Une fois qu'on a admis que cette femme complètement infirme (sophie marceau) décide d'engager comme garde-malade cet alcoolique hirsute (christophe lambert), lui confiant ainsi la mission de s'occuper d'elle, des tâches les plus quotidiennes aux soins les plus intimes, on se laisse entraîner dans cette histoire d'amour dont une des plus grandes qualités réside dans un dialogue incisif, percutant, extrêmement juste et efficace. Juste aussi l'interprétation, lambert dans une retenue émouvante, marceau dans une dureté qui révèle constamment une immense fragilité. Cette rencontre entre ces deux blessés, lui dans son âme, elle dans son corps, fait un beau film, riche, digne, émouvant.
aborde avec beaucoup de sensibilité et de douceur un sujet difficile. d'une grande profondeur, cette histoire d'amour impensable est tendre et sincère. grâce à 2 acteurs remarquables le film en devient très touchant. dommage que la conclusion soit peu recherchée.
magnifique film , une histoire d'amour pas gagnée au départ avec ces 2 personnages l'une tétraplégique , l'autre perdue et alcoolique , qui doivent s'apprivoiser mutuellement pour enfin se considérer et avoir envie de vivre , une sophie marceau avec un jeu convainquant et poignant , celui de christophe lambert l'est tout autant 'ca faisait longtemps qu'on ne l'avait pas vu et encore moins ds un role fort ) , des images doucent et lumineuses grace a ce beau pays ds lequel se déroule l'histoire avec des personnages secondaires qui sont aussi excellents , envie de le revoir de revivre ces émotions , et de le conseiller
(...) Au final, L’Homme De Chevet est une œuvre d’une humanité saisissante, une œuvre simple, presque intimiste, dramatiquement éblouissante, délicate, pudique et violente à la fois. Un film qui vaut le détour pour la qualité de son histoire et de ses acteurs, un film que je conseille à tous les amoureux du genre et à ceux prêt à se laisser embarquer dans une histoire d’amour qui n’a rien de conventionnelle, bien au contraire. Un très beau voyage que l’on admire d’une œil contemplatif et admiratif. (critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/2009/12/06/critique-lhomme-de-chevet/)
L'histoire d'une femme allongée et de son prétendant souvent à terre. Il y a des jours d'automne où le spleen ambiant nous donne envie d'un petit film des tropiques. C'est en Colombie que ça se passe et c'est carrément la déprime totale. Non pas que l'on suive un looser en fin de vie irrécupérable, au contraire tout respire l'enthousiasme positiviste. Cependant la fin saborde tout cet océan de bonnes intentions, et nous noie dans l'inutilité de l'existence humaine. Certaines choses sont un peu faciles, ce n'est pas mal filmé mais un américain expérimenté en aurait peut être sorti un chef d'œuvre esthétique. Lambert en vieux fossile s'en sort bien, Marceau joue son rôle habituel avec des cernes réalistes qui lui donne un autre charme, mais les seconds couteaux sont eux superbes. Un petit film au scénario téléphoné mais efficace et pas forcément mélodramatique. Si l'on excepte que le sous-entendu final vous achève votre reste de joie de vivre... pour la nuit. Evidemment, on comprend mieux (ou encore moins bien) quand l'on apprend beaucoup plus tard que les deux acteurs sont en couple à la ville.
La force du film d'Alain Monne réside dans la mise en scène du duo formé à l'écran par Christophe Lambert et Sophie Marceau. Impossible de ne pas être touché par l'intensité des regards, par la violence des paroles qui accompagnent chacun des deux protagonistes sur la route de la confiance. Soulignons la justesse du jeu de Margarita Rosa de Francisco, parfaite en garde malade désabusée accro à la cocaïne, et la performance de Sophie Marceau qui se glisse avec une facilité déconcertante dans la peau d'une jeune femme handicapée aigrie.Malgré quelques maladresses dans la mise en scène qui donnent un côté un peu kitch sans pour autant nuire réellement à l'émotion provoquée par les dernières scènes, Alain Monne parvient à aborder sans tabou et sans détour le quotidien des personnes tétraplégiques. Si l'on pouvait craindre que le scénario sombre dans les méandres d'une histoire d'amour impossible, ce n'est absolument pas le cas. L'homme de chevet relate avant tout le parcours de deux personnes ayant décidé de partir à la conquête d'un avenir autre que celui auquel elles se croyaient condamnées.
Un film qui traite un sujet plutot inédit, les acteurs joue bien mais sa ne m'a pas non plus tant accroché que sa, il y a quelque longueur et l'histoire annexe sur la boxe est inutile et plutot gonflante, mais le reste est tout a fait honnête
Un très beau film plein d'émotions, mais dans lequel je n'ai pas su rentré. Peut-être du au fait que le duo Marceau/Lambert ne transmettent pas assez dans leur rôle respectif ou on attend beaucoup plus d'expression de la part de personnages dans ce type de film. Pour résumé un beau film, plein de bons sentiments avec un mauvis casting, bien que cela n'engage que moi. 2/5
Je suis assez partagé. D'abord Parce que ce film est plutôt lent, fade et dénué de péripéties. Il a bien du mal à nous captiver. Ensuite l'ambiance ode rose qui arrive dans la seconde partie du film n'arrange rien et conduit à un résultat ultra prévisible! Mais cependant certaines scènes sont belles et Sophie Marceau, mon idole, est ici très juste comme elle sait si bien le faire. Au final, c'est pas mal sans plus...
Une bonne surprise !! Un BEAU film. Une réalisation qui m'a assez fait penser à celle d'Almodovar. Drôle de comparaison mais, oui, a quelques reprises j'ai retrouver des petites touches du réalisateur espagnol. Un bon moment, émouvant !
Une heureuse surprise pour un film vu, pour ma part, à défaut de places pour une toute autre projection. Eh bien! cet "Homme de chevet" il mérite d'être plébiscité sans réserves. Habilement le metteur en scène, sans entrer dans un mélo qui serait mal venu, nous livre une histoire d'amour(s) ma foi, crédible. Des petits détails subtils et justes sont mis en exergue durant le déroulé des 90 mn qui font appprécier davantage cette comédie dramatique (ou drame selon le ressenti de chacun). La solitude d'un laissé pour compte près d'une échauguette est d'emblée captée par le spectateur dès la première image. Le destin la destinée par la diparition d'une bouteille d'alccool sur des détritus; le petit côté Million Baby effleuré juste suffisamment ;la musique et les paysages naturels; des écoliers médusés par un roulé -gazon insolite... Tout ça on le prend avec ravissement. Souhaitons qu'un bouche à oreilles fasse connaître un succès mérité pour cette entrteprise.