Moins bien que le premier certainement lié au fait qu'il est beaucoup plus loufoque et déjanté que le premier. Cette suite est à regarder même si on oublie vite.
On ne change pas une formule qui marche et Hollywood la bien compris, on reprend les mêmes bestioles, le même humour mais le scénario, cette fois-ci paresseux, est laissé de côté. Gremlins 2, la nouvelle génération réserve moins de surprise que le premier mais reste toujours efficace en matière de divertissement.
Dans la série second épisode meilleur que le premier, j'ai nommé Gremlins 2. Plus azimuté, plus drôle, plus maitrisé sur le plan technique, des dialogues excellents. Après c'est un peu bordélique, pas le chef d'oeuvre non plus mais un bon jeu de massacre.
"Gremlins 2, la nouvelle génération" met en avant, une nouvelle fois, les petites créatures de Joe Dante. Et à la manière du premier opus, c'est bien réalisé et doté d'un scénario convainquant. De plus, le comique y est de nouveau présent et on ressent les mêmes effets que le premier épisode. Les Gremlins sont donc toujours aussi divertissant et plaisant, ce qui offre un film réussi.
On ne change pas une formule qui marche et Hollywood la bien compris, on reprend les mêmes bestioles, le même humour mais le scénario, cette fois-ci paresseux, est laissé de côté. Gremlins 2, la nouvelle génération réserve moins de surprise que le premier mais reste toujours efficace en matière de divertissement. 13/20
Le premier opus était une agréable surprise, un film d’horreur réellement violent mais pour toute la famille, une comédie de mœurs orchestrée par un Joe Dante, toujours excellent. Alors qu’avait-il à rajouter pour Gremlins 2 ?
Malheureusement, rien n’est ajouté et le film, autrefois dans une petite bourgade américaine, se retrouve confiné dans un building complètement mis à sac par les saletés ambulantes. Et justement, c’est un des points fort du film tout en étant, à terme, son point faible. Complètement recentré, le film nous crée des hybrides, comme le Gremlin araignée (grrr !) ou l’hilarant Gremlin intelligent, totalement délirants. Les personnages humains n’ont pas vraiment d’importance et seuls les Gremlins comptent, créant une petite société qui ira jusqu’à une interprétation de New York, New York. C’est néanmoins son point faible car cela ne laisse aucune possibilité au spectateur de s’attacher à un personnage, la plupart n’étant pas vraiment important, inclus Zach Galligan.
Mais où le film se démarque de son illustre prédécesseur, c’est grâce à la propension qu’à son scénario à briser le quatrième mur, et ce de façon très réjouissante. En effet, le générique est un cartoon des Looney Tunes, pendant le film, l’image est brulée par des Gremlins métadiégétiques qui laissent apparaître l’excellent Hulk Hogan qui sauve le spectateur des griffes de ces bestioles malfaisantes. Il est donc évident que le film est amusant, ultra-référentiel et d’une décontraction bienvenue et qu’il, bien heureusement, ne repose pas que sur cet aspect, à la manière d’un dessin animé DreamWorks d’aujourd’hui. Tout ceci est mis en scène avec le savoir-faire habituel d’un Joe Dante qui sait faire de l’horreur de toutes les façons, familiale ou pas, et qui enchaîne les plans réussis.
Quant aux acteurs, on ne notera que Dick Miller, l’âme damnée du réalisateur, qui livre ici une excellente performance. Le reste n’est pas vraiment important, du aux personnages bien trop peu travaillés (regrettable pour des protagonistes au potentiel intéressant comme celui d’Haviland Morris), véritable défaut d’un film qui aurait pu être un classique, mais qui échoue au pied du mur. Mention spéciale à la musique, bien moins bonne que dans la première itération.
Je ne vais pas suivre l'avis de la majorité mais je trouve ce Gremlins 2 aussi bien que le 1. Dur dur pour Joe Dante d'offrir quelque chose de nouveau au spectateur et d'arriver à le surprendre une seconde fois. Cette fois-ci l'action se déroule en plein New-York, l'occasion pour notre réalisateur grand enfant de cogner sur la société Américaine moderne. On retrouve toujours la même brochette d'acteurs et évidemment notre tout mignon Guizmo. A-t-il donc rempli pleinement ses objectifs ? Clairement oui. En proposant des gremlins originaux et uniques (celui qui vole, l'araignée, le parlant, le crétin, celui aux grandes dents...) Joe Dante réussi son défi d'étonner à nouveau. Encore plus barré à l'image de l'interruption du film par les gremlins et le caméo d'un catcheur célèbre que beaucoup reconnaitront, on se demande sans arrêt où ce grand délire s'arrêtera, aucune limite ! En plus de ça le film se permet de multiplier les références (jetez un œil sur wikipédia la liste est énorme) toutes hilarantes et que les plus cinéphiles s'amuseront à déceler. Un grand moment !
Les suites sont souvent décevantes, mais ce n'est pas le cas ici. On ne s'ennuie pas une seconde, et c'est avec beaucoup de plaisir que l'on retrouve Gizmo et ses compagnons d'infortune !
La critique assassine d'un système ultra-capitaliste peut sembler hors de propos, alors que l'humour gentil et un brin naïf demeure. On regrette cependant l'ambiance chaleureuse et un brin décalée du premier film.
Pour cette suite, on a mis les petits plats dans les grands : Joe Dante de retour à la réalisation, un budget colossal pour l'époque de 50 millions $ et les deux principaux acteurs du premier film : Zach Galligan et Phoebe Cates reviennent dans la peau de Billy et Kate. En fait, s'il y a une chose dont tout le monde se rendra compte, c'est que Dante s'est complètement lâché pour cette séquelle délaissant le charme et le lyrisme du premier film pour faire place totale au délire pur et dur. Ceux qui avaient eu le coup de coeur pour la magie d'antan risqueront d'être déçus mais il faut reconnaître que Gremlins 2 est carrément jouissif et barré ! Le cinéaste fait preuve d'inventivité dans des scènes toutes plus hilarantes les unes que les autres (le mariage de Gremlins entre autres) tout en proposant une critique sociale gentillette du monde du travail (la lampe de bureau qui s'éteint lorsqu'on reste trop longtemps assis ou encore le licenciement d'un employé qui fume en douce). Le contexte d'un gratte-ciel high-tech est par ailleurs propice à l'humour et aux scènes pleine d'idées surtout lors du final, gluant à souhait. En somme, Gremlins 2 est une suite totalement différente de son prédécesseur mais qui, à coup sûr, fera rire dans les chaumières. [Extrait de Screamcity-Horror.skyrock.com blog de critiques ciné]
J'avais trouvé le premier film vranchement nul. Mais celui la ne se contente pas d'une anarchie complète, il y un sénariot plus poussé que le premier, ce qui le rend agréable. A voir.