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    Daddy Nostalgie
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    3,2
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    8 critiques spectateurs

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    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    291 abonnés 3 127 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 octobre 2018
    Film qui n'a pas forcément mal vieilli, avec des acteurs plus que corrects mais alors bon sang qu'on s'ennuie... et ferme en plus de ça !! C'est lent, c'est inintéressant et je n'ai pas réussi à accrocher du tout mais du tout ! Un moment de solitude comme on appelle ça !
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    239 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 janvier 2009
    Une cinéaste en crise d’inspiration retourne chez ses parents pour y retrouver ses racines, pour déceler dans la fraîcheur méditerranéenne du mistral de son enfance quelques indices pour son imagination. «Daddy Nostalgie» (France, 1990) de Bertrand Tavernier s’apparente à la sempiternelle mise en pratique des thématiques du cinéaste : nostalgie douce, interrogation tacite sur l’art et féminisme latent. A ne considérer que la présence de Dirk Bogarde (revenu à l’occasion d’une retraite anticipée pour jouer dans son dernier film), «Daddy Nostalgie» évoque «Providence» de Resnais, reprenant tout d’eux une même mise en perspective de l’héritage familial dans la vie de l’individu. Conditionnée par un milieu familial trivial où son père, gentleman élégant, continue à aimer sa mère commère, Caroline souffre, avec la désinvolture joviale des personnages de Birkin, de ne pas pouvoir créer ni même pouvoir cerner le fond de ses sentiments. Cette intrigue peu étoffée, faite de situations intimistes grâce au scénario de Colo Tavernier O’Hagan, baigne dans un soleil timide, noyé par les brises du vent. Le passé auquel se confronte Caroline n’est pas un cloître dans lequel elle peut jouir, il devient pour Caroline le lieu d’un achèvement. Mettant un terme à son passé, aux napes qu’il tisse le long du présent pour en voiler l’avenir, Caroline peut aspirer à recouvrer l’imagination. Perdant son illustre père, René Tavernier, en 1989, Tavernier, comme dans un grand nombre des œuvres du cinéaste, fait vœu de confidence. La mort définitive du père, pour le réalisateur, est un deuil dont l’esprit ne peut en sortir que plus vif et plus libre. La poésie avec laquelle l’intrigue se délie et développe les souvenirs et la gêne frivoles des séquences poinçonne le livret du film pour en noter la musique. Une terre chaude recouverte par le vent de draps de poussière, voilà l’image, souvent présente au coin du film, qui grave dans «Daddy Nostalgie» le beau visage d’un paysage révolu.
    ferdinand75
    ferdinand75

    556 abonnés 3 879 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 juin 2009
    Un bon film de Tavernier, touchant , sensible, bien réalisé..Un thème classique sur la disparition d'êtres chers : leur a -t-on assez parlé , leur a -t-on assez montré qu'on les aime , avant qu'il ne soit trop tard? Et puis la vieillesse désabusée qui regrette le passé, la nostalgie, Les signes de l'amour ou l'amour caché , non dit. Des jolis thèmes , bien traités , dans une ballade en bord de mer , parfois un peu lente..
    Pascal
    Pascal

    160 abonnés 1 669 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    Bertrand Tavernier réalisa ce film, un an environ après le décès de son père René. Le scénario est de l'ex epouse du réalisateur Colo, d'origine irlandaise. Tourné dans les environs de Sanary, le film nous raconte l'histoire d'une scénariste qui vit à Paris (jane Birkin, très belle ici) appelée par sa mère qui l'informe que son père ( Dirk Bogarde, dans son dernier rôle au cinéma) vient de subir une opération importante en urgence. Elle décide de partir pour épauler ses parents. Si le film possède de nombreuses scènes réussies, le film souffre dans son ensemble de quelques défauts. Tout d'abord, la diction de Jane Birkin et de Dirk Bogarde lorsqu'ils s'expriment en français, n'est pas toujours aisée et on perd parfois certains dialogues. Ajoutons que les dialogues ne sont pas toujours de la qualité qu'on espérait de la part d'un metteur en scène de l'envergure de Bertrand Tavernier. A titre de comparaison "la gueule ouverte" de Pialat qui traite d'un sujet voisin est beaucoup plus réussi. Toutefois, le film parvient à produire des moments de nostalgie qui renvoient à la proximité de la fin d'une vie. Il y a des moments émouvants pendant le film, mais sa réputation qui ne le place pas au sommet de la filmographie de son auteur est totalement justifiée. Aujourd'hui à part Jane Birkin, tous les acteurs principaux du film sont décédés, ainsi que les deux ex époux Tavernier. La nostalgie que dégage le film est ainsi décuplée par la vie qui a passé. Les deux ex époux Tavernier nous ont quittés à 9 mois d'intervalle. On relèvera la dédicace à Michael Powell, que Tavernier contribua grandement à faire redécouvrir, tout comme le cinéma Britannique un peu dédaigné notamment par François Truffaut. Bertrand Tavernier fut non seulement un cinéaste français de premier plan du dernier quart du XX siècle et du début du XXI, mais aussi un cinéphile à la culture encyclopédique. A titre personnel, j'ai vu 18 de ses 22 longs métrages de fiction et je place "coup de torchon" au sommet de sa filmographie. Reconnaissons toutefois que presque tous ses films sont de qualité et surtout très intéressants.
    Serge K
    Serge K

    14 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 juillet 2023
    Je craque, un ennnui mortel, des dialogue d'une platitude extreme, seul le jeu de Jane Berkin sauve un êu le mise, mais cela ne suffit pas à faire un bon film
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 mars 2012
    Daddy nostalgie c'est l'histoire d'une femme qui va chez ses parents dans le Sud pour passer un dernier séjour tous les trois , avant que son père meurt . Cette femme est apparament heureuse : dans le film à la voir on ne dirait pas , elle à l'air plutôt perdue , loin de son fils , divorcée , n'est pas retombée amoureuse ... dommage que Tavernier n'est pas filmé d'où lui venait cette puisation de bonheur . Cette femme redécouvre ses parents , les taquine , elle vit avec eux de beaux moments de rire et de plaisir qu'elle n'a sûrement pas vécu enfant . Finalement , cette excursion dans le Sud rattrape le temps qui est passé , le temps qui passe trop vite . Oui car il n'est jamais trop tard , désirer la vie c'est vivre . Un environnement atypique , marin , paisible et ensoleillé et cependant un décor simple de la maison , sobre , reflétant finalement la simplicité , la simplicité de la vie dans un cadre original . C'est bientôt la fin pour Daddy , et on le sait , de là toute la nostalgie du passé ressort , filmé de façon simple mais sensible par Tavernier . Je reproche à ce film l'absence d'amour qu'on sait très fort , entre la fille et le père , mais qui n'est pas filmée , et c'est dommage car le film aurait été encore plus prenant et très émouvant , si rien qu'un plan aurait été consacré à montrer cet amour . Entre la mère et la fille aussi . En revanche la relation de Daddy avec la mère est intéréssante par son ambiguïté . Malgré tout , la mère aime son mari , amour très implicite , très profond , qui la rend peut-être malheureuse de tout ce qu'elle aurait aimé partager avec son mari à l'époque , de tout ce qu'elle aurait aimé faire , mais qu'elle n'a pas fait , qu'elle regrette , comme si elle n'avait pas pu vivre en ayant ses désirs : c'est là toute la nostalgie de la vie : tout ce qu'on a désiré mais qu'on n'y ai pas parvenu . Au contraire du père , Daddy , qui lui en a profité , que Birkin lui fait d'ailleurs remarquer lors d'un très beau plan . Cette relation entre un homme ayant vécu et une femme ayant vécu avec trop espérée de son mari repose ainsi sur de la tendresse , de la douceur . Beau film de Tavernier , lent , rythmé par les vagues de la mer , dans un cadre chaleureux du Sud , un film émouvant et sensible sur la simplicité de la vie , un beau scénario très bien écrit , qui relate et fait bien ressortir le sentiment de la nostalgie !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 juillet 2007
    Ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais c'est un film interssant dans la droite ligne des films de Tavernier . Film sincère, réaliste, et qui permet de réfléchir sur les rapports humais .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 novembre 2008
    l'un des films les plus réussis , les plus pesonnels aussi peut être de Tavernier.
    Dirck Bogarde, Odette Laure et JAne B sont merveilleux.
    film très pudique et boulversant, un mot le définit : mélancolia ..
    et la musique accompagne merveileusement les tourments des personnages.
    Les meilleurs films de tous les temps
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