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Vinz1
186 abonnés
2 447 critiques
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4,5
Publiée le 16 février 2020
« Le grand chemin », un des innombrables lieux-dits français, est surtout le premier gros succès cinématographique de Jean-Loup Hubert avec deux acteurs au sommet de leur art, qui ont d’ailleurs été primés aux Césars (Anémone et Bohringer). Le réalisateur aurait même mérité d’avoir lui aussi sa statuette, mais la concurrence avec « Au-revoir les enfants » de Louis Malle était trop rude ! Pourtant, ce film sur un enfant parti en vacances d’été chez un couple d’amis de la mère abordant des sujets importants comme les séparations difficiles et surtout la mort d’un enfant à sa naissance, ne démérite pas ! L’émotion y est très présente, mais les pitreries des enfants (tous deux excellents de naturel !) et l’ambiance de la campagne des années 60 sont également deux atouts majeurs de ce métrage que l’on peut voir et revoir en famille car c’est un très bon divertissement.
Jean Loup Hubert, pourtant méconnu, a réalisé l'un des films les plus populaires en France des années 80. Qui n'a pas vu le Grand Chemin ou l'histoire d'un jeune parisien qui va découvrir la campagne et bien plus... Cette intrigue de base sert également un scénario intéressant et très humain. Les acteurs que ce soient les plus jeunes ou le couple Borhinger/Anémone est vraiment très convaincant. Entre rires et émotions, un film empreint de nostalgie !
En tant que parisien, j'ai trouvé la première scène, celle du lapin, atroce. C'est un beau film sur la France profonde que j'ai vu des dizaine de fois étant gosse. ----juin 2011----
Film émotion familiale, bien interprété, les gamins sont grand aujourd'hui.... 4 étoiles. ----Juillet 2017----
Les acteurs sont remarquables, y compris Anemone, et pèsent lourd dans la bonne qualité du film. Le scénario est simple (Un couple qui vit difficilement une blessure passée retrouve une nouvelle vie grace à l'intrusion improptue d'un enfant qu'ils hébergent temporairement) mais frais et sans fausse note. POur passer un bon moment un dimanche soir.
La ressortie en salle de ce grand succès du cinéma français de l'année 1987 dont les deux acteurs principaux ( R.Bohringer et Anémone) furent couronnés du César du meilleur acteur et actrice, permet de le voir ou de le revoir dans les meilleures conditions pour évaluer sa pérennité.
Les films sur l'enfance ou le personnage se retrouve séparé de sa famille biologique pour se retrouver dans une autre qui lui est étrangère, ont donné naissance à des réalisations de premier ordre.
On peut citer sans chercher beaucoup " la maison des bois" et " l'enfance nue" de Pialat ou " Je suis heureux que ma mère soit vivante" de C.Miller.
Avec " le grand chemin" ( le titre vient du lieu dit où se passe l'action - située dans la campagne Nantaise à la fin des années 50), on n'atteint pas et malheureusement de loin, ces titres pourtant beaucoup moins connus.
Il faut dire qu'une fois passée l'exposition du propos ( un garçonnet de 9 ans est confié par sa mère à une amie, le temps pour elle d'accoucher d'un nouvel enfant, dont le père est absent), " le grand chemin" fera surtout du sur place.
La faute à un scénario qui manque de finition, mais qui laisse, il est vrai, de temps à autre affleurer une scène qui fonctionne.
C'est Richard Bohringer qui sauve le film grâce à une interprétation formidable ( il est bon à chaque fois qu'il apparaît à l'écran), Anémone étant de son côté beaucoup plus irrégulière selon les scènes.
Le film aborde le thème de la perte et du deuil d'un enfant, ses conséquences sur la vie du couple, l'amour qui n'a pas besoin de trouver une origine biologique pour être ressenti et donné, la perte inhérente à la vie elle-même...
On ne peut pas nier que certaines scènes ici ou là, sont émouvantes et bien servies par une bande son qui rehausse adroitement les effets produits par certaines scènes.
Cependant, si le potentiel du " grand chemin" est indéniable, il est desservi par une mise en scène plate et pataude afadie par une photo banale.
Troisième opus d'une filmographie qui compte huit longs métrages à ce jour, c'est le plus grand succès public d'un réalisateur qui ne se caractérise pas par sa créativité, même s'il n'est pas dépourvu de savoir faire.
A la croisée de ce grand chemin, se trouvent un drame en monde rural et l'évocation des souvenirs d'enfance de Jean-Loup Hubert. Richard Bohringer excelle dans un rôle d'homme bourru attendri par ce gamin citadin qu'il accueille le temps des vacances et sa relation avec Anénome, obscurcie par une tragédie latente, confère un ton dramatique à cette histoire bonne enfant. Touchant par moment, entrainant des sourires bienveillants par d'autres, ce film humain joue sur des émotions universelles, tendresse, tristesse, sur la nostalgie de l'amitié enfantine et sur bons sentiments.
« Le Grand Chemin » oscille constamment entre le drame et la comédie à travers l’histoire d’une couple en rupture et celle de deux enfants dans un petit village rural. Anénome et Richard Bohringer y trouvent deux très beaux rôles pour lesquels d’ailleurs ils ont été césarisés. Le réalisateur Jean-Loup Hubert y dirige également son fils Antoine mais c’est surtout la pétillante et espiègle Vanessa Guedj qui s’en sort le mieux des deux. Un film simple mais touchant qui a obtenu un joli succès public lors de sa sortie en salle et qui se revoit avec plaisir.
Je ne sais pas grand chose de la carrière de Jean-Loup Hubert dont la numérologie doit être le dix ? Dix films à son actif à ce jour (2014), dix ans sans nouvelles depuis qu'il a signé son dernier film, qu'est-il devenu ? Retiré dans cette campagne qu'il semble tellement aimer ? Il réunit dans cette histoire des ingrédients que j'aime bien : un rôle de gosse pas gâté par la vie, des gens simples qui s'aiment et passent leur temps à se le dire en râlant, la simplicité du récit, la sobriété des décors, de l'émotion... Je n'ai jamais été "remise de médailles" en chocolat ou autre légion machinchouette mais deux césars aux deux acteurs principaux de ce film, soit, c'est mérité (pour une fois) ! Mais pourquoi pas au réalisateur (nommé) et à son fils qui joue tout aussi bien dans le rôle du gamin ? La plus belle récompense de ce tournage sera en définitive son succès en salles, sans gros budget ni publicité ! Et la tendresse, bordel ? Et bien en voilà ! willycopresto
Injustement oublié des classiques du cinéma Français, le grand chemin est un pur moment de tendresse porté avec force par l'interprétation magistrale du duo Bohringer/Anémone dans ce qui semble bien être leurs plus grands rôles à l'un et à l'autre. Un film bouleversant aux bons relents de campagne et de nostalgie comme savait en produire si bien le cinéma Français des années 80...
Un film réaliste avec Bohringer notamment qui incarne un personnage simple et complexe en même temps. Le tout donne une image champêtre attachante bien que assez cru mais où est montré surtout la sensibilité plus que les travers ce qui permet d'avoir un développement dans l'ensemble bienfaisant pour l'histoire. Un ton qui est davantage un hymne à la joie qu'une critique de moeurs qui est bien plus fréquente dans les films français. Cela donne un peu d'air sain à beaucoup cette année là 1987.
Le film est un chef d'oeuvre dans son genre. Le jeu d'acteurs est bouleversant et les césars mérités. La mise en scène est impeccable et le film respire d'une ingéniosité naïve et innocente qui fait de chaque séquence un poème campagnard plein de rêve qui saura répondre aux attentes de spectateurs patients et curieux.
le film d une generation , je l' ai vu petit( du moins on me l a impose alors que je voulais regarder pour la 40 eme fois "attention on va se facher " et j ai ete peu a peu absorbé j aurais voulu etre louis et rencontrer la petite martine!c est une de ces petites comedies dramatiques francaises qu on ne sait plus faire aujourd hui (je sais je parle comme un vieux c...)
Que de souvenirs ! J'avais le même âge que le petit Louis lorsque "Le Grand Chemin" de Jean-Loup Hubert sortait au cinéma, et inutile de dire que je me suis facilement identifié à cet enfant timide, à l'époque. Ce film est comme une madeleine de Proust tant son authenticité est évidente, ça me rappelle tellement les quelques vacances passées à la campagne. Un film simple, très émouvant - notamment grâce à une BO sublimissime -, parfois tragique, parfois malicieux, deux acteurs au sommet de leur art, un anticléricalisme amusant et profond : une ode à la vie et à sa découverte ! Et le plus beau c'est que ça n'en devient jamais cucul, juste attachant. Généreux.
une gloire aux cinéma français où Anémone et Richard Bohringer ont tous deux leur meilleur rôle émouvant et vraie. Des vacances dépayser dans la campagne des années 80 qui vieillit un peu par son réalisation mais qui naturalise le tous