Profils paysans, chapitre 2 : le quotidien : Critique presse
Profils paysans, chapitre 2 : le quotidien
Note moyenne
4,4
9 titres de presse
L'Humanité
Le Monde
MCinéma.com
Télérama
Cahiers du Cinéma
Ciné Live
Le Figaroscope
Les Inrockuptibles
Zurban
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
9 critiques presse
L'Humanité
par Magali Jauffret
Ce documentaire retrouve les mêmes figures, là où il les avait laissées au premier chapitre, dans une forte nature, belle mais austère, qui leur a forgé le caractère. La survie de leurs exploitations modestes, oubliées face aux mastodontes de l'agriculture intensive qui occupent les plaines, est plus que jamais à l'ordre du jour. Le temps de l'angoisse est perceptible. Pourtant, jamais ces gens en voie de disparition ne sont filmés comme des dinosaures, jamais le regard porté sur eux n'est empreint d'exotisme.
Le Monde
par Jacques Mandelbaum
Inaugurée en 2001, cette série passionnante suscite un intérêt semblable à celui qui s'attache à l'oeuvre d'un cinéaste qui n'aura cessé de faire découvrir des réalités hors de la portée ordinaire des médias comme des spectateurs. (...) Il y a là beaucoup d'amertume, beaucoup de douleur silencieuse, beaucoup de désarroi et, partant, une émotion de très grande intensité qui semble se propager à l'infini dans le cadre somptueux et solitaire de la nature environnante.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
MCinéma.com
par Guillaume Tion
Après des années d'approche pour gagner la confiance de ces travailleurs de la terre, l'auteur nous livre aujourd'hui une partie de leur quotidien, hanté par le futur et la transmission du patrimoine. Un troisième volet est à suivre. On l'attend avec impatience.
Télérama
par Jacques Morice
C'est surtout un album de famille, délibérément flou, incomplet. Comme si les absents comptaient autant, sinon plus, comme si l'essentiel ne pouvait se dire. Entre faire silence ou brusquer par des questions, Depardon est tiraillé, et c'est aussi cela qu'il filme, alternant plans lointains ou rapprochés, comme si lui-même cherchait sa place. (...) Saisir dans le champ de sa caméra le passage des personnes, avant qu'il ne soit trop tard, voilà la hantise du cinéma de Depardon.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Cahiers du Cinéma
par Jean-Michel Frodon
Le savoir-faire venu du journalisme de Depardon, la forte personnalité de ceux auxquels il s'intéresse, le caractère dramatique de la situation crépusculaire de l'agriculture de moyenne montagne suffisent à rendre intéressant, étonnant, émouvant, parfois amusant, ce qui se passe sur l'écran.
Ciné Live
par La rédaction
Voir la critique sur www.cinelive.fr
Le Figaroscope
par Françoise MAUPIN
Depardon sait parfaitement saisir ces personnages dans leur singularité, leur authenticité et leur rudesse. De vraies vedettes, sans le savoir. A une dame qui marche sur une route face à la caméra et qui demande pourquoi on la filme, une autre femme répond que c'est " parce qu'elle est là ". On ne ferait pas plus beau compliment à une star.
Les Inrockuptibles
par Serge Kaganski
En prélevant des morceaux du qotidien de quelques paysans de moyenne montagne, Raymond Depardon brosse le tableau émouvant d'un monde finissant.
Zurban
par Eric Quéméré
On est loin ici d'une campagne fantasmée: si les paysages filmés par Depardon sont magnifiques, ils n'en sont pas moins rudes, entre le froid de l'hiver et la sécheresse des beaux jours. Et pourtant, un même amour de la terre relie ici les différentes générations, sous l'oeil toujours respectueux d'un cinéaste issuu du même creuset.
L'Humanité
Ce documentaire retrouve les mêmes figures, là où il les avait laissées au premier chapitre, dans une forte nature, belle mais austère, qui leur a forgé le caractère. La survie de leurs exploitations modestes, oubliées face aux mastodontes de l'agriculture intensive qui occupent les plaines, est plus que jamais à l'ordre du jour. Le temps de l'angoisse est perceptible. Pourtant, jamais ces gens en voie de disparition ne sont filmés comme des dinosaures, jamais le regard porté sur eux n'est empreint d'exotisme.
Le Monde
Inaugurée en 2001, cette série passionnante suscite un intérêt semblable à celui qui s'attache à l'oeuvre d'un cinéaste qui n'aura cessé de faire découvrir des réalités hors de la portée ordinaire des médias comme des spectateurs. (...) Il y a là beaucoup d'amertume, beaucoup de douleur silencieuse, beaucoup de désarroi et, partant, une émotion de très grande intensité qui semble se propager à l'infini dans le cadre somptueux et solitaire de la nature environnante.
MCinéma.com
Après des années d'approche pour gagner la confiance de ces travailleurs de la terre, l'auteur nous livre aujourd'hui une partie de leur quotidien, hanté par le futur et la transmission du patrimoine. Un troisième volet est à suivre. On l'attend avec impatience.
Télérama
C'est surtout un album de famille, délibérément flou, incomplet. Comme si les absents comptaient autant, sinon plus, comme si l'essentiel ne pouvait se dire. Entre faire silence ou brusquer par des questions, Depardon est tiraillé, et c'est aussi cela qu'il filme, alternant plans lointains ou rapprochés, comme si lui-même cherchait sa place. (...) Saisir dans le champ de sa caméra le passage des personnes, avant qu'il ne soit trop tard, voilà la hantise du cinéma de Depardon.
Cahiers du Cinéma
Le savoir-faire venu du journalisme de Depardon, la forte personnalité de ceux auxquels il s'intéresse, le caractère dramatique de la situation crépusculaire de l'agriculture de moyenne montagne suffisent à rendre intéressant, étonnant, émouvant, parfois amusant, ce qui se passe sur l'écran.
Ciné Live
Voir la critique sur www.cinelive.fr
Le Figaroscope
Depardon sait parfaitement saisir ces personnages dans leur singularité, leur authenticité et leur rudesse. De vraies vedettes, sans le savoir. A une dame qui marche sur une route face à la caméra et qui demande pourquoi on la filme, une autre femme répond que c'est " parce qu'elle est là ". On ne ferait pas plus beau compliment à une star.
Les Inrockuptibles
En prélevant des morceaux du qotidien de quelques paysans de moyenne montagne, Raymond Depardon brosse le tableau émouvant d'un monde finissant.
Zurban
On est loin ici d'une campagne fantasmée: si les paysages filmés par Depardon sont magnifiques, ils n'en sont pas moins rudes, entre le froid de l'hiver et la sécheresse des beaux jours. Et pourtant, un même amour de la terre relie ici les différentes générations, sous l'oeil toujours respectueux d'un cinéaste issuu du même creuset.