une suite assez decevante par rapport au premier épisode. Joe dante serait il fatigué ? Il part dans des délires. On lui pardonne, vu que le premier opus est transcendantal et que d'autres personnes ont aimé ce volet.
L’énorme succès de Gremlins (plus de 148 millions de dollars de recettes aux États-Unis pour un budget de 11 millions) amenait inévitablement une suite. Mais cette fois, Joe Dante, dont les films suivants avaient été des échecs commerciaux, décide de pousser le délire du premier au maximum. Désormais, l’histoire n’est plus qu’un prétexte à la satire et à la comédie. Alors que le premier jouait également sur les sentiments et le développement des personnages, le cinéaste s’en moque totalement cette foisspoiler: comme le prouve la parodie du traumatisme d’enfance racontée par Kate dans le premier film (à l’exception que, cette fois, l’événement traumatisant ne lui est pas arrivé le jour de Noël mais le jour de la mort de Lincoln) . Gremlins 2, la nouvelle génération choisit, lui, la voie du cartoon.spoiler: Ainsi, dès les premières secondes, c’est le carton des dessins animés Warner Bros. qui apparait et qui est parasité rien moins que par Bugs Bunny et Daffy Duck (cette séquence étant dirigée par Chuck Jones lui-même qui faisait déjà une apparition dans le premier), ce dernier personnage revenant également dans le générique de fin. Dante peut donc s’autoriser tous les délires possibles : gremlins mutantsspoiler: (un gremlin intellectuel, une gremlin femelle, un gremlin araignée sûrement en clin d’œil à Aliens le retour, un gremlin chauve-souris, un gremlin fruits et légumes…) , hommage à la comédie musicalespoiler: (avec une reprise de New York, New York) et à Busby Berkeleyspoiler: , film carrément interrompu par les gremlins en cours de route (il existe d’ailleurs deux versions différentes de cette séquence : une pour la diffusion cinéma, qui sera reprise dans les DVDs et blurays, et une pour la diffusion télévisée et VHS)…
Joe Dante se permet même de se moquer des 3 règles fondamentales à propos des mogwais et des gremlins dans une séquence et ignore même la fameuse règle de la lumière du soleil dans celle où Gizmo fuit sa boutique dans la rue et celle où le gremlin volant attaque M. Futterman . Cette volonté de tout casser s’accompagne d’une satire très féroce de la société moderne et de l’ultra-capitalisme : Daniel Clamp et sa Clamp tower (une parodie à peine déguisée de Donald Trump et de sa Trump tower) tourne en dérision les magnats de la finance uniquement obsédé par l’argent et ne possédant aucune culturespoiler: (au point de sortir une version colorisée de Casablanca avec une fin heureuse) , parodie du merchandising autour de Gizmo, M. Katsuji qui est une caricature du touriste japonais photographiant et filmant tout ce qu’il voit, le docteur Catheter qui est une parodie du scientifique obsédé par son travail au mépris de toute considération humaine (on peut d’ailleurs regretter une séquence retirée du film où ce personnage évoquait les vampires, en référence à son interprète : Christopher Lee)… Excepté Billy et Kate, tous les personnages sont des caricatures servant cette volonté satirique. Cette volonté de casser son propre jouet, malgré tout l’aspect jouissif que cela représente, sera fatale à la réussite commerciale du film qui, malgré des effets spéciaux extrêmement réussis et une musique toujours aussi excitante, n’arrivera même pas à rembourser son budget aux États-Unis et continuera la série de déconvenues commerciales du réalisateur. Malgré cela, Gremlins 2, la nouvelle génération, par son aspect délirant et par une fois de plus sa multiplication de référence, est un petit bijou cartoonesque si on accepte qu’il s’éloigne de l’esprit plus sérieux du premier film.
Suite du 1er film avec les mêmes acteurs principaux, on retrouve le Mogwai Gizmo à New York dans un building immense de dernière génération dans le début des années 90. spoiler: Une nouvelle fois, la créature sera mouillé et donnera vie à une nouvelle génération de Gremlins, plus futé et cruelle que jamais.
On ne change pas un système qui marche. Plutôt qu'une ville, la situation se déroule dans un gratte-ciel. Mais sinon, pas de changement si ce n'est des effets spéciaux plus poussés et une mise en scène plus aboutie à mon sens. Bref : la nouvelle génération n'est pas des plus gentille :)
Encore plus drôle et déjanté, Gremlins 2 perd son côté sérieux, mais gagne des scènes vraiment très ingénieuses. Sympathique à voir, le film multiplie aussi les clins d'œil et les clichés, les gremlins devenant eux-même des looney Tunes ! Dommage par contre que Guizmo ne soit presque pas présent.
Film plutôt simpatique, très amusant ( plus que le précédent d'ailleur ) , mais bon, il n'est pas à la hauteur d'un tel chef-d'oeuvre qui est Gremilns .. mais il est a voir, pour passer un plutôt bon moment.
On reprend les bêbêtes, on les fait muter, et c'est reparti pour deux heures de bordel sans queue ni tête. Autant c'était rigolo de voir ces bestioles ricaner et foutre le bazar comme dans un cartoon dans le premier, autant là, c'est un peu trop, au point qu'on se fait chier malgré de bonnes trouvailles (La bestiole qui sait parler). Guizmo est heureusement toujours mignon et apaisant.
C'est avec un grand plaisir que l'on retrouve nos chers gremlins dans une suite qui a quitté son statut horrifique pour aller dans le grand portnawak un peu plus grand public. ça pouvait laisser présager le pire mais c'est sans compter sur le talent de Joe Dante avec son humour cartoonesque et de la team Spielberg qui rempile, pour nous offrir un spectacle hautement divertissant, offrant à ses créatures ( c'est le mot juste ? ) l'occasion de re-foutre le bordel dans la société américaine rassemblée pour l'occasion dans un building new yorkais.
Changement de décors pour la suite des aventures de Billy et de guismo. Mais on ne change pas la façon de faire, c'est-à-dire beaucoup de référence cinématographique et d’humour. Spielberg et Dante nous offrent encore un pur moment de rigolade et d’humour car cette génération de Gremlins va dépasser tout ce que vous avez vu depuis longtemps
« spoiler: Et si l'un d'eux mange quelque chose à onze heures, mais qu'ensuite il se coince quelque chose dans les dents ? »
Cette citation résume assez bien l'esprit de cette suite. Une comédie horrifique qui fait la part belle à l’humour noir, toujours réalisée par Joe Dante, mais écrite par Charles S. Haas avec des créatures conçues par Rick Baker.
Zach Galligan, Phoebe Cates, Dick Miller, Jackie Joseph et Keye Luke reviennent avec de nouveaux membres de la distribution, dont John Glover, Robert Prosky, Haviland Morris, Robert Picardo et Christopher Lee.
"La nouvelle génération" est une satire hyperactive de l'époque, rebondissant comme Daffy, le gremlin complètement cinglé. Avec des idées et des hommages à gogo, mais sans la mélancolie douce-amère de l'original culte de 1984.
Pour autant que nous le sachions, le troisième épisode est toujours en développement avec un scénario de l'écrivain original, Chris Columbus. Tout amoureux de "Gremlins" attend une conclusion à la trilogie aussi magistrale que le film initial.