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Un visiteur
5,0
Publiée le 14 juin 2019
La super-rencontre entre héros folkloriques venus des deux pays majeurs d’Asie de l’Est, il était une fois en Extrême-Orient, quand la dynastie Tang rencontre le samouraï Yakuza. C’est épique cette corrélation entre infirmes tragédiens, le japonais est aveugle, le chinois fusse amputé d’un bras, mais ce sont de puisants combattants d’arts martiaux et du maniement des armes blanches. La Chine est cet homme des Tang venu faire du commerce avec le Japon des Shogun et ses clans qui font bandes organisées. Ce fut le croisement d’un certain code rituel rigoureux, seigneurs en tout honneur et de bandits tyranniques, il y en avait dans son ancienne société avant la modernisation lumière au siècle avancée. C’est un film étrange, anachronique, amusant énormément ce vocabulaire, tragique aussi comme il en faut dans ces intrigues. L’animosité entre les deux peuples pour une question de dispute historique est laissée de côté. Avec philosophie positive surmontant les préjugés, la barrière de la langue comme incompréhension primaire, ce n’est en aucun cas un choc des cultures puisqu’ils partagent la même culture, l’écriture idéogramme, le culinaire, la tenue vestimentaire traditionnelle. En bref, sauf le linguistique compris de l’un à l’autre selon sa conception éducative à méditer. Quand viendra l’issue provoquée par l’enlèvement traître bonze ami/ennemi d’un enfant, il y a des moments inexplicables qui ne fera oublier ce chef-d’œuvre binational. Le combat inévitable par son sort réservé à Wang Kang dit le sabreur manchot, une épée🗡courte face au katana, on saura malgré la tristesse, qui c’est le vainqueur avec solennité pragmatique.
Deux des plus célèbres icônes du film de sabre sont réunies ici,pour un film qui devrait ravir n'importe quel fan du genre. Pas vraiment,car si le film comporte une bonne dose d'humour,la rencontre des deux aveugles en est le meilleur passage. L'histoire elle ne va pas cherche bien loin,tout ça manque cruellement d'une vraie écriture qui aurait emmener les deux personnages à se rencontrer. Les situations sont plus un prétexte à la rencontre des deux personnages,le film ne possède pas de réel intrigue et de contexte. Il en sort un film tout de même plaisant à regarder,dont les meilleurs passages sont l'humour et les combats.
22ème film de Zatoichi. La série continue à s'adapter aux modes de son temps. Après un épisode surfant sur le succès des films érotiques japonais, celui-ci surfe sur un autre genre devenu à la mode au début des années 70: le film de kung-fu. Ce duel annoncé dans le titre, reflète donc la confrontation de deux genres de cinéma qui ont pourtant pour origines communes les arts martiaux: le film de samouraï japonais (dit chambara) plutôt encré dans le réalisme historique et le film de kung-fu venu de Hong Kong, qui se libère du réalisme pour privilègier la chorégraphie faisant de ses personnages souvent des super-héros. Un mélange qui donne l'occasion d'une belle métaphore sur la différence culturelle de ces deux peuples si proches et pourtant si différents. Le film est le cinquième épisode signé par Kimiyoshi Yasuda, mais qui reste encore une fois encré dans au schéma récurent de la série, où Zatoichi doit (encore) s'occuper d'un enfant orphelin. Il est d'ailleurs surprenant de constater que le film se finit bizarement sans que l'on sache ce qu'il est devenu ce petit...
Trés bon film de sabre entre deux des plus grandes figures du cinéma asiatiques.Un choc des cultures qui a le mérite d'être ni raciste ni de tomber dans les clichés habituels entre chinois et japonais. Un duel de légende avec une conclusion des plus intelligentes envers les deux peuples.