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Sans doute le plus beau film argentin de l'année (...). À aucun moment de ce mélo en puissance, la cinéaste n'appuie sur la pédale émotionnelle. La mise en scène est à la fois frontale et relativiste ; les personnages sont à égalité avec le monde où ils (sur)vivent.
Tout a été mis en oeuvre pour dépeindre avec brio un pays où les gens sont constamment livrés à eux-mêmes et où il n'est question que de survie. Ce film fait froid dans le dos. La relation d'amour, d'une pureté extraordinaire, entre le héros et le bébé donne un joli message d'espoir, jusqu'à la fin bouleversante. Plus qu'une métaphore politique, El Cielito est un émouvant moment de cinéma.
Le film est toujours presque muet, il tire sa force des situations, des visages, de l'inexorable flèche du destin de Félix. Avec ce jeune père "adoptif", Maria Victoria Menis invente une figure de Pietà au masculin, et fait écho à "L'Enfant" des frères Dardenne, Palme d'or à Cannes cette année. Décidément, le cinéma mondial n'en finit pas d'être travaillé par la paternité.
La critique complète est disponible sur le site Elle
A travers cet amour inconditionnel d'un vagabond de vingt ans pour un bébé, ce devoir qu'il ressent de le protéger, Maria Victoria Menis réussit avec une grande justesse de ton, et sans longs discours, à tracer un portrait social et politique de l'Argentine d'aujourd'hui.
La cinéaste filme la relation entre le jeune adulte et l'enfant avec une délicatesse débarrassée de toute mièvrerie. Son sens du détail et la générosité de son écriture font de ce film (en dépit d'une fin convenue) une touchante réussite.
La critique complète est disponible sur le site TéléCinéObs
D'une simplicité sans fioritures, El Cielito, premier film de María Victoria Menis, évite les grands discours - et même les petits - sur un sujet qui serait matière à larmes faciles. Et sa lucidité n'est pas résignation.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Dès que la réalisatrice évoque la relation qui unit le jeune homme à l'enfant, avec un tact impressionnant, l'émotion affleure sans tarder. D'autant que cette étonnante affection, volée à un fait divers, est un sujet rarissime au cinéma.
A première vue, El Cielito émeut, éblouit presque (...) Adoration cucul du bambin ? C'est parfois vrai, mais l'important, entre Félix et Chango, tient surtout au lien vital livrant le premier à une vie strictement matérielle (...) L'héroïsme n'appartient pas aux grands hommes, mais à ceux qui, à ras de terre, risquent leur vie pour dégager un bout d'horizon. Programme honnête.
Ancré dans le réel, El Cielito est un film inégal, mais indéniablement intrigant et prometteur (...) Sèche et nerveuse, la mise en scène tranche nettement avec la tranquillité du décor rural du début (...) La narration est en outre émaillée de petites séquences oniriques évoquant le passé d'orphelin du héros. Peu heureuses formellement, pas vraiment nécessaires à la compréhension du récit, elles contribuent toutefois au charme bancal et rugueux de l'ensemble.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
D'abord drame rural autarcique, qu'irriguent un érotisme latent et les images d'une nature sereine, El Cielito perd au fil des minutes son ambiguïté pour privilégier la lisibilité de personnages qui tournent en rond à commencer par le mari, dont l'ignominie plombe le propos (...) Par chance, au coeur de la tourmente, il y a cette relation pudique qui unit le jeune adulte déboussolé à l'enfant.
L'Humanité
Sans doute le plus beau film argentin de l'année (...). À aucun moment de ce mélo en puissance, la cinéaste n'appuie sur la pédale émotionnelle. La mise en scène est à la fois frontale et relativiste ; les personnages sont à égalité avec le monde où ils (sur)vivent.
MCinéma.com
Tout a été mis en oeuvre pour dépeindre avec brio un pays où les gens sont constamment livrés à eux-mêmes et où il n'est question que de survie. Ce film fait froid dans le dos. La relation d'amour, d'une pureté extraordinaire, entre le héros et le bébé donne un joli message d'espoir, jusqu'à la fin bouleversante. Plus qu'une métaphore politique, El Cielito est un émouvant moment de cinéma.
Paris Match
L'état des lieux est désolant, la réalité, douloureuse, mais l'humanité du film, inoubliable.
Elle
Le film est toujours presque muet, il tire sa force des situations, des visages, de l'inexorable flèche du destin de Félix. Avec ce jeune père "adoptif", Maria Victoria Menis invente une figure de Pietà au masculin, et fait écho à "L'Enfant" des frères Dardenne, Palme d'or à Cannes cette année. Décidément, le cinéma mondial n'en finit pas d'être travaillé par la paternité.
L'Express
Voir la critique sur www.lexpress.fr
Le Figaroscope
A travers cet amour inconditionnel d'un vagabond de vingt ans pour un bébé, ce devoir qu'il ressent de le protéger, Maria Victoria Menis réussit avec une grande justesse de ton, et sans longs discours, à tracer un portrait social et politique de l'Argentine d'aujourd'hui.
Le Point
Voir la critique sur www.lepoint.fr
Les Inrockuptibles
Naturalisme et fatalité pour ce parcours tragique d'un jeune vagabon entre ville et campagne, décrit avec retenue et un sens aigu du relativisme
Positif
In fine, c'est ce mélange déconcertant d'un cinéma intimiste et d'un cinéma de genre qui emporte l'adhésion.
Studio Magazine
Voir la critique sur www.studiomag.com
TéléCinéObs
La cinéaste filme la relation entre le jeune adulte et l'enfant avec une délicatesse débarrassée de toute mièvrerie. Son sens du détail et la générosité de son écriture font de ce film (en dépit d'une fin convenue) une touchante réussite.
Télérama
D'une simplicité sans fioritures, El Cielito, premier film de María Victoria Menis, évite les grands discours - et même les petits - sur un sujet qui serait matière à larmes faciles. Et sa lucidité n'est pas résignation.
Zurban
Dès que la réalisatrice évoque la relation qui unit le jeune homme à l'enfant, avec un tact impressionnant, l'émotion affleure sans tarder. D'autant que cette étonnante affection, volée à un fait divers, est un sujet rarissime au cinéma.
Cahiers du Cinéma
A première vue, El Cielito émeut, éblouit presque (...) Adoration cucul du bambin ? C'est parfois vrai, mais l'important, entre Félix et Chango, tient surtout au lien vital livrant le premier à une vie strictement matérielle (...) L'héroïsme n'appartient pas aux grands hommes, mais à ceux qui, à ras de terre, risquent leur vie pour dégager un bout d'horizon. Programme honnête.
Ciné Live
Voir la critique sur www.cinelive.fr
Le Monde
Ancré dans le réel, El Cielito est un film inégal, mais indéniablement intrigant et prometteur (...) Sèche et nerveuse, la mise en scène tranche nettement avec la tranquillité du décor rural du début (...) La narration est en outre émaillée de petites séquences oniriques évoquant le passé d'orphelin du héros. Peu heureuses formellement, pas vraiment nécessaires à la compréhension du récit, elles contribuent toutefois au charme bancal et rugueux de l'ensemble.
Libération
D'abord drame rural autarcique, qu'irriguent un érotisme latent et les images d'une nature sereine, El Cielito perd au fil des minutes son ambiguïté pour privilégier la lisibilité de personnages qui tournent en rond à commencer par le mari, dont l'ignominie plombe le propos (...) Par chance, au coeur de la tourmente, il y a cette relation pudique qui unit le jeune adulte déboussolé à l'enfant.
Première
La simplicité d'El Cielito, fièrement accroché à ses personnages, est son principal atout. Apre et convaincant.