Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
23 critiques presse
Brazil
par Mathieu Beaudou
Avec Mysterious Skin, Gregg Araki traite son sujet le plus intelligemment qui soit : par l'itinéraire émotionnel de ses personnages et par leur façon radicalement opposée de faire face au traumatisme. Certaines scènes sont à la limite du supportable, mais le style Araki fait passer la pilule. Il enveloppe son récit dans un cocon de lyrisme et de poésie voluptueuse (...).
Cahiers du Cinéma
par Antoine Thirion
C'est parce que la mise en scène ne varie pas, parce qu'aucun décret moral ne vient régler manu militari le problème, parce que tout demeure également possible que Mysterious Skin apporte, sur la pédophilie une réponse honnête. Et même admirable pour des raisons plus profondes.
Chronic'art.com
par Jean-Philippe Tessé
Le recours à un récit disons classique permet à Gregg Araki d'enclencher sur son thème favori (la destruction de l'enfance), (...) un cinéma sans afféteries ni provoc' bidon, capable de regarder en face la monstruosité, (...) une pudeur et une sensibilité insoupçonnées.
La critique complète est disponible sur le site Chronic'art.com
Ciné Live
par Xavier Leherpeur
Voir la critique sur www.cinelive.fr
La critique complète est disponible sur le site Ciné Live
L'Express
par Julien Welter
Voir la critique sur www.lexpress.fr
L'Obs
par Pascal Mérigeau
Pédophilie, homosexualité, puritanisme, prostitution, "Mysterious Skin" s'attaque à tout cela sans faux-semblants, Araki et ses acteurs, excellents, n'ont pas froid aux yeux, l'équilibre entre explicite et implicite est maintenu avec art : l'enfance est un gouffre, l'enfance saccagée un puits sans fond, que le film sonde pavec osbstination, et , par instants, une grâce réelle.
La critique complète est disponible sur le site L'Obs
Les Inrockuptibles
par Jean-Marc Lalanne
Plus sentimental que Larry Clark, plus narratif et psychologique que Gus Van Sant, précis dans la caractérisation sociale et la description du quotidien, habile pour nuancer ce réalisme avec des envolées d'onirisme et d'humour, Gregg Araki a trouvé son ton.
La critique complète est disponible sur le site Les Inrockuptibles
Libération
par Didier Peron
Araki ne cherche pas à entraîner le récit vers une moralité rassurante. Il se montre même particulièrement audacieux (...). Mysterious Skin marque une étape dans la filmo d'Araki, avec un parti pris narratif et romantique où l'insolence satirique des débuts a laissé place à quelque chose de plus désenchanté.
MCinéma.com
par Aurélien Allin
(...) une oeuvre à la sensibilité exacerbée et au lyrisme bouleversant. Malgré un sujet sordide et troublant, il ne tombe jamais dans le voyeurisme ni n'essaie de choquer inutilement. [...] Araki signe ainsi son plus beau film, à l'impact persistant longtemps après la projection.
Première
par Stéphanie Lamome
On s'attendait à ce que Araki, chef de file du cinéma indépendant gay américain, tendance "Beverly Hills" désespéré sous ecstasy, fasse du thème de la pédophilie un joli clip MTV avec de jeunes "fashionistas" (...) et de méchants adultes à la ramasse. Mais bonne nouvelle : le nihilisme inhérent à l'oeuvre d'Araki est enfin devenu plus existentiel que graphique. Pour une fois qu'il ne tourne pas d'après un scénario original, c'est plutôt réussi...
La critique complète est disponible sur le site Première
Rolling Stone
par Grégory Alexandre
A 40 ans, le réalisateur met de l'adoucissant (un peu) dans ses turbines et réalise avec Mysterious Skin un des plus beaux films jamais faits sur les tout premiers émois sexuels : comment on les initie ou comment on les subit (...). L'ensemble tirant vers le chef-d'oeuvre lacéré par le fil du rasoir sur lequel il trône fébrilement, si seul dans ce monde désormais terrorisé par le politiquement correct.
Score
par Anthony Wong
On pensait Araki trublion immature fonçant dans le tas à coups d'esthétique criarde. On avait tort. Avec Mysterious Skin, Araki colle un peu plus à la réalité et s'attache à rendre ses personnages désespérément humains. Détournant le sordide des situations par des digressions oniriques, le cinéaste parvient à jeter un nouveau regard sur le grave sujet de la pédophilie.
La critique complète est disponible sur le site Score
Studio Magazine
par Thomas Baurez
Voir la critique sur www.studiomag.com
La critique complète est disponible sur le site Studio Magazine
TéléCinéObs
par Bernard Achour
Le film est ouvertement situé à la frontière du "ça passe ou ça casse" (...). Mais l'intuition du cinéaste, la compassion poétique teintée de mélancolie pop dont il bénit ses jeunes héros et la déflagration émotionnelle de la dernière séquence font à l'arrivée de ce scénario "impossible" un sublime requiem à l'innocence massacrée.
La critique complète est disponible sur le site TéléCinéObs
Télérama
par Louis Guichard
Stylé, romanesque, le nouvel opus du réalisateur américain " indé " Gregg Araki est empreint d'une délicatesse et d'une maturité inédites chez l'auteur de The Doom Generation et Nowhere.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Zurban
par Claire Vassé
On ne trouvera pas de jugement moral ni, à l'inverse, de complaisance malsaine dans le regard d'Araki, qui s'attache avant tout à des personnages uniques dont il veut nous faire partager l'intériorité en morceaux. Et il y arrive très bien, grâce à son sens du lyrisme. (...) un désir sincère de se confronter à la grâce perdue de l'enfance.
aVoir-aLire.com
par Romain Le Vern
(...) un film bouleversant, intense, pathétique, cruel, terrible. Comme si Araki faisait l'heure des bilans sur sa trashitude passée et filmait ses scènes avec une émotion poignante. Quelque chose de suprêmement personnel où le résolument trash côtoie l'extrêmement abouti et l'incroyablement triste.
Elle
par Elisabeth Quin
Une toute petite poignée de cinéastes indépendants sait restituer le désespoir, le nihilisme et l'hédonisme sauvage de la jeunesse américaine lorsque celle-ci est trop lucide, (dés)abusée ou déboussolée. Araki n'est pas le moins radical de tous ces cinéastes (...). Dans "Mysterious Skin", il aborde la pédophilie avec une caméra audacieusement subjective.[...] Le résultat est trèèèès dérangeant par sa frontalité
La critique complète est disponible sur le site Elle
L'Humanité
par Vincent Ostria
Loin des excès cyniques de Todd Solondz et des visions concupiscentes de Larry Clark, Araki compose un mélodrame pop et grinçant.
Le Figaroscope
par Marie-Noëlle Tranchant
La mise en scène est intelligente, et la fin émouvante, mais la description des aventures de Neil est si complaisante (moins dans les images que dans les dialogues) qu'elle fait souvent du spectateur un comparse abusif.
Le Monde
par Florence Colombani
Le film est en partie absorbé par la contemplation de Joseph Gordon-Levitt et parvient ainsi à une certaine intensité dans la peinture de son personnage en souffrance. Les autres protagonistes intéressent beaucoup moins le cinéaste (...) D'où une sensation de malaise à l'idée que seul le plus gracieux des héros mériterait toute notre attention.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
Ouest France
par La rédaction
Entre poésie et réalisme, poussés à l'extrême l'un et l'autre, le chemin d'un adolescent vers la découverte de sa sexualité. Long et lourd.
Positif
par Adrien Gombeaud
Parfois touchant (...) souvent brillant, Mysterious skin est insupportable pour deux raisons. La première est sa façon d'aborder la pédophilie. Araki rend ces enfants attirants en sublimant leur visage (...) Ensuite, ce cri de révolte exprime une vision de l'humanité atroce et consensuelle.
La critique complète est disponible sur le site Positif
Brazil
Avec Mysterious Skin, Gregg Araki traite son sujet le plus intelligemment qui soit : par l'itinéraire émotionnel de ses personnages et par leur façon radicalement opposée de faire face au traumatisme. Certaines scènes sont à la limite du supportable, mais le style Araki fait passer la pilule. Il enveloppe son récit dans un cocon de lyrisme et de poésie voluptueuse (...).
Cahiers du Cinéma
C'est parce que la mise en scène ne varie pas, parce qu'aucun décret moral ne vient régler manu militari le problème, parce que tout demeure également possible que Mysterious Skin apporte, sur la pédophilie une réponse honnête. Et même admirable pour des raisons plus profondes.
Chronic'art.com
Le recours à un récit disons classique permet à Gregg Araki d'enclencher sur son thème favori (la destruction de l'enfance), (...) un cinéma sans afféteries ni provoc' bidon, capable de regarder en face la monstruosité, (...) une pudeur et une sensibilité insoupçonnées.
Ciné Live
Voir la critique sur www.cinelive.fr
L'Express
Voir la critique sur www.lexpress.fr
L'Obs
Pédophilie, homosexualité, puritanisme, prostitution, "Mysterious Skin" s'attaque à tout cela sans faux-semblants, Araki et ses acteurs, excellents, n'ont pas froid aux yeux, l'équilibre entre explicite et implicite est maintenu avec art : l'enfance est un gouffre, l'enfance saccagée un puits sans fond, que le film sonde pavec osbstination, et , par instants, une grâce réelle.
Les Inrockuptibles
Plus sentimental que Larry Clark, plus narratif et psychologique que Gus Van Sant, précis dans la caractérisation sociale et la description du quotidien, habile pour nuancer ce réalisme avec des envolées d'onirisme et d'humour, Gregg Araki a trouvé son ton.
Libération
Araki ne cherche pas à entraîner le récit vers une moralité rassurante. Il se montre même particulièrement audacieux (...). Mysterious Skin marque une étape dans la filmo d'Araki, avec un parti pris narratif et romantique où l'insolence satirique des débuts a laissé place à quelque chose de plus désenchanté.
MCinéma.com
(...) une oeuvre à la sensibilité exacerbée et au lyrisme bouleversant. Malgré un sujet sordide et troublant, il ne tombe jamais dans le voyeurisme ni n'essaie de choquer inutilement. [...] Araki signe ainsi son plus beau film, à l'impact persistant longtemps après la projection.
Première
On s'attendait à ce que Araki, chef de file du cinéma indépendant gay américain, tendance "Beverly Hills" désespéré sous ecstasy, fasse du thème de la pédophilie un joli clip MTV avec de jeunes "fashionistas" (...) et de méchants adultes à la ramasse. Mais bonne nouvelle : le nihilisme inhérent à l'oeuvre d'Araki est enfin devenu plus existentiel que graphique. Pour une fois qu'il ne tourne pas d'après un scénario original, c'est plutôt réussi...
Rolling Stone
A 40 ans, le réalisateur met de l'adoucissant (un peu) dans ses turbines et réalise avec Mysterious Skin un des plus beaux films jamais faits sur les tout premiers émois sexuels : comment on les initie ou comment on les subit (...). L'ensemble tirant vers le chef-d'oeuvre lacéré par le fil du rasoir sur lequel il trône fébrilement, si seul dans ce monde désormais terrorisé par le politiquement correct.
Score
On pensait Araki trublion immature fonçant dans le tas à coups d'esthétique criarde. On avait tort. Avec Mysterious Skin, Araki colle un peu plus à la réalité et s'attache à rendre ses personnages désespérément humains. Détournant le sordide des situations par des digressions oniriques, le cinéaste parvient à jeter un nouveau regard sur le grave sujet de la pédophilie.
Studio Magazine
Voir la critique sur www.studiomag.com
TéléCinéObs
Le film est ouvertement situé à la frontière du "ça passe ou ça casse" (...). Mais l'intuition du cinéaste, la compassion poétique teintée de mélancolie pop dont il bénit ses jeunes héros et la déflagration émotionnelle de la dernière séquence font à l'arrivée de ce scénario "impossible" un sublime requiem à l'innocence massacrée.
Télérama
Stylé, romanesque, le nouvel opus du réalisateur américain " indé " Gregg Araki est empreint d'une délicatesse et d'une maturité inédites chez l'auteur de The Doom Generation et Nowhere.
Zurban
On ne trouvera pas de jugement moral ni, à l'inverse, de complaisance malsaine dans le regard d'Araki, qui s'attache avant tout à des personnages uniques dont il veut nous faire partager l'intériorité en morceaux. Et il y arrive très bien, grâce à son sens du lyrisme. (...) un désir sincère de se confronter à la grâce perdue de l'enfance.
aVoir-aLire.com
(...) un film bouleversant, intense, pathétique, cruel, terrible. Comme si Araki faisait l'heure des bilans sur sa trashitude passée et filmait ses scènes avec une émotion poignante. Quelque chose de suprêmement personnel où le résolument trash côtoie l'extrêmement abouti et l'incroyablement triste.
Elle
Une toute petite poignée de cinéastes indépendants sait restituer le désespoir, le nihilisme et l'hédonisme sauvage de la jeunesse américaine lorsque celle-ci est trop lucide, (dés)abusée ou déboussolée. Araki n'est pas le moins radical de tous ces cinéastes (...). Dans "Mysterious Skin", il aborde la pédophilie avec une caméra audacieusement subjective.[...] Le résultat est trèèèès dérangeant par sa frontalité
L'Humanité
Loin des excès cyniques de Todd Solondz et des visions concupiscentes de Larry Clark, Araki compose un mélodrame pop et grinçant.
Le Figaroscope
La mise en scène est intelligente, et la fin émouvante, mais la description des aventures de Neil est si complaisante (moins dans les images que dans les dialogues) qu'elle fait souvent du spectateur un comparse abusif.
Le Monde
Le film est en partie absorbé par la contemplation de Joseph Gordon-Levitt et parvient ainsi à une certaine intensité dans la peinture de son personnage en souffrance. Les autres protagonistes intéressent beaucoup moins le cinéaste (...) D'où une sensation de malaise à l'idée que seul le plus gracieux des héros mériterait toute notre attention.
Ouest France
Entre poésie et réalisme, poussés à l'extrême l'un et l'autre, le chemin d'un adolescent vers la découverte de sa sexualité. Long et lourd.
Positif
Parfois touchant (...) souvent brillant, Mysterious skin est insupportable pour deux raisons. La première est sa façon d'aborder la pédophilie. Araki rend ces enfants attirants en sublimant leur visage (...) Ensuite, ce cri de révolte exprime une vision de l'humanité atroce et consensuelle.