Avis : Gremlins 2, la nouvelle génération - Page 3

Je ris toujours autant en revoyant ce film qui fut la première comédie culte de mon enfance. Joe Dante m’a donné tant de bons souvenirs à travers ces petits monstres que je suis devenu un adepte de son esprit grinçant. En plus de me faire découvrir que l’humour et la méchanceté pouvaient se mêler de manière aussi jouissive, ce film fut ma première rencontre avec Christopher Lee dans son second rôle fort sympathique.

They're back !! Billy, Kate et maintenant New York sont loin d'en avoir fini avec les Gremlins ! Plus nombreux, plus longtemps, plus variés, Joe Dante ne fait pas dans la demi-mesure, on les connaît grâce au premier film de la saga, il n'attend pas le désert pour nous les servir, mais s'en charge dès l'entrée.

Alors, et autant le dire tout de suite, j'aime un peu moins celui-là que le premier. Dans celui de 1984, j'adorais la façon dont Dante prenait son temps pour d'abord décrire le cadre de vie dans cette petite banlieue américaine, construisait progressivement son récit pour finalement tout saccager dans la deuxième heure du film. Ici, il attend juste une vingtaine de minutes et, au bout de 90 minutes de Gremlins faisant tout et n'importe quoi, ça vire un peu trop à l'excès à mon gout, au point d'en devenir un peu lassant...

Mais juste un peu, car faut bien reconnaitre que ça reste sacrément fun et cool. Dante ne s'embête pas avec un scénario, il réalise juste une ode aux Gremlins et dans le fond, ça ne me dérange pas plus que ça. C'est souvent du grand n'importe quoi, mais plutôt bien mis en scène dans le sens où, dans la connerie, c'est inventif, c'est aussi dynamique et Dante fait peu à peu monter la folie, que ce soit chez les personnages ou dans l'ambiance générale. Du coup, le délire est poussé à l'extrême, j'ai plus eu l'impression d'une succession de scènes à la gloire de ces affreuses petites bêtes qu'autres choses, mais c'est là aussi la force du film. Les nouveaux Gremlins sont cools, on passe d'une pin-up totalement déjantée à un scientifique en passant par un Gremlin chauve-souris ou encore un autre araignée. Ça c'est du fun et du délire fait avec passion et savoir-faire.

Comme dans le premier, on retrouve un côté "critique sociétale" plus ou moins subtile, ici contre l'homme, sa cupidité et sa nature, ou encore contre une société totalement aseptisée, où l'individualisme et l'ultra-capitalisme sont les mots d'ordre. Dès l'intro, il nous bombarde de références souvent savoureuses, allant des Looney Tunes à King Kong en passant par Rambo ou le Fantôme de l'Opéra (et bien d'autres, surtout que je ne les ai surement pas toutes détectées). Et enfin, si Christopher Lee, Zach Galligan ou Phoebe Cates sont impeccables, les vraies stars du film, les Gremlins, bénéficient d'une excellente technologie, permettant à Dante de faire ce qui lui plait.

Bref, une suite légèrement trop excessive sur les bords mais le plaisir est bien là, Dante met en scène une ôde aux Gremlins, il y en a que pour eux et c'est finalement tant mieux lorsque c'est réalisé, comme ici, avec passion, savoir-faire et délire.

L'histoire reprend directement après le premier film. Billy (Zach Galligan) et Kate (Phoebe Cates) ont déménagé à New York et travaillent dans un gratte-ciel ultra-moderne de la société Clamp. Quand Gizmo retrouve Billy et est accidentellement mouillé, une nouvelle invasion de Gremlins commence, rappelant les événements de Kingston Falls. Le film réussit à apporter de nouvelles idées amusantes avec des Gremlins subissant diverses mutations grâce aux expériences génétiques. La distribution est solide avec le retour de Zach Galligan et Phoebe Cates, ainsi que des performances mémorables de Christopher Lee et John Glover. Les effets spéciaux des créatures sont encore meilleurs que dans le premier film, rendant les Gremlins encore plus divertissants à regarder. Bien que le film ait une approche plus légère et comique, il parvient à rester fidèle à l'esprit chaotique de l'original. « Gremlins 2 : La Nouvelle Génération » est un film divertissant avec beaucoup d'humour et des effets spéciaux impressionnants, même s'il n'atteint pas tout à fait le niveau de son prédécesseur. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).

Les Gremlins sont de retour avec, cette fois, une action transposée dans une grande ville, et plus particulièrement dans une grande entreprise. L’évolution est ici largement négative à l’image de l’entreprise totalement automatisée avec une connotation totalitaire, une référence évidente aux Temps Modernes de Charles Chaplin.
Le laboratoire où Gizmo est retrouvé exactement dans la même optique.

Dès l’introduction du film, Joe Dante fait référence à son enfance grâce au Cartoon, clin d’œil que l’on retrouve avec les gags de ses Gremlins. Comme dans chaque film de Dante, les personnages ont le même syndrome que lui, ils évoluent en regardant des films, on peut ainsi voir Gizmo se grimer en Stallone.

On prend du plaisir à retrouver les Gremlins même si les actions sont par moment très excessifs.

Une trame de fond pas terrible (la grande société high-tech dans la grande ville vs les petits provinciaux... ou encore les délirants scientifiques...) mais encore et toujours des Gremlins totalement délirants !!! Mention spéciale à un Gizmo toujours aussi mignon (en danseur, en mauvaise posture, ou en Rambo). Par contre certains Gremlins nouvelle génération sont sans grand intérêt (notamment celui qui parle, ou celui qui vole uniquement là pour un expérimenter le numérique au début des années 90).

Une suite qui tient toutes ses promesses et plus encore.

une suite bien pimentée parfaitement dans la lignée du premier volet Joe Dante toujours aussi fort. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5

Enchainant les scènes de délires et assumant totalement son côté divertissant, Gremlins 2 est sans prétention. Plus de rires, le côté "gag" est plus mis en avant que le précédent, mais par contre il manque la "magie innovante" du premier opus! Ces bestioles enchainent les âneries, en se jouant de l'homme et tout en ayant un côté répugnant: C'est sacrément jouissif! On est aux anges; on retrouve notre cher Guizmo et sa chanson culte!

Une suite bien décevante qui se perd dans les individualités des Gremlins (un Gremlin électricité, un autre chauve-souris, un intelligent, etc...), et un huis clos qui canalise un peu trop les bêbêtes. Ceci, plus les guests, plus les références trop évidentes en font un produit purement marketing. Néanmoins, j'avoue avoir eu un plaisir coupable à le regarder.

La nouvelle génération est plutôt une bonne suite du premier Gremlins déjà on retrouve les acteurs principaux et le même réalisateur après le problème c'est que l'effet de surprise est passé. Vu que l'on passe d'une petite ville à New York on devine que cette suite veut en faire beaucoup plus ; la première heure est sans doute la meilleure partie du film, bien rythmée allant à l'essentiel tout en sachant présenter ses personnages on sent de la part de Joe Dante une volonté de critiquer une société moderne qui au profit de l'efficacité perd de son humanité, le nouveau personnage de tycoon incarné de manière savoureuse par John Glover apporte du sel à ce film oscillant comme le précédent entre de l'horreur gentillet et de l'humour bien présent tout au long du métrage, on regrettera peut-être que la mignonne Phoebe Cates soit mis en retrait car justement les gremlins prennent énormément de place à telle point que même l'adorable Gizmo n'est pas assez vu dans cette suite. Les dernières minutes du film manquent parfois de charme mais c'est compenser par un joyeux bazar spoiler: Joe
dantesque quoiqu'il en soit Gremlins 2 est une suite plus que convenable dont les effets spéciaux restent encore corrects de nos jours (malgré la raideur de certaines marionnettes mais on remarquera une amélioration de celle de Gizmo entre le 1er et le 2ème film). Voici donc un film toujours divertissant.

J'avais trouvé le premier film vranchement nul. Mais celui la ne se contente pas d'une anarchie complète, il y un sénariot plus poussé que le premier, ce qui le rend agréable. A voir.

Une suite peut etre meilleur que son ainé et s'en est la preuve!
Humour, action et suspense dans cette comédie horrifique cultissime à souhait!

Encore plus drôle et déjanté, Gremlins 2 perd son côté sérieux, mais gagne des scènes vraiment très ingénieuses. Sympathique à voir, le film multiplie aussi les clins d'œil et les clichés, les gremlins devenant eux-même des looney Tunes! Dommage par contre que Guizmo ne soit presque pas présent.

Immédiatement sollicité par la Warner après le succès de « Gremlins » pour mettre en chantier une suite, Joe Dante refuse ayant d’autres projets en tête et pensant que le premier opus ayant une fin définitive cohérente se suffisait à lui-même. Warner tentant sans succès de monter un projet avec d’autres réalisateurs et scénaristes revient vers Dante qui pose ses conditions de liberté artistique et de budget. Chris Columbus est de nouveau à l’écriture de cette nouvelle aventure qui ne sera que l’aboutissement paroxystique de la catastrophe survenue dans le premier épisode. Cette fois-ci, Joe Dante qui a depuis acquis une solide réputation de faiseur ne s’en laisse pas conter et offre à ses Gremlins la destruction totale du siège social d’un empire de la high-tech présidé par un PDG complètement hors-sol interprété par l’excellent John Glover qui constitue la très bonne surprise du film avec la présence à ses côtés ou plutôt sous ses ordres d’un Christopher Lee visiblement content d’être de la partie. Les thématiques du premier opus liées à l’aveuglement de l’homme toujours mû par sa volonté irrépressible de dominer tout ce qui l’entoure, sont encore présentes mais cette fois-ci martelées au bulldozer. On ressort un peu lessivé après la vision « Gremlins 2 » mais on peut penser que Joe Dante s’est bien amusé à orchestrer cette petite fin du monde pour rire.

Souvent décrié, rallé, même par Joe Dante lui-même, Gremlins 2 aborde pourtant cette franchise mythique sous un regard très différent du premier avec plus d'humour et de délire tout en apportant une vrai plus value technique concernant les effets spéciaux et les très nombreuses marionnettes. Un volet trop durement traité qu'il faut revoir aujourd'hui avec un autre œil.