Avis sur Les Aventures de Shark Boy et Lava Girl

Admettons que Robert Rodriguez aime ses gosses. Admettons que le réalisateur de Sin City veuille faire un film de 50 millions de dollars rien que pour eux. Admettons qu'il le réalise à la va-vite (comme à son habitude) sans réellement se soucier des conséquences telles que l'accueil critique ou commercial. Soit. Mais que le pourtant brillant bonhomme réalise de façon aussi niaise c'est limite du foutage de gueule... Les acteurs débutants sont extrêmement mal dirigés et totalement en roue libre (dont Taylor Lautner, alors tout jeunot), les décors numériques d'un ridicule affligeant, faisant la part belle à des effets spéciaux rudimentaires où images de synthèses ratées et 3D mal exploitée se joignant avec fracas à des dialogues gnan-gnan et quelques séquences burlesques réservée aux moins de 3 ans (lorsque SharkBoy entame son rap chorégraphié, navrant). Rien n'échappe au pathétique. Le cerveau devant être obligatoirement régressé pour suivre le film, il est fortement nécessaire de régresser également son âge mental afin de ne pas s'endormir ou de ne pas haïr le long-métrage... Si la trilogie Spy Kids avait au moins le mérite de divertir un tant soit peu le spectateur et ce, qu'importe son âge, cette aventure en 3D niaise au possible s'avère être, elle, un sacré navet. À éviter, sincèrement.

Faudrait couper les bras de Robert Rodriguez.

"Les aventures de Shark Boy et Lava Girl", un petit film pour enfants américain réalisé en 2005 par Robert Rodriguez, le réalisateur de Sin City, Planète Terreur, Machete, Alita: Battle Angel et, plus proche du genre du film, les Spy Kids et plus récemment : C'est nous les héros.
Un réalisateur qui sait donc faire de bons films. Celui-ci n'est techniquement mauvais, mais reste un tout petit film à regarder avec les gosses un dimanche après-midi pluvieux pour un petit instant régressif. Il remplira parfaitement cette fonction.
Un film pour pré-ados inspiré de l'imagination du fils de Robert Rodriguez. C'est moyen, mais regardable.

A un moment dans sa vie, Robert Rodriguez est passé de faiseur de films fauchés sympathiques dans son garage (Spy Kids 2) à wannabe précurseur toujours dans son garage (Spy Kids 3D) mais beaucoup moins sympathique.

Après son premier essai en 3D, Spy Kids 3D, une catastrophe industrielle à la limite du soutenable, il réessaya avec un scénario sur une idée de son fils de 7 ans, Racer Rodriguez. Tout un programme. Les Aventures de Shark Boy & Lava Girl est un des films les plus laids de 2005. C’en est scandaleux. Les textures sont baveuses, le rendu est dégoulinant, la 3D est appuyée à tous les plans comme un gimmick censé cacher le vide scénaristique et les couleurs frappent les yeux. Ce qui s’apparente alors à un nouveau pensum de Robert Rodriguez se trouve finalement être, si l’on passe la première demi-heure, assourdissante, un sympathique film pour enfants, grâce à un univers qui, cette fois, est cohérent, parfois drôle (Taylor Lautner s’occupe de la partie comique, avec un talent certain qu’on n’utilise absolument pas de nos jours), parfois presque touchant (Taylor Dooley, loin d’être nulle) et un méchant qui cabotine à fond les ballons comme il l’aime, interprété par George Lopez.

Le film n’est pas trop niais, pas trop mièvre, concis (ce qui lui permet de ne jamais dépasser son quart d’heure de bienvenue) et assez abruti pour permettre au public visé de s’amuser. Les autres ne passeront pas un trop mauvais moment.

Pas mal du tout ! La 3D elle ne sert pas a grand chose mais bon, ROBERT RODRIGUEZ signe tout de même un bon film a savourer en famille !

J'aime beaucoup Robert Rodriguez, vrai amateur de film de genre, auteur de quelques belles réussites (« Desperado », « The Faculty », « Sin City », « Machete » : quand même !). Maintenant, force est de reconnaître qu'il n'y a vraiment pas que du bon, et il est peu dire que « Les Aventures de Shark Boy et Lava Girl » en fait partie. Alors je comprends l'idée de cette « entreprise familiale » où l'ami Robert en a notamment profité pour faire travailler son fils, ce qui se ressent pour le moins dans l'intérêt global. Car clairement, ce scénario est celui d'un enfant de sept ans. On sent bien que le bonhomme est (relativement) sincère dans ce voyage à travers les rêves et les quelques réflexions qui l'accompagnent, manifestement adressé à un public enfantin. Cela n'excuse pas tout, surtout pas de ne jamais s'adresser vaguement aux adultes forcés de regarder ce spectacle quasiment indigent de bout en bout. Le ratage est à tous les niveaux : Taylor Dooley a un bien joli sourire, mais c'est la seule chose à sauver d'une interprétation médiocre (dont un tout jeune Taylor Lautner au talent définitivement limité), notamment des jeunes héros. Niveau récit, c'est bien mignon de vouloir proposer ce que son môme en bas-âge rêve la nuit, mais là on parle quand même de cinéma, et nous ne sommes pas loin du néant total, où les incohérences et approximations sont tellement nombreuses que je renonce à en évoquer ne serait-ce qu'une poignée. Il faut dire que cette impression est accentuée par une écriture effrayante, aux dialogues à base de spoiler: « Je vais détruire cette planète, mouahahaha !! », « Tu es méchant, nous ne te laisserons pas faire : Max, montre-lui tes super-pouvoirs »
(et je vous jure que c'est ça), où les rêves sont prétextes à se sortir de n'importe quelle situation ridicule, les vagues idées intéressantes qui auraient pu découler de ce sujet passionnant étant tellement mal exploitées qu'on ne retient que ce côté très bêta, très lourd, notamment dans son humour là encore très primaire. Enfin, dernier mais pas le moindre des problèmes : ce choix de la 3D, pour laquelle je n'étais pas équipé et me suis donc contenté de la 2D, qui est juste... monstrueux. Sorte de croisement improbable entre un vieux jeu vidéo, de la pâte à modeler et un parc d'attractions « low cost » où se mélangerait des couleurs aussi vives que ringardes, difficile de s'immerger dans des décors aussi mal pensés, donnant vraiment l'impression d'un bâclage à tous les niveaux, même si Rodriguez nous expliquera sans doute qu'il s'agit d'un lieu imaginé par un enfant : je doute vraiment qu'un gamin puisse rêver d'un univers aussi dégueulasse mais bon... Bref, s'il y avait probablement une gentille volonté de partager de jolis moments personnels, celle-ci se transforme en aventure autocentrée inintéressante au possible, où la « Rodriguez family » semble vouloir nous imposer ses inepties personnelles sans jamais chercher à les adapter à un public dépassant les dix ans : laid, stupide et prétentieux.

Un divertissement rêveur en 3D de plus pour Robert Rodriguez. C’est sympathique et sans aucune autre prétention que de divertir les enfants ou les âmes d'enfants...^^

Et nous avons un film pour les enfants fait par un super réalisateur Robert Rodriguez .
Le moins bien de Rodriguez que j'ai vue .
la 3D est magnifique .(aussi bien que spy kids ).
l'histoire est pas mal (encore une fois Rodriguez
fais appel à la famille ,l'ammour et l'enfance .
Ce film est très enfantin .Si on compare ce film et plannete terror ça n'a rien à voir .
la bo est pas mal .
Une belle petite histoire de super-héros pour les enfants.
la réalisation,caméra,les plans c'est pas si mal .
un film à voir poute la famille .
Dommage que c'est pour les gamins .

Je trouve que c'est un film extraordinaire !
J'ai été le voir que pour Robert Rodriguez et je m'attendais à un vrai film pour gamins et largement moins bien que "Mission 3D, Spy Kids 3 : Game Over" !
Et bien je peux vous dire que ce n'est pas le cas !
Certe, les gamins vont adorer, mais moi, c'est un film qui en plus de son réalisateur, m'a beaucoup touché !
J'ai trouvé cette histoire magnifique !
Une interprétaion époustouflante (en particularité les enfants du film comme Taylor Lautner (Sharkboy), Taylor Dooley (Lavagirl), Cayden Boyd (Max), Jacob Davich (Linus / Minus, Sasha Pieterse (Marissa / La Princesse des Glaces) et les enfants de Robert Rodriguez, Racer, Rebel, et Rocket) mais n'oublions pas les acteurs David Arquette (le père de Max), Kristin Davis (la mère de Max) et l'acteur aux rôles multiples George Lopez (Mr. Electric / Tobor / Le Gardien de la Glace / Mr. Electricidad) !!!
Un super scénario de Robert Rodriguez, son frère Marcel et son fils Racer, une musique magnifique composée par le trio Robert Rodriguez, John Debney et Graeme Revell, une production superbe (Elizabeth Avellan, Harvey et Bob Weinstein), plus un effet 3D excellant !!!
Ca vaut le coup de payer pour voir ce film !
Un film qui à tout son mérite.
Un des meilleurs films de Robert Rodriguez !!!
En un mot : MAGNIFIQUE !!!!!!!!!!!!

Un film pas mal assez surréaliste comme peut être l'imagination d'un enfant !
L'histoire est plutôt originale et l’univers fantastique est assez plaisant !
Taylor Lautner et Taylor Dooley sont satisfaisants et Max est sympathique.
George Lopez et Jacob Davich sont convenables et tous les autres acteurs sont plutôt corrects.
Les créatures sont dans l'ensemble acceptables et bien conçues et les images sont satisfaisantes.
Les effets spéciaux sont assez bien réalisés mais les effets 3D de l’époque ont un peu mal vieillis...
Les décors sont par contre plutôt bons et la planète Drool est assez bien élaborée et appréciable.
Les tenues des personnages sont convaincantes, le costume de Sharkboy et Lavagirl est réussi et ils sont bien maquillés.
Les objets, équipements et véhicules sont plutôt efficaces et l’ambiance est plaisante.
Les scènes d'action sont assez bien faites et il y a une morale intéressante sur les rêves.
Les rebondissements sont passables et l'aventure nous emporte plutôt vite.
Un film donc pas mauvais, on passe un moment divertissant avec des enfants cool.

Un bon film pour enfants, les adultes par contre vont trouver ce film très mauvais...

Rodriguez est incompréhensible : il sortait, en 2005, Les Aventures de Shark Boy et Lava Girl, juste calé entre les excellents Sin City et Planète Terreur; auteur de superbe films ultra-violents, il a démontré qu'il était capable de nous sortir de grands films. Qu'est-ce qui a pu justifier la sortie de ce film, alors? Généreux comme il l'est avec son public, il l'est aussi avec ses gosses; c'est pour eux qu'il a réalisé ce Shark Boy et Lava Girl, qu'il a commis l'acte irréparable d'une carrière bien étrange.

Du niveau d'un Spy Kids 4, on tient là un ovni cinématographique inexplicable : si la consommation de drogues aura pu bien aider pour travailler le design, l'univers de l'oeuvre, le résultat final aura de quoi laisser bête, pantois. C'est qu'on se demande rapidement où Rodriguez aura pu piocher tant de mauvais goût, et comme il l'a toujours fait dans sa carrière, tout ce qu'il fait ici prend des proportions pharaoniques.

La thématique du rêve, principal sujet du film, part, par exemple, dans tous les sens : si l'on met du temps à comprendre que tout le film se déroulera dans l'esprit de notre héros (insupportable Cayden Boyd), l'introduction en forme de conte étant beaucoup trop laide pour qu'on se concentre sur autre chose que ses effets spéciaux répugnants, Rodriguez aura voulu trop en faire en poursuivante sa réflexion dans le monde réel. Le pouvoir des rêves étant, selon lui, l'essence la plus puissante de la vie, il suffit d'y croire pour les voir se réaliser; aux cauchemars de les suivre, avortés par l'intervention de ses deux personnages oniriques, Shark Boy et Lava Girl.

L'un est interprété par un Taylor Lautner tout jeune aux traits forcés, qui tente d'être badass à 13 ans quand qu'il ne le serait toujours pas pour ses thrillers post-Twilight. L'accompagne une certaine Taylor Dooley, qui jouait là dans son seul film; aux vues de sa prestation, c'est tout à fait logique, d'autant plus que, loin d'être aidée par des dialogues à la finesse d'une rédaction niveau maternelle, Rodriguez l'abandonne tristement sur des CGI affreux, roses parce que c'est une fille, avec des touches orange et des coulis de lave grotesques. Bien sûr, Lautner est en bleu, parce que c'est un garçon.

Face aux trois personnages principaux, un George Lopez qui fait n'importe quoi en instituteur hystérique fraîchement changé en prise électrique démoniaque, finalement aux ordres d'un ordre déchet d'acting, Jacob Davich, proie d'un jeu de mot absolument incroyable : Linus dans le monde réel, il devient Minus dans celui des rêves. Ironique, Rodriguez dénonce ici la finesse des blagues de l'enfance avec une réflexion d'un aboutissement considérable, parfaitement souligné par une écriture aux petits oignons.

David Arquette, encore moins supportable que dans le Scream de Wes Craven, nous amène, à son tour, une histoire de déception amoureuse qui se mue, au fil des rêves du héros, en reconquête de la femme; Shark Boy, c'est l'histoire d'un jeune gosse schizophrène aux hallucinations incroyables et laides qui, face à la dureté de sa réalité (moqué à l'école, au milieu du divorce de ses parents), c'est construit, sous l'excuse du rêve, sa propre logique du monde.

Ses parents se remettent ensemble grâce à son imagination, la fille de l'instit le regarde enfin, et c'est en ridiculisant Minus qu'il le sauvera plus tard, au moment d'imposer son courage, sa fierté et sa superbe à sa classe entière de petits idiots primaires. Ils se rendront tous compte que ce gosse un peu bizarre n'était pas en plein délire : Shark Boy et Lava Girl, ayant pris vie par le pouvoir de l'onirisme et de l'amitié, se posent comme les aidants de notre héros, chargé de détruire, à lui tout seul, monsieur Prise géante. Forcément qu'ils l'aideront, mais dans sa schizophrénie nouvelle, le personnage de Max s'est tellement perdu dans sa réalité fictive que le film se conclu sur l'avenir des deux super-zéros dans notre monde, notre jeune en primaire ayant surement fini, entre temps, en asile psychiatrique, ses parents divorcés et Linus toujours roi autoritaire de la classe.

Ou peut-être que Les Aventures de Shark Boy et Lava Girl n'était qu'un film de merde, et que j'ai besoin de lui donner de la profondeur pour que la pilule passe mieux.
Rodri, sérieusement?

Une interprétation catastrophique au service d'une histoire cul-cul la praline sans queue ni tête. L'ensemble est d'une naïveté navrante, presque génante, enrobée de guimauve et saupoudrée de bons sentiments. L'éclectique Robert rodriguez, qui s'était essayé au genre avec les très bons "Spy Kids", rate complètement son film et prouve en adaptant au cinéma une histoire créée par son fils de 7 ans, qu'il est probablement un papa super cool, mais aussi un cinéaste inégal, capable du meilleur comme du pire. La 3D reste amusante par moment mais le reste n'est que pur nanar. Les enfants pourront quand même aprécier mais les adultes sont définitivement exclus.

Pitoyable.Des acteurs mediocres,une histoire debile,copier sur Spy Kids et des effets-speciaux ridicules.Le tout realiser par un realisateur genial qui est ici tes decevant.

C'est-y pas mignon… Fiston Rodriguez raconte à son papa une histoire de moufflets super-héros de son cru et ce dernier lui pond dare-dare une adaptation ciné. Si l'anecdote est véridique, Robert Rodriguez peut concourir pour le titre du père le plus cool du monde... Quoiqu'il en soit, il est d'ores et déjà bien placé pour celui de réalisateur le plus flemmard (réputation forgée à la force d'un poignet musclé par de longues heures de grattage de guitare ou de Playstation pendant ses tournages). En effet, outre le scénario simplet bourré de messages désolants de mièvrerie et truffé de dialogues pitoyables (c'est sûr, la VF n'arrange rien) portés par des acteurs tous plus horripilants les uns que les autres - mention spéciale au jeune interprète de Shark Boy et au prof, Rodriguez a recours a un artifice merveilleux qui justifie entièrement le fait de bâcler son film : le relief. C'est bien pratique, cette 3-D : la technique utilisée ayant un rendu déplorable (rien à voir avec les lunettes à cristaux liquides qu'on peut enfiler au Futuroscope), pas la peine de soigner son cadrage, sa photo, ses couleurs ou ses mouvements de caméra, le spectateur ne verra qu'une bouillie infâme à l'écran. Tout ce qu'il demandera, c'est qu'on lui envoie tout un tas de saletés à la gueule histoire de justifier le port des ridicules lunettes en carton (avec une préférence pour les régurgitations de nourriture numériques). Pour parachever le tout, le film se passe la majorité du temps dans un univers onirique créé en images de synthèses d'une qualité proprement scandaleuse, ce qui est toutefois cohérent avec l'extrême mauvais goût des designs. Racer Rodriguez doit être le seul gamin au monde à se faire offrir un film pour lui tout seul, mais vu la qualité du bousin, c'est vraiment pas un cadeau. En même temps, quand on voit le prénom qu'il s'est fait refiler, il doit avoir l'habitude...