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selenie
5 999 abonnés
6 132 critiques
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4,0
Publiée le 10 avril 2009
Superbe film contemplatif sur les amours estivales de deux jeunes filles. Pas de comédie sentimentale pour ado mais plutôt une histoire entre deux filles solitaires qui font faces à leur famille de façon différente. C'est lent et sans niaiserie. La mise en scène embellie chaque plan de belle façon. L'une se cherche à côté d'un frère illuminé ou dangereux et l'autre ne semble pas heureuse dans une famille froide et bourgeoise. La seule vraie déception tient à la fin, ça finit trop bien (mais pas tout à fait un happy end) pour moi en tous cas. Mais le fait d'éviter les plans trop érotiques et de favoriser une sorte de poésie lancinante emporte notre faveur.
Plus qu'un film sur les adolescents, "summer of love" nous accroche dès les premieres images et on se laisse guider jusqu'à la fin.Certes ce film n'est pas le film le plus original de l'année, mais il est intelligent, extremement bien interprété et élégamment réalisé. Souvent, l'originalité du sujet est moins importante que la façon dont il est traité. En cela, "summer of love" réussit là où "thirteen" avait complètement foiré
Il s'en est fallu de peu pour que ce film soit raté, tant le réalisateur joue avec les écueils dans lesquels ont sombré tant de films... Ainsi, il frôle la caricature (l'opposition entre la jeune bourgeoise cultivée et arrogante et la petite rousse prolo extravertie, la bande de cathos mystiques limite intégristes), le voyeurisme (en jouant avec le "trouble" que peut causer le rapprochement de ces deux jeunes filles -superbes- sur le spectateur mâle), le sentimentalisme sirupeux ou encore le moralisme (en évoquant les non-dits et les hypocrisies). Et pourtant,ce film est loin d'être caricatural, voyeur, "sentimentaliste" ou moraliste, mais un film très troublant, tout en finesse et addictif. Un réalisateur dont le nom est à retenir (Pawel Pawlikowski). Mais surtout deux actrices EXCEPTIONNELLES : Nathalie Press et Emily Blunt.
Parti pour aller voir un tout autre film, nous sommes allé avec un ami voir "My Summer of love" uniquement pour des questions d'horaires...
Et pourtant j'ai été séduit à plus d'un titre: - le dynamisme des actrices tout d'abord qui ne surjoue pas leurs rôles d'adolescentes mais profitent de la palette d'émotions offertes à leur talent - les couleurs et lumières de cette vision de l'Angleterre rurale sont peu habituels et séduisantes - et enfin l'histoire simple mais qui inclut des sujets simples mais bien traités (cf. le grand frère violent qui devient religieux etc)
Un film très touchant qui aborde l'amour lesbien, les dérives de la vie et de la religion... Avec deux actrices sublimes qui nous font vibrer et nous emmènent dans leur monde ! Un film surprenant!
Je suis restée scotchée devant le charisme de ces deux jeunes actrices notamment Nathalie Press (Tamsin) !!! Je ne savais rien de ce film, et voilà.... J'adore ce genre de surprise :-) Ça parle d'amour (lesbien), du deuil, de la foi... Tout ça autour de quelques personnages haut en couleur. C'est superbement et justement filmé, sensuel, avec une BO extra, on prend un bon bol d'air frais ! Bref vivement le prochain !!!!
God save the gouine. Ce film anglais traitant d'une histoire d'amour entre deux jeunes filles est plutôt réussi dans l'ensemble, malgré une réalisation qui ne tient pas toujours ses promesses (la caméra sur l'épaule ne se justifie pas toujours et les images ont des couleurs bizarres que je n'ai pas apprécié). Par contre, l'idée d'opposer ces jeunes filles à une communauté religieuse intolérante est une bonne idée. C'est donc un film agréable et souvent sensuel, grâce notamment à la superbe musique de Goldfrapp, mais qui laisse une légère impression d'inachevé. L'ensemble nous laisse bien (lesbien) sur notre faim.
Magnifique. On ressort de ce film bouleversé et très ému. Complexe et ambigu, My summer of love révèle à la fois son réalisateur Pawel Pawlikovsky où sa sensibilité et son aisance à capter le regard voulu transpirent à l'écran mais aussi ses deux belles actrices à la prestation quasi-hypnotique. Nathalie Press et Emily Blunt, toutes deux inconnues, risquent de ne pas le rester longtemps. La caméra caresse les deux actrices, capte les émotions, brosse la campagne environnante comme de véritables tableaux. Par ailleurs le réalisateur, bien qu'il ne s'attarde pas trop sur le sujet, évoque les rapports antagonistes entre la bourgeoisie et la classe populaire. Mélancolique, envoutant, poétique et érotique, My summer of love est probablement LE film du mois de juin 2005.
Les échos étaient favorables. Patatras, c'est la grosse déception. C'est chichiteux, la peinture sociale n'est qu'esquissée, la photo se veut esthétique à la Hamilton mais elle n'est même pas belle. Résultat : on s'ennuie presque jusqu'au bout. En effet, les 5 dernières minutes apportent quelqus bouleversements dans le ronron du scénario et on devient un poil moins sévère. Un poil seulement.
Malgré ma déception partielle devant un film trop encensé par la critique je conseillerai d'aller le voir. Certes je me suis parfois ennuyée car j'ai trouvé le rythme trop lent , et l'histoire, trop convenue, de ces deux filles rebelles qui se réfugient dans une amitié érotique. J'ai eu du mal à m'intéresser à ces émois d'adolescentes, deux petites pestes, vraies têtes à claques méritant juste d'être réprimandées un peu. Pourtant le film possède un charme et un mystère, certains éclairs viennent apporter leur fulgurance. Un film dans le film : le portrait sans concession du frère, Phil, fraîchement converti à une branche fondamentaliste du christianisme, les " born again Christians ", Baptistes, ou Pentecôtistes (pour simplifier!). Une scène, chef d'oeuvre du double sens est particulièrement impitoyable et montre au grand jour le vrai visage de ce fanatique religieux. La réaction de Phil après avoir malgré lui révélé son terrifiant fonctionnement mental, est inattendue mais c'était sûrement la seule possible. La scène des deux jeunes filles dans la rivière est également saisissante. A quelques reprises l'intérêt est donc relancé, le caractère des filles devient plus complexe dans la deuxième partie, nous réserve quelques surprises, des zones d'ombre. En résumé des personnages agaçants mais attachants, un film qui malgré ses faiblesses est parvenu à me séduire, et qui en tous cas aborde avec pertinence un thème actuel, celui de l'influence du fanatisme religieux.
Une fois passée les belles images de ce film que certains qualifient d'impressionistes, il ne reste pas grand chose. Le film est long, très long, ressasse des thèmes explorés des millions de fois sans rien n'y apporter de nouveau. La fraicheur des 2 actrices n'y fera rien, je me suis fermement ennuyé.
Très beau film anglais qui nous est offert ici. Adolescence qui souffre contre perversité déjà bien en place, jeux de l'amour et trahison, ou comment s'amuser quand on s'em... Une superbe interprétation de deux beautés prometteuses aussi par leur talent. Il faut faire fonctionner le bouche à oreilles...
Cest simple My summer of love possède a peu prés tout les défaut techniques quun film puisse avoir. Il ny a pas un plan qui ne tremble pas, pas lombre dune idée dans la mise en scéne (malgré les décors sympathiques) et surtout (et cest ce qui rend la vision du film impossible) le réalisateur semble découvrir le zoom (il zoome et dézoome constamment sur tout et nimporte quoi, et par saccade en plus). Comme en plus les dialogues sont aussi creux que prétentieux, quil ny pas de rythme, et que les acteurs jouent faux par moment, on peut dire quil ny a rien à sauver dans ce « film » et chez ce réalisateur au nom imprononçable. Rien nexplique les bonnes critiques (quoique labus de substances psychotropes puisse être un début dexplication), cest donc marrant deux minutes mais vraiment pas plus.
Film qui sonne et touche juste, My Summer of Love décrit avec beaucoup de sensibilité les chemins de traverse sentimentaux explorés à l'adolescence. Entre jeu de manipulation et trouble sensuel, les deux interprètes féminines sont remarquable et laissent le spectateur destabilisé mais finalement apaisé par un final très métaphorique. Une réussite.