Je n'attendais pas beaucoup de ce film, mais c'était déjà trop. Les spectateurs avaient bien dit qu'il ne s'agissait pas d'une comédie potache à la American Pie, ça OK. Par contre, ça reste quand même totalement nul. Il semblerait que les créateurs du film aient confondu puceau et simple d'esprit.... Le film est dénué de rythme, vous imaginez : pas d'humour! L'histoire fait du surplace pendant 2 heures, le type ayant toujours le choix entre allumer une 'salope' ou sortir avec la nana d'en face, ayant le physique d'une bibliothécaire, voyez. Un final aussi prévisible que toutes les scènes du film. Et le pire dans tout ça, au-delà du beaufisme conquérant du film et du moralisme enfantin martelé jusqu'à l'aliénation, c'est l'absence patente de tout charisme de Steve Carell. Un sommeil réparateur vous fera oublier cette nullité.
Le titre laissait craindre le pire, à savoir un autre film débile à la American Pie, cette comédie pas du tout drôle ou inventive ne nous surprend donc pas lorsqu'on la regarde.
Une superbe comédie qui fonctionne grace à l'attachant personnage campé par Steve Carell, mais aussi à ses copains. Une sacrée brochette de bons acteurs, une idée sympa... Cramponnez vous à vos zygomatiques !!
spoiler: 3.5/5 Une bonne comédie qui montre que le sexe de nos jour est obligatoire si tu n'a pas coucher a partir d'un certain age tu est pas comme tout le monde bref une bonne comédie un peux nunuche mes bonne.
L'excellent Steve Carell a un pouvoir comique de haut niveau, j'adore cet acteur. Il colle parfaitement au personnage qu'il incarne ici. Le film en lui même est plutôt lourdingue, il faut apprécier le genre "comédie américaine" qui, comme souvent, oscille entre romance et vulgarité. Dans l'air du temps cela dit, c'est sans tabou et bien mené.
"40 ans toujours puceau" est une comédie culte portée par Steve Carell où il incarne donc un quarantenaire qui n'a toujours pas eu de rapport sexuel. Les seconds rôles de Paul Rudd, Seth Rogen et Romany Malco sont assez amusants. Le film démarre assez fort avec quelques gags assez drôles, puis s'essouffle un peu sur la seconde partie qui est assez convenue. "40 ans toujours puceau" est une comédie américaine sympathique, et vaut surtout le détour pour Steve Carell qui tient ici son premier grand rôle.
A travers « 40 ans, toujours puceau », je m’interroge sur la morale de Judd Apatow. Je ne m’étais pas autant interrogé au moment de sa sortie. Certes, Judd Apatow a littéralement dépoussiéré la comédie romantique avec un langage cru, inscrit dans un sincère réalisme, avec des séquences de sexe punchi . Toutefois, ça reste assez pudique dans la forme et le fond frise la morale chrétienno-américaine pour ne pas dire crétino-américaine. En effet les scènes de sexe sont habillées pour les femmes, je n’y crois pas ! Encore moins quand Apatow déclare : « J'ai cherché à retrouver cette liberté, tant dans les dialogues que dans les comportements. Cela donne au film une authenticité proche de la vie. » En effet c’est juste proche, car dans la vie, les hommes aiment voir la poitrine de leurs partenaires et celles-ci la dévoilent pour participer à leurs excitations. Y en a assez de ces scènes où les femmes font l’amour habillée. Je peux comprendre que des actrices refusent de montrer leur poitrine. Il y a des metteurs en scène qui parviennent à filmer parfaitement les scènes de sexe où la nudité complète des femmes est parfaitement suggérée. A Apatow de faire preuve de maîtrise. Donc il est inutile de nous en mettre plein la vue avec des mots crus si la pratique ne suit pas, laquelle est percluse de pudibonderies exaspérantes !
Que ce soit « En cloque mode d’emploi » et « 40 ans, toujours puceau », le récit se termine spoiler: par un mariage . Judd Apatow sous couvert d’un type très décomplexé n’en demeure pas moins moralisateur. Ainsi, pour Andy (Steve Carell) et Trish (Catherine Keener) dans « 40 ans, toujours puceau » il nous dit implicitement qu’on ne peut faire l’amour spoiler: qu’après le mariage . Les fameux vingt rendez-vous sans sexe entre Andy et Trish s’apparentent à une abstinence qui flatterait la morale religieuse. Dans « En cloque mode d’emploi », Apatow marie Alison (Katherine Heigl) et Ben (Seth Rogen) pour légitimer l’arrivée du bébé.
En dehors de ces considérations morales et hypocrites qui m’irritent un peu, « 40 ans, toujours puceau » est un film plaisant mené par un très bon Steve Carell ; il a su traduire ce fardeau de la virginité imposée par la force des choses, des aléas de la vie de son personnage Andy. En tant que spectateur je compatis à ce personnage attachant. Et là pour le coup, Judd Apatow a visé juste avec cette authenticité « proche de la vie »… A voir en V.O si vous voulez, pour les voix de Steve Carell et Seth Rogen…
Je n'ai pas trouvé le film hilarant, mais Steve Carell correspond tout à fait au personnage. J'aime beaucoup les moments où il lâche prise et s'énerve tout seul quand on le force à aller vers les filles ou à sortir de sa coquille. On retrouve ici une bande de joyeux collègues qui vont en aider un autre à perdre sa virginité. Ce dernier ne connaît rien au sexe et va devoir s'instruire sur son fonctionnement. Ses collègues vont l'aider de différentes manières : Sur le plan théorique, sur son aspect physique avec une excellente scène d'épilation du torse et en l'amenant doucement à se réaliser en acquérant plus de responsabilités.
Pour sa première réalisation, Judd Apatow a su frapper un grand coup et imposer un style devenu depuis un genre à part entière dans la comédie US. Avec un pitch qu’on ne pensait jamais voir sur grand écran (un puceau de 40 ans est pris en charge par ses collègues qui veulent l’aider à perdre sa virginité) et une mise en scène rythmée, "40 ans toujours puceau" fait la différence mais peut également compter sur ses dialogues hallucinants au ton délicieusement irrévérencieux (le gimmick "tu sais comment je sais que t’es gay" en tête) et une galerie de personnages secondaires tous plus barrés les uns que les autres. Entre le dépressif Paul Rudd, le queutard invétéré Romany Malco, l’obsédé Seth Rogen, l’outrancier Gerry Bednob, la nymphomane Elizabeth Banks ou encore la boss Jane Lynch, le risque était d’ailleurs grand de voir le personnage principal un peu étouffé. C’était sans compter sur la prestation du nouveau géant comique Steve Carell qui évite le piège du neuneu un peu attardé pour faire de son puceau quarantenaire un geek malchanceux dans ses relations passées. A l’inverse, le numéro de Catherine Keener en grand-mère sexy qui ne sait pas faire autre chose que rire aux blagues du héros m’a un peu saoulé (le décalage avec les autres personnages bien plus funs ne se faisant pas à son avantage). C’est sans doute un des seuls défauts du film, avec sa durée (près de 2 heures, ce qui est presque déraisonnable pour une comédie). Pour le reste, on se souviendra avec émotions de l’avalanche de scènes à potentiel culte tel que la fameuse séquence de l’épilation, l’hilarant speed-dating ou encore les diatribes enflammées de l’énervé Mooj. Un film fondateur qui a su mettre l’irrévérence sur un piédestal sans jamais avoir peur du ridicule.
Malgré une première partie plutôt intéressante et avec quelques pistes comiques qui auraient pu donner un bon film, cet oeuvre reste plus pathétique et incroyablement prévisible puisqu'elle se rattache au comédie romantique basique des années 2000
40 Ans, Toujours Puceau est une comédie importante de ce début des années 2000. Son influence, le regard qu'elle porte, le choix audacieux de choisir le coté du loser ... Le film compte dans le panorama. Pour autant il a ramassé une valise !
Le film peine à s'emballer, les connexions entre les comédiens est aussi avec du recul un tantinet responsable. Tout le monde fait son petit numéro ou sa petite entrée mais sur le fond personne ne se lient. Hormis à la fin. Individuellement chacun est génial, Steve Carell en premier de cordé. Le rôle lui sied à merveille, il l'a d'ailleurs écris. Judd Apatow se fait les dents avec ce premier long-métrage et réussit l'alliage de la comédie grivoise et de ses autres atouts déjà entrevue dans Freaks and Geeks plus doux et délicats.
40 ans, Toujours Puceau à maintenant 15 ans, il se regarde pour son rôle mais aussi pour son contenu. Quelques tours sont toujours aussi bienvenu.
Une première partie de film plutôt fun et bien rythmée, très vite rattrapée par une comédie pseudo sexy-romantique qui font perdre toute la valeur à la comédie qui avait pourtant du potentiel ...
Vu le titre, je m'attendais à pire. Et c'est possible qu'il en ait rebuté certains pensant que ça serait vulgaire, pas drôle. Alors que pas du tout. Moi, je me suis bien marré car il y a un vrai soin de la part de Judd Appatow et Steve Carell qui ont tous les deux écrit le film d'éviter les gags pipi-caca. Bon, à une ou deux exceptions près car il y a bien un peu de vomi mais bon. Les personnages secondaires sont, eux aussi, très bien dessinés et finalement aussi pathétiques que le puceau en question. Enfin pathétique non. Andy n'est qu'un grand gamin immature préférant les jeux vidéos et les figurines de super-héros aux femmes. Donc, plutôt que de le ridiculiser, de l'humilier, en le mettant dans des situations impossibles, Appatow et Carell préfère nous raconter une belle histoire d'amour qui finit bien sur le thème du tout est possible, tout peut arriver à n'importe quel moment. 40 ans, toujours puceau est donc bien plus fin qu'il n'en a l'air. Il regorge de situations très drôles et de petites réflexions intelligentes sur l'engagement, l'éveil à la sexualité, la rupture sentimentale, le passage à l'âge adulte. A tous les célibataires endurcis, ne soyez pas inquiets. Tout arrive à point à qui sait attendre.