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Théodore Ternisien
1 abonné
6 critiques
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2,5
Publiée le 2 février 2024
Un scénario assez décousu, des personnages parfois nanardesques...mais des plans franchement bien trouvés, originaux, et une histoire qui vire tant au quasiment absurde que cela en devient presque virtuose. La scène vers la fin avec l'ascenseur et le combat ont été le climax, dans ce méli-mélo difficile à saisir, qui m'ont fait suffiquer de rire. Merci !
C'est en 2005 que débarque sur nos écrans occidentaux LA tentative du cinéma Russe pour concurrencer enfin la suprématie Hollywoodienne. « Night Watch » (puis « Day Watch » qui sortira quelques années plus tard) est l'adaptation d'un best-seller de la littérature fantastique Soviétique, très populaire dans son pays d'origine. L'enveloppe budgétaire, très insuffisante pour créer une réelle surprise, donne au film un air faussement « friqué » (voire carrément kitch) qui peut paraître un peu risible au premier visionnage. Ceci dit, l'intérêt ne réside pas franchement dans les effets spéciaux (datés et proches du ridicule). C'est bien le caractère « Slave » du scénario qui donne à l'ensemble une vraie cohérence et permet à ce film original de tirer finalement son épingle du jeu. On se perd, parfois, dans les méandres d'une histoire bien compliquée... mais les personnages se révèlent passionnants et on garde les yeux grands ouverts pour connaître le fin mot de cette œuvre exotique et dépaysante... qui devient (judicieusement) culte avec le temps qui passe.
Night Watch est le premier volet d'un diptyque adapté de romans traitant d'un affrontement ancestral entre les forces du bien et du mal. Un équilibre est trouvé en faisant surveiller chaque camp par l'autre. Les deux camps comptent des "autres", des êtres avec des pouvoirs qui se révèlent à un moment de leur vie et leur permettent ensuite d'honorer leurs missions. Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est un bazar à la fois visuel et scénaristique qui nous fait nous demander si l'équipe du film n'était pas sous acide sur le tournage et le montage. Il y a bien quelques petites détails sympathiques, mais ça ne suffit pas à faire passer la nausée ophtalmique.
4 554 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 17 mai 2021
C'est de loin le film russe le plus horrible que j'ai jamais vu. Il n'y a pas une seule scène qui ai le moindre sens tout était précipité et confus personne n'a expliqué le monde de l'histoire à part qu'il y a semble t-il une guerre entre les veilleurs de nuit et les veilleurs de jour. L'image était tout le temps floue et la musique était vraiment mauvaise et distrayante. Chaque détail de Night Watch a déjà été vu la plupart du temps en bien meilleure qualité. Comme dans le Seigneur des anneaux, Matrix, Blade, Constantine, X-Files, Star Wars. Ce film n'est pas indépendant ou nouveau il est incroyablement mauvais et je ne regarderai certainement pas ses suites...
Malgré parfois une caméra instable, notamment lors des scènes d'action, une ambiance visuellement presque trop sombre et un budget de seulement deux millions de dollars, "Les sentinelles de la nuit" réussit à retranscrire un monde où l'équilibre entre le bien et le mal semble précaire. Heureusement qu'il a eu une suite, sinon je lui aurais fait payer dans ma critique son goût d’inachevé ressenti à la fin.
Très agréablement surpris par ce film russe. Contrairement à ce que disent certains de ceux qui mettent une basse note, je trouve que les acteurs jouent plutôt bien. Seul certains rares plans cameras font parfois un peu telefilm, mais sont bien rattrapées par de nombreuses scènes d'action assez originales, ou d'autres volontairement inspirées de mangas (Lodoss war), films asiatiques (thirst) ou même américain d'une facon limite parodique (matrix, fast &furious ...si si ^^) En générique de fin, on a droit a deux chansons tres cools dont la deuxième en Francais !
Le concept de base est plutôt simpliste, mais c'est sur la forme et le style que Night Watch va gagner la partie. D'une part avec des acteurs qui sonnent très juste, ensuite avec une mise en scène audacieuse dans sa dynamique et ses effets de caméra. L’objectif à peine voilé est de frapper la rétine du spectateur et de ce point de vue, le pari est largement gagné, entre les références de dark fantasy et les looks proches d'un post-apocalyptique tendance Mad Max ou Underworld. Le film démarre en trombe avant de connaître quelques sautes de régime à mi-parcours, et le final est clairement construit dans l'optique de laisser les portes ouvertes pour la suite, mais en tout cas le cocktail est détonnant, efficace et bien servi.
Film d'action russe. Décomplexé et survitaminé par une mise en scène inventive le film souffre tout de même d'un scénario mauvais et parfois incompréhensible et de moyens souvent un peu trop cheap....
Night Watch, c'est un grand cri de guerre russe pour s'attirer l'attention d'Hollywood. Pour ce faire, l'équipe s'est plus que largement inspirée - les puristes diront plagié - les préceptes de la capitale du cinéma en la matière. Et si l'opinion était partagée sur ces méthodes, le box-office ne l'était pas, puisqu'il s'agit là du plus gros score de tous les temps en Russie.
Copier un certain style est condamnable selon le contexte, pourtant le style ne sert ici que d'outil pour véhiculer un message et une vision des choses en particulier. Dans ce cas précis, il ne faut pas plus blâmer les Russes d'insuffler un caractère préexistant à leur oeuvre qu'on ne les blâmerait d'utiliser Kodak ou Nikon. Ils n'ont aucune prétention à revisiter la chose ; pour eux, Hollywood était le moyen, pas la finalité. En plus, la vraie finalité est évidente : le film a du caractère, il est violent, mystique et urbain. Il n'est pas occidental et son histoire est claire. Moyennant quoi, on devrait plutôt admirer le film pour l'énergie de son montage (encore quelque chose qui leur est propre) et le respecter pour avoir su mêler à la violence de son image une conception du manichéisme qui, pour n'être pas moins stéréotypée qu'aux USA, est très slave et plaisante à découvrir.
Quitte à s'en faire le détracteur, il y a d'autres défauts : le scénario est trop riche, la preuve en est qu'il ne sait plus comment faire la part des choses ; les intrusions du metal, du rap, du dessin animé et du jeu vidéo se marchent dessus jusqu'au ridicule ; parfois les images donnent l'impression de se chevaucher dans un capharnaüm maîtrisé tant bien que mal, pour le plaisir de l'oeil aussi bien que pour la gloire de l'épilepsie et du royaume de la confusion. Ça n'en reste pas moins un film original, qu'on ne devrait pas se vexer de voir à côté des clones monopolistiques du cinéma américain.
Un délire à la Brazil. Une histoire pas toujours simple à suivre, elle nécessitera un second tour ! Super bien filmé, un conte philosophique sur le bien et la mal et pour une fois, on n'est pas certain du résultat. A voir, ça change de l'habitude, c'est ce qui l'a desservi ?
Une adaptation extrêmement décevante d'un excellent roman. A voir si vous n'avais pas lu le livre; Autrement, a évité. Vous ne perdrez rien. Si vous aimez lire: "Les sentinels de la nuit". A Lire aussi si vous avais aimé le films.
film absolument massacrer il ne mérite même pas 0,5/5 si je pouvait je mettrait un 0/5 mais bon. J'en vient au fait, les effet spéciaux horrible, scénario on comprend rien du tout, dégueulasse il y a des idee on se demande vraiment ou il vont chercher sa depuis quand on mange du sang de cochon ce film n'est en rien fantastique ou comédie encore moins le genre approprie c'est bien l'horeure.
Première impression : un film qui a des ambitions à la "Matrix" (j'exagère un peu...) mais les moyens d'un direct-to-video... d'où une certaine distance que l'on peut avoir par rapport à lui malgré un réalisateur extrêmement inventif au niveau visuel (éclatant pour les uns, recyclant de vieilles recette pour les autres, un rien envahissant pour d'autres encore). Les thèmes développés sont vraiment très proches d'Underworld (combat entre deux forces, monde des ténêbres, un élu, des vampires, des combats en apesanteur...) mais en plus manichéens. Une oeuvre à moitié originale, donc, un style faussement américain mal torché (ça reste esthétiquement moins soigné, moins uni que ces modèle US) mais des FX qui parviennent à surprendre . Enfin quoiqu'il en soit, le deuxième épisode est à éviter pour ne pas gacher ce que l'on a pu retirer de correct dans celui ci qui avait un minimum de potentiel.