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selenie
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6 208 critiques
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1,0
Publiée le 5 décembre 2009
L'histoire est belle, Sophie Marceau est belle et interprète avec dignité et force son personnage... Mais le film, qu'on attends sur la relation entre la jeune femme handicapée et son garde malade est court-circuité par l'autre histoire, la boxeuse entrainée par ce même homme. Cette dernière partie intéresse bien peu et à droit à autant de place dans le film c'est bien dommage. L'autre problème est Christophe Lambert, l'un de nos pires acteurs et en plus il a le mauvais goût de reprendre le look de son meilleur rôle... Greystoke ! Ca en est risible... Pour un tel film c'est surtout malvenue. En tous cas il rest ede belles scènes âpres, durs mais non dénuées de tendresses (la toilette notamment). Entre une belle histoire d'intimité rendue bancale par l'autre "intrigue" et Lambert sans finesse et sort du film déçu, tout simplement déçu.
Encore une adaptation de Eric Holder peu de temps après Mademoiselle Chambon pour ce premier film de Alain Monne. Le résultat est très en dessous du film de Stéphane Brizé. Mais bon ce n'est pas totalement raté quand même. L'ensemble est certes assez inégal. Il y a de belles scènes, surtout quand les deux personnages principaux sont ensembles. D'autres sont plus poussives et l'intérêt retombe. L'histoire avec la jeune boxeuse vient trop court-circuiter l'histoire principale à mon goût. Scénario pas assez travaillé donc. La mise en scène est elle aussi très sage. Certes c'est un premier film mais le réalisateur ne prend pas beaucoup de risques de ce côté là. Le couple vedette (à la ville aussi) est par contre plutôt bien dirigé. Vu les tonnes de navets qu'ils ont tourné tous les deux dernièrement, ce n'était pas très difficile et cela sort un peu de l'ordinaire. On dira que ces rôles sont les meilleurs qu'ils aient tenu depuis bien longtemps, toutes proportions gardées. Ils sont assez convaincants pour nous faire croire à l'histoire et amener un peu d'émotion surtout sur la fin. Malgré tout, L'homme de chevet restera un petit film mineur, en attendant le deuxième film de son metteur en scène...
L’atout de ce film est le duo formé par Christophe Lambert et Sophie Marceau. Ce film parlant de l’handicap d’une femme est ce qui peut changer son existence est tout simplement poignant. Une belle histoire d’humilité et d’amitié qui nous plonge au cœur d’une question : « Vaut mieux vivre en martyre que de mourir en paix ? »
"L'homme de chevet" est un film d'un grand intêret grâce à l'interprétation très touchante de Sophie Marceau et de Christophe Lambert. Malheureusement, les répliques en espagnol n'étaient pas sous-titrées donc je n'ai pas pu tout comprendre, mais j'ai compris l'essentiel de ce film : peu importe les circonstances, l'amour peut frapper à tout instant et redonner un sens à notre vie. A voir !
Ce n'est pas forcément facile de rentrer dans ce film austère et abrupt. Celui-ci se déroule en effet dans un pays guère favorisé et traite d'un sujet bien délicat. Mais cette histoire de reconstruction mutuelle de deux êtres se révèle assez touchante et "L'homme de chevet" ne manque au final pas de percussion.
Un beau film trés attachant bénéficiant d'un bon casting. La réalisation et le scénario sont plutot simpliste mais le jeu des acteurs est trés réussi pour incarner ces personnages forts en caractére et trés emigmatiques. De plus, on appréciera la qualité de la photographie qui apporte de l'exotisme et des couleurs. En somme, on n'evite pas certains clichés mais ce film reste à voir sans etre un chef d'oeuvre.
L’homme de chevet n’est pas une très grande réussite de Alain Monne. La mise en scène est simple, le scénario est peu recherché et peu intéressant, le film manque de rythme, Sophie Marceau est convaincante dans son rôle, mais ce n’est pas le cas de Christophe Lambert, le film est un peu ennuyeux etc… Bref, je ne le conseille pas.
Une sorte de pré-intouchable mais en moins drôle, moins bien joué et beaucoup plus classique. On est ici dans le pure drame sentimentale à la tv française, c'est plat du mou, les acteurs sont peu convaicants (marceau/lambert), ca touche vite def bien def a du social, bref c'est pas joyeux joyeux, ca se regarde évidement mais sans conviction et ca ne prend pas. Préfèrez sur le même sujet la comédie avec Omar Sy et Cluzet, qui si elle ne casse pas des briques non plus, à le mérite d'être plus divertissante.
L'homme de chevet : une romance dramatique avec un tête-à-tête (Sophie Marceau et Christophe Lambert), séduisant. J'ai été agréablement surpris par cette histoire...
Une sophie marceau épatante et un chistophe lambert méconnaissable. Scenario un peu brouillon mais tout est dans le jeu des personnages. On regrette que quelquefois, cela ne va pas assez loin et que les situations soient justes effleurées mais au final, on reste captivé jusqu'à la fin que l'on imagine.
C’est la rencontre entre une belle femme tétraplégique qui ne bouge plus que la tête et un ancien boxeur usé et alcoolique. Il a besoin d’un travail, devient son garde-malade et s’occupe d’elle jusque dans les moindres détails de sa vie intime. Écorchée vive, elle souffre de son handicap et le tyrannise dans son rôle de donneuse d’ordre. Sophie Marceau et Christopher Lambert jouent avec une grande authenticité. On pense à De rouille et d'os, l’émotion est présente. Le monde de la boxe est cependant un peu trop présent au détriment de la construction de l’histoire de ce couple atypique.
Pas facile pour un ancien boxeur alcoolique de s'improviser garde malade et d'apprivoiser une jeune tétraplégique que son malheur a rendue agressive et renfermée. C'est avec tact et pudeur que ce film aborde la question des rapports amoureux quand le corps ne répond plus. Sans tomber dans le mélo, le scénario ménage la progression des sentiments et fouille l’âme des deux protagonistes avec habileté. Au total, un film émouvant auquel il ne manque qu'un souffle supplémentaire et un rythme plus alerte.
Un film à la fois complexe, pudique et nuancé, puisant sa force dans le labyrinthe des sentiments humains, avec parfois un côté superficiel. L'écheveau des personnages se démèle au fur et à mesure, même si la fin reste prévisible. Une ode à l'amour sur laquelle on ne peut pas bouder...
Antérieur au film Intouchables, ce film qui lui semble identique surtout au début se diffère par le pays où l'action se déroule et par les sentiments qui naissent entre Christophe Lambert et Sophie Marceau. Ce film est surprenant par sa justesse et sa simplicité.
Soit quatre "cabossés" de la vie : Muriel, une jeune Française venue retrouver un fiancé diplomate en Colombie et qui n'entendra plus parler de lui après l'accident de la route qui va la rendre tétraplégique, Leo, boxeur franco-colombien has been et alcoolique, Luisa, ancienne prof de français, artiste ratée, sorte de gouvernante de l'infirme et Lina, fille des rues, violente et désespérée qui cherche la promotion sociale dans ... la boxe (un petit air de "déjà vu" à la "Million dollar baby" ?). Leo devient l'homme à tout faire de Muriel, aux côtés de la toute dévouée Luisa, tout en prenant le pari d'entraîner jusqu'à la victoire, pendant ses loisirs, la jeune Lina. Les trois personnages féminins vont s'éprendre de "L'homme de chevet", pourtant peu attirant (sorte de "Boudu" non sauvé des eaux au physique, et d'un contact plutôt rugueux). Qui va l'emporter ? Sur ce canevas, on pouvait craindre le pire en termes de sentimentalo - larmoyant. Il y a de bonnes choses au contraire : ainsi du parti tiré des décors naturels de la ville de Carthagène "des Indes", ainsi encore d'une première partie bien venue (sobriété et émotion), celle de l'apprentissage mutuel de Muriel et Leo. Mais la "love story" proprement dite de ces derniers est beaucoup moins réussie - en particulier le final qui se veut lyrique, mais n'y atteint pas, même avec Ponge et de belles prises de vue. Sur un sujet de départ comparable, sauf à rappeler que les rôles étaient inversés (c'était un homme qui était cloué dans son lit, prisonnier de son corps) Alejandro Amenabar avait réalisé un film magnifique et puissant en 2004 : "Mar adentro". Alain Monne ne nous livre pour sa part qu'une histoire d'amour que seule la circonstance du handicap de l'héroïne sauve du banal, et vouloir comparer le charisme et le talent exceptionnels de Javier Bardem avec la prestation comme à l'ordinaire tiédasse de Sophie Marceau serait faire injure au comédien espagnol. Christophe Lambert est à l'unisson, hélas.