Bertrand Tavernier a coécrit plusieurs scénario avec son épouse Colo Tavernier : Une semaine de vacances, Un dimanche à la campagne, La Passion Béatrice, Daddy Nostalgie et L'Appât.
Daddy nostalgie a été nommé dans deux principales célébrations du septième art. En 1990, le long métrage de Bertrand Tavernier était en compétition officielle au Festival de Cannes. Et un an plus tard, il était nommé dans la catégorie Meilleur actrice dans un second rôle pour Odette Laure.
La chanteuse d'origine britannique Jane Birkin tient la vedette de Daddy nostalgie. Elle pousse d'ailleurs la chansonnette sur la chanson du générique de fin, These fooling things, accompagnée par le musicien de jazz Jimmy Rowles. Un an après Daddy nostalgie, Jane Birkin rejouera à nouveau sous la direction de Bertrand Tavernier avec Contre l'oubli, un film choral commandé par Amnesty International et défendant la cause de prisonniers politiques.
L'une des dernières scènes de Daddy nostalgie, dans le métro, marque l'apparition fugitive du comédien Louis Ducreux. Ce dernier avait travaillé avec Bertrand Tavernier six ans plus tôt, en 1994, dans Un dimanche à la campagne, film dont il tenait la vedette.
Daddy nostalgie marque le grand retour sur grand écran du Britannique Dirk Bogarde, douze ans après le Despair de Rainer Werner Fassbinder. Parmi les prestations les plus fameuses du comédien, retenons celles de The Servant, Les Damnes, Darling ou Mort a Venise. Dôté d'un style très raffiné, cet artiste aux origines aristocratiques excelle dans l'incarnation de personnages troubles. Dirk Bogarde est décédé le 8 mai 1999.
Durant le tournage de Daddy nostalgie, Bertrand Tavernier a dû faire face au décès de deux personnes qui lui étaient particulièrement chères. D'abord son père, l'écrivain et journaliste René Tavernier, puis le cinéaste britannique Michael Powell (Les Chaussons rouges), disparu durant le montage du film. Daddy nostalgie est d'ailleurs dédié à cet artiste que Tavernier respectait énormément.