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Vinz1
186 abonnés
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3,0
Publiée le 3 août 2017
Je ne sais pas si c'est à cause de la version française et des voix nasillardes des protagonistes principaux ou parce que l'acteur principal a une tête qui ne me revient pas, mais ce supposé film culte ne l'est pas pour moi. Ok, c'est poétique parfois (voir la scène du coucher de soleil), rigolo (la course-poursuite avec le policier à moto, les faux suicides d'Harold) mais ça date un peu et le personnage masculin est détestable : "pauvre petit garçon riche qui recherche l'amour de sa maman " a-t-on envie de lui dire ! Bonjour le complexe d’œdipe non résolu ! A côté de cela, le côté exubérant de Maude se justifie en un clin d’œil : celui que l'on a sur son avant-bras, très fort ! Bref, pas mal pour moi, mais loin d'être un classique !
Un petit bijou du Nouvel Hollywood qui raconte une histoire d'amour entre un très jeune homme et une vieille dame vivant en marge de la société. Une ode à la liberté du regretté Hal Ashby qui n'a rien perdu de sa force et de poésie. Voir ma critique complète sur mon blog :
un duo des plus plaisants donnant envie de vivre pleinement 2 êtres se trouvent et se donnent l un à l autre malgré tt la sct consumériste oppose phrase culte : battons nous (usa en l'occurrence) contre des ennemis que nous pouvons battre
Quelle bonne surprise. Je m'attendais à aimer ce Harold et Maude, mais pas à ce point. Comment dire ? C'est un film qui sait merveilleusement passer du drôle au poétique à l'émotion, un film avec des personnages très attachants, avec un humour très noir et léger à la fois, un film avec une fin sublime, un merveilleux duo d'acteurs et une géniale BO de Cat Stevens... Bref de l'excellence.
45 ans après son tournage, Harold et Maud n'a pas perdu une once de sa modernité, c'est un petit bijou de film comique méritant sa place dans dans les 100 comédies les plus réussies de l'histoire du cinéma. Ce film sortirait aujourd'hui, dans le climat actuel de ''jeunisme'', que grâce à sa marginalisation, son succès serait encore plus grand. On croirait entendre par moment de l'humour anglais si les interprètes n'étaient pas si américains; Ruth Gordon qui a 77 ans dans le film est réjouissante de gaieté. C'est notre vieille dame indigne, son naturel fait merveille à tel point que nous finissons par se prendre au jeu de l'histoire d'amour. Les suicides de Harold sont tous des réussites et, doubler par procuration l'avant dernier avec une reprise de celui théâtral de Juliette est une idée formidable. Il est impossible de ne pas éclater de rire par moments et d'avoir la larme à l'oeil par d'autres comme lorsque Maud se souvient des instants de bonheur passés avec son époux. Tout est raffinement grâce à l'extrême richesse et à l'oisiveté dans laquelle baigne le film, les premiers plans sur les chaussures d'Harold en disent déjà long sur les suivants. Harold et Maud est une ode à la liberté individuelle de l' adolescence à la mort, il est certes baroque mais riche de délicatesse, sa morbidité se tourne toujours en dérision, son humour féroce est surprenant et original et, pour couronner le tout, sa musique est un enchantement. Ashby que je connais mal est à l'opposé de Dreyer que j'aime tant. Son montage des plans en final montre sa personnalité et son talent de réalisateur, ce qui me confirme, s'il le fallait, l'extraordinaire richesse de l'art cinématographique.
Très belle satire d'une époque en pleine libération des mœurs (les années 70). Une histoire d'amour magnifique, une des plus belles que j'a vu au cinéma jusqu'à présent. On a l'impression qu'on ne peut rien enlever ou ajouter à cette excellente comédie romantique : la BO (Cat Stevens), la mise en scène pleine de bonnes idées, les dialogues empreints d'humour noir et de finesse, et surtout ce tandem qui fonctionne très bien et auquel on ne peut que s'attacher tant l'alchimie opère... Tout les sépare (l'âge, le vécu, le caractère) mais étrangement tout les rapproche (la solitude, ce besoin de s’éloigner des conventions sociales).
Apparemment ce film n'a eu un grand succès aux E-U, pourtant, je l'ai vraiment adoré ! Les personnages sont très attachants, et très biens joués ! L'histoire est très originale : une histoire d'amour entre une vieille femme et un jeune !Les "suicides" d'Harold sont vraiment excellents et très biens faits ! J'ai vraiment aimé !
Harold et Maud est le genre de film à l’humour tellement noir et aux situations tellement décalées, qu’il a la potentialité d’un film culte dès le premier visionnage. La fascination du jeune Harold pour la mort, n’est détournée que par une histoire d’amour d’une étrangeté bizarre teintée d’un romantisme touchant… Hal Ashby est un réalisateur atypique, d’autant plus à l’époque du « règne » conservateur d’un Nixon. Il ose se moquer des codes sociaux, de l’armée, de la police et presque de tout le reste aussi, avec une classe et un humour dantesque, qui nous éloigne de tout ce que l’on a pu voir sur les comédies romantiques. A voir absolument !
J'avais toujours repousser le visionnage de ce film vu qu'il est catalogué comme film d'auteur pur et dur. Pour moi il s'agit simplement d'une belle comédie avec un coté loufoque mais surtout un débordement de sensibilité et une certaine vision de la vie. Le tout est très bien joué avec des scène d' anthologie bon.
Injustement boudé par le public à sa sortie en 1971 et encore aujourd’hui méconnu du grand public français, Harold et Maude est pourtant considéré comme une œuvre importante par les cinéphiles américains. L’histoire d’amour vécue, au rythme des musiques enivrantes composées par Cat Stevens, entre le jeune Harold et Maude a évidemment de quoi choquer du fait de leur différence d’âge (pas moins de 60 ans !) mais c’est la caractérisation de chacun d’eux qui fait du film une merveilleuse ode à la liberté. Lui est un adolescent névrosé, issu de la bourgeoisie, que son éducation cloisonnée dans des valeurs très conservatrices a poussé à des idées très morbides, et elle est une octogénaire habitée par un esprit de contestation et d’une volonté de fer de profiter de chaque instant qu’il lui reste à vivre. C’est donc moins une passion charnelle en tant que telle (la scène de sexe ayant été censurée par les producteurs) mais ben une initiation aux joies de la vie qui va unir ces deux marginaux et qui va entrainer le spectateur dans le discours anarchiste d’Hal Ashby qui n’hésite pas à se moquer des institutions, à commencer par la police et l’armée. Tout le talent du réalisateur passe par le décalage faisant que l’humour vient souvent des éléments les plus tragiques du récit, en particulier de l’indifférence qu’accorde la mère d’Harold à son fils, alors que l’émotion nait souvent des actes illégaux que vont commettre ensemble les deux personnages, tous deux interprétés par des acteurs talentueux mais qui ne retrouveront jamais de rôles aussi forts de leur carrière.
Un beau film sur l'amour très particulier entre deux personnes qui se complètent bien, mais aussi sur la vie sociale et ses règles, à respecter ou pas.