas grand chose sur lui, son action... Et pourtant cela commencait bien, avec des images d'archives. En résumé, pas vraiment un film documentaire historique.
Un scénario très bien mené qui retrace bien et fidèlement le sujet, vu sous un oeil différent de l'Histoire. L'époque est bien retrouvée, avec une musique qui ne fait que rajouter cette authenticité. Le montage est intelligent et le rythme prend son temps pour démarrer mais dès qu'il y arrive, c'est bien parti. On en sort satisfait...
Un bon film, notamment grâce à une excellente mise en scène(en 3 parties) et à l'interprétation toujours aussi brillante de charles berling.Il faut également noter la transposition de paris et du monde dans les années 60-70. A voir, pour le plaisir mais également pour s'informer.
Le grand retour du film politique à la française ? Ben non, l'affaire Ben Barka est ici traitée sous la forme d'un film noir (avec la voix-off, siouplaît) plutôt qu'une charge directe. Le rendu très télévisuel du film (l'ambiance grisâtre des années 60 n'aide pas) fait penser que le cinéma n'était peut-être pas le media le plus approprié à l'oeuvre, ou qu'un documentaire pur et dur aurait gagné en impact. Si les coulisses de l'affaire sont passionnantes, la relative molesse du film risque de rebuter plus d'un spectateur. Autres aspects amenant à amoindrir l'impact de l'évènement sur le public : la moustache perturbatrice de Charles Berling, le tournage en extérieur dans Paris (on cherche les anachronismes), les personnages illustres incarnés par des acteurs célèbres (on voit Balasko et Léaud, et pas Duras et Franju), les gueules qui renforcent l'aspect fiction (François Hadji Lazarro, Joe Prestia), autant d'éléments parasites qui font décrocher de la reconstitution. Montrer cette affaire d'état comme un polar permettait peut-être de toucher un plus large public, mais la forme adoptée ne met jamais en évidence l'importance politique de cette heure sombre de l'histoire de France, en tout cas pas au niveau qu'elle mérite.