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    Les Racines du ciel
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2013
    Film méconnu de la filmographie de Huston qui fut un bide en son temps. Il est vrai qu’alors le discours écologique pouvait sembler abscon dans une ambiance bercée par les progrès technologiques élément moteur des Trente Glorieuses. Il est vrai aussi qu’il est surprenant de voir Huston chasseur devant l’éternel se porter à la tête d’une telle entreprise. Mais comme on le sait l’homme est rempli de contradictions et sans doute qu’amoureux de l’Afrique Huston a saisi la balle au bond tout en voulant peut-être expier sa faute d’avoir massacré tant de grands fauves. Le film est très lent et très bavard mais le propos est généreux et devant le résultat des 50 années qui ont suivi on peut voir que déjà à l’époque on pouvait savoir les dégâts de l’action de l’homme sur son environnement. Les méthodes de Trevor Howard sont expéditives et rappellent un peu celle de Green Peace. La description de l’Afrique comme colonie française semble un peu tronquée même si elle demeure féroce. Le mélange d’acteurs français tels Andre Luguet, Juliette Gréco ou Christian Marin est savoureux même si quelquefois la paritition semble un peu fausse.C’est toujours avec nostalgie qu’on revoit Errol Flynn en bout de piste peu de temps avant qu’il ne rende son dernier souffle après que son foie lui ait crié définitivement « Stop ! ». S’il est pathétique, l’anecdote dit que sur le film il fut le seul avec Howard à ne pas tomber malade n’ayant consommé que de la Vodka, du whisky et autres délices alcoolisés.
    rogertg2
    rogertg2

    31 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2008
    Un film magnifique qui raconte la lutte d'une poignée de défenseurs de la nature, en particulier des éléphants, contre les chasseurs qui tuent ces derniers uniquement par plaisir et pour récupérer l'ivoire, en Afrique Equatoriale Française. Mais ces écologistes avant l'heure se font plein d'ennemis quelques-uns mourront pour leurs idées. Ce film m'a aussi permis de découvrir que Juliette Gréco n'était pas seulement une bonne chanteuse mais aussi une très belle femme et une excellente actrice.
    Mais je dois avouer que je comprends pas du tout la fin : alors qu'ils devraient être arrêtés parce qu'ils gênent trop de monde (et d'ailleurs ils s'y attendent car ils vont se constituer prisonniers à un poste français), les soldats français leur font une haie d'honneur et leur présentent les armes, puis les laissent partir après qu'ils déposent Minna épuisée à l'hôpital et ceux-ci continuent leur route vers rien du tout, en jetant leurs affaires, et sans reprendre des forces ??? C'est cette fin incompréhensible qui me fait enlever une étoile.
    Plume231
    Plume231

    3 932 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 janvier 2013
    Adaptation du très beau roman de Romain Gary dont le scénario, qui a été co-écrit par l'auteur lui-même, fait le choix de ne pas suivre le véritable puzzle chronologique qu'est le livre en adoptant une narration linéaire ; ce qui n'est peut-être pas plus mal mais malgré tout l'histoire est loin d'arriver à souligner aussi magnifiquement que le roman que la sauvegarde des éléphants va bien au-delà de la simple protection de ces nobles pachydermes... Pour ce qui est du choix du réalisateur, on notera l'ironie qui veut que ce dernier avait eu comme obsession pendant le tournage d'un de ses précédents films de tuer un éléphant (heureusement qu'il a eu l'intelligence de renoncer à commettre cette acte ignoble !!!). John Huston, puisque c'est lui, filme le tout sans génie mais tout en sachant bien utilisé la beauté de la savane africaine. Pour le distribution, je ne sais pas qui c'est qui a eu l'idée de prendre Trevor Howard et Juliette Gréco mais c'était certainement loin d'être les meilleurs choix pour les rôles qu'ils interprètent (Gérard Philipe aurait été certainement parfait dans la peau du protagoniste !!!) ; erreurs de casting quand vous nous tenez. Par contre, Errol Flynn, le visage défiguré par les excès et au crépuscule de sa carrière et de sa vie très aventureuse, est bien l'idée qu'on se fait de son personnage. Une transposition qui réserve quelques beaux moments mais qui est hélas trop bancale pour convaincre.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 952 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 août 2010
    On sait que John Huston aima beaucoup le livre de Romain Gary qui reçut deux ans auparavant le prix Goncourt pour cette fresque de la vie coloniale en Afrique èquatoriale française!Pourtant le film n'est pas à la hauteur du livre!Faute à trop de bavardages,à des immenses acteurs comme Errol Flynn ou Orson Welles qui cabotinent à souhait et à une Juliette Grèco peu convaincante!Seul Trevor Howard tire son èpingle du jeu avec quelques belles scènes d'actions bien enlevèes et des paysages magnifiques!Malgrè une brillante distribution,on reste tout de même sur sa faim...
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    600 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 septembre 2016
    La force du roman ne se retrouve que dans le personnage principal. Les différents problèmes métaphysiques abordés ne sont pas approfondis alors qu’ils auraient du prendre une place importante pour compenser le manque d’action qui se fait beaucoup trop sentir. Son principal mérite est la présence de Juliette Greco. Par sa classe naturelle elle nous fait totalement oublier sa condition de prostituée ce qui est un rôle paradoxal. Dernier Errol Flynn, c’est vraiment pour lui le film de trop tant il est diminué et tant son alcoolisme se voit. A 49 ans (Sean Connery en a aujourd’hui 86) chacune des ses apparitions est douloureuse pour les cinéphiles : Capitaine Blood, Robin des bois, Gentleman Jim, Don Juan tous même vieillissant où étiez vous ?
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 octobre 2013
    Résumé : S’il fallait trouver aujourd’hui une illustration à la cause écologique ce film paraîtrait bien fade. Il prend la défense des éléphants et de la nature en générale, mais le ton est résolument pépère, et parfois même sans grande conviction. A l’époque encore, le casting devait paraître énaurme, mais à mes yeux seuls Errol Flynn demeure une figure emblématique de ce cinéma très hollywoodien. S’il faut encore voir ce film c’est pour le témoignage qu’il représente autour d’un tournage épique (le plus gros budget d’alcool car l’eau était contaminée) qui bien avant la lettre annonçait la vague écologique.

    Avis bonus Pour les anecdotes de Baumann sur les aléas d’un tournage épique, et le point de vue de Myriam Anissimov sur Romain Gary
    Pour en savoir plus
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2023
    Sortit deux ans après « The Last Hunt » (La dernière chasse) de Richard Brooks, « Les racines du ciel » fut un four commercial lors de sa sortie. En 1958, en plein milieu des trente glorieuses, les préoccupations écologiques étaient éloignées de la tendance de l’époque qui faisait découvrir aux masses une société de consommation dont ils furent exclus jusqu’aux années vingt en Amérique du Nord et cinquante en Europe et au Japon. Contrairement au film de Brooks, Huston n’a pas bénéficié d’un casting de première classe, même si Trevor Howard offre une prestation du même niveau que celle de Stewart Granger. Le problème est ailleurs. En premier dans un découpage relâché amenant le film à un peu plus de deux heures, mais en atténuant la tension tout en tiédissant les rapports par la faute de méchants de pacotille, mal interprétés par Herbert Lom (Orsini) ou Edric Connor (Waitari) sans oublier le cabotinage au sourire figé de Grégoire Aslan (Habib) et un humour parfois pachydermique (pardon, vu le sujet), comme la scène de la fessée. Paradoxalement, Huston qui fut un grand chasseur devant l’éternel, dénonce, comme Brooks, le massacre des animaux. Néanmoins, s’il avait choisi de tourner sur place (dans des conditions épouvantables, la température dépassant 50°C le jour et tombant à seulement … 35°C la nuit) pour pouvoir tuer un éléphant, il s’imprégna tellement de la cause que défend le film, qu’il renonça. Si aujourd’hui cette défense des animaux, de tous les animaux « y compris les oiseaux » ne peut qu’attirer la sympathie, le film ne compte pas dans les réussites du cinéaste et est davantage sauvé par les surprises du casting. Au début, un numéro étonnant d’Orson Welles suite à une charge de chevrotines dans l’arrière train, mais surtout de la stupéfiante Juliette Gréco, maîtresse du producteur Daryl Zanuck (adulé par John Huston, respecté par John Ford) dont Orson Welles justement, disait qu’elle était la femme la plus sexy du monde. Au regard de sa prestation dans le film, je serai assez d’accord. Mais au regard des ambitions du roman de Romain Gary que le réalisateur adorait, cette adaptation temporellement linéaire, déçoit à la fois les fans de l’écrivain et ceux du réalisateur. A voir pour Gréco et le crépusculaire et pathétique Errol Flynn.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 août 2014
    Sans doute un des premiers film où la protection de la nature se trouve au premier plan, il aborde aussi plus généralement des thèmes sur l'humanité. Je ne connais pas le roman mais le ton du film reste un peu trop léger par moments du coup on n'entre pas vraiment dedans malgré un Trevor Howard convaincant et si les nemrods en prennent plein les fesses ça reste sur le ton de la farce.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 février 2018
    Aussi surprenant que cela puisse paraître, Hollywood demanda à John Huston, un chasseur notoire, de tourner un film consacré à la défense des animaux. D'ailleurs, il passa tout le tournage ou presque imbibé d'alcool, en compagnie d'Errol Flynn.

    En adaptant le roman de Roman Gary (qui co-écrit aussi le scénario), le metteur en scène de Le Faucon Maltais nous emmène au cœur de l'Afrique Equatoriale Française (le film fut tourné au Tchad, dans des conditions souvent très compliquées). Il nous y fait suivre un groupe de différents personnages qui vont être impliqués dans la défense des animaux, notamment lorsqu'un trafiquant arabe organise une gigantesque battue à l'éléphant.

    C'est dans les personnages que l'oeuvre trouve son salut, tous assez intéressants que ce soit dans leurs postulats de base ou l'évolution qu'ils auront du fur et à mesure du récit. Huston les met bien en valeur, que ce soit dans leurs idéologies ou même leurs hypocrisies, ainsi que dans les problèmes personnels qu'ils peuvent avoir. Le cinéaste américain maîtrise totalement sa caméra, proposant quelques magnifiques plans et sublimant bien le cadre de son récit, nous immergeant dans cette aventure pour nous faire sentir au plus près des protagonistes. Le ton n'est jamais totalement dans le dramatique, quelques touches d'humour, de charme et plus légères viennent, heureusement, s'incruster sur la pellicule assez régulièrement.

    Pourtant tout n'est pas parfait, et sans que ce soit totalement préjudiciable, Huston peine à instaurer une véritable atmosphère prenante, alors que l'oeuvre se fait légèrement un peu trop molle et bavarde, notamment en milieu de récit. Certaines situations sonnent faux et semblent un peu trop téléphonées alors que les interprètes ne sont guère convaincants à l'image de Trevor Howard et Juliette Gréco alors qu'Errol Flynn, au crépuscule de sa carrière, est lui plutôt remarquable, avec un personnage lui collant magnifiquement à la peau.

    John Huston met en scène, avec Les Racines du Ciel, une oeuvre plutôt intéressante, avec quelques magnifiques paysages et un cadre agréable mais assez plombante, parfois trop bavarde et jamais vraiment transcendante, avec en plus des choix douteux de comédiens.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 octobre 2015
    Un grand film tiré d'un grand roman. En le découvrant, les anti-écologistes fondamentalistes, pseudo républicains, péteront surement les plombs en découvrant que depuis près de 60 ans, l'avenir de la nature et par conséquence directe, celle de l'Humanité préoccupe quelques fous qui souhaitent laisser un héritage décent aux générations suivantes. Les images superbes de l'Afrique Occidentale et le casting en Granit de Bretagne recouvert d'or, offrent aux amateurs de films d'aventures et de performances d'acteurs, une expérience inoubliable lors du visionnage de ce film sans âge. La fin étonnante est porteuse d'espoir : des militaires moins bornés que des politiciens ! C'est une Utopie, mais c'est un beau rêve, dans la réalité les deux se valant peu ou proue !
    P.  de Melun
    P. de Melun

    57 abonnés 1 144 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 novembre 2017
    Un film qui a vieilli, mettant en scène une nature menacée (les éléphants), un acteur en fin de carrière (Errol Flynn) et divers autres personnages cassés par la vie. En résumé, on touche à la dramatique de la vie tout simplement. On est forcément touché, de près ou de loin, par ce film précurseur qui montre l'Homme en tant que prédateur sexuel, avide de pouvoir, et destructeur de la nature. Le ton du film reste un peu trop léger par moment, du coup on a du mal à s’y intéresser jusqu’au bout malgré un Trevor Howard convaincant et si les Nemrods en prennent plein les fesses. Les décors sont magnifiques et l’ambiance coloniale bien retranscrite.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 février 2008
    Ennuyeux, l'histoire est vraiment sans intérêt.Le film est un peu long, les acteurs pas très agréables a regarder, les moyens pas super mais si c'est le best à l'époque grace a la technicolor.Le film se finit pas vraiment, il y a juste les décors de l'afrique qui sauvent un peu le film.
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    7 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mai 2022
    Ces racines du ciel véhiculent un message écologiste, précurseur, avec la défense des animaux. C'est le sujet du roman dont le scénario est inspiré.
    Sinon le film est un peu bizarre. Le personnage de Juliette Gréco est insipide et uniquement fonctionnel. Errol Flynn passe son temps à boire; à part cela, il ne sert à rien; pathétique de visionner une star en train de se suicider à l'alcool; même si sa seule scène où il a un peu de dialogue est forte et rend crédible son personnage: il explique sa trahison supposée et pourquoi il est un militaire banni.
    Trevor Howard est bon, mais son personnage reste toujours un peu hermétique.Il ne suscite pas forcément l'empathie. Et faire jouer un personnage français par un anglais est toujours bizarre.
    Nous restons sur notre faim, car l'arc dramatique, et finalement l'histoire ne contient pas de personnage principal, de héros au sens dramaturgique du terme. Et ce n'est pas un film choral. Mais il possède un ou des méchants en quelque sorte: les chasseurs, coloniaux français, les journalistes. Le personnage d'Orson Welles est sans intérêt, apparaît et est vite oublié: incongruité du film.
    Le film dans son ensemble ne semble pas maitrisé. Mais le film l'emporte par contre pour ses décors et ses paysages, tournés pour partie en Afrique, et pour son sujet d'avant-garde en 1958.
    Au total le spectateur sort du film en se disant qu'il y a des choses intéressantes, mais qu'il est possible de mieux faire. John Huston est dépendant de l'histoire et de son scénario, ici l'histoire possède un fort potentiel, le scénario n'est pas parfait, loin de là; et il n'est pas aidé par la distribution. Même si elle est cosmopolite, elle aurait pu produire un autre résultat. Voilà une histoire qui pourrait être refaite et qui serait très tendance.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mars 2012
    Un film magnifique qui met en scène une nature menacée (les animaux), un acteur en fin de carrière (Errol Flynn), et divers autres personnages cassés par la vie. En résumé, on touche à la dramatique de la vie tout simplement. La tragédie, le rire et les larmes se mèlent. On est forcément touché par ce film précurseur qui montre l'Homme en tant que prédateur sexuel, avide de pouvoir, et chasseur envers les animaux.Que le grand chasseur John Huston ait tourné ce film est un mystère. Sûrement une forme de Mea Culpa.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 194 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 novembre 2023
    Je ne connais pas le livre mais je trouve le film assez moyen voire ennuyeux car même si sa portée écologique est intéressante, on a trop de discussions et surtout de personnages.
    Pas assez d'animaux en fait. Bon d'accord ce n'est pas un documentaire animalier mais le film ne passionne pas vraiment.
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