9 saisons dans l' "Arrow-verse" pour le petit écran, 2 premières apparition furtives dans "B vs S" et "Suicide Squad", et ses 2 versions dans un même premier rassemblement dirigés bien différemment et ayant causé le début de la fin pour la franchise, le plus rapide des héros de comics n'aura pas eu la chance des autres héros et aura été longuement désirer par nous, les fans. Mise en boîte au final par Andy MuSchietti (duologie "Ca"...), on pouvait presque s'attendre à une touche horrifique mais ça ne fut point le cas. Le récit global tient toute ses promesses et cela est devenu rare dans le DCEU tant les précédentes affiches ("Black Adam" et "Shazam 2") se sont contentées d'effets numériques par moment immonde, d'une direction en passoire, d'un copier/coller Marvel assuré et d'un jeu de leur principaux intéresser chaotique. Inspirer du comics "Flashpoint", le passé, présent et futur furent le point d'orgue du film avec également le multivers pouvant assoiffer les rumeurs et pronostiques les plus fous. Ici Barry réussit évidement son chaos temporel même sous les avertissements de son mentor et bouleverse en quelques sorte la franchise mais surtout, son propre monde. Le cast mener donc par
Ezra Miller dont la double incarnation fut géniale, comique et totalement décaler pour le nouveau, sérieux et craintif du futur pour l'habituel. Une direction personnelle impeccable ou l'humour fut impeccable et ou chaque scène fut inutile. Ben Affleck livre une ultime prestation correcte, très amaigri (visage) de fatigue à cause de toute cette pagaille artistique que fut le tournage et la saga elle-même, ce fut une réel plaisir de le voir une dernière fois dans son bat-costume mythique. Sa scène fut canon et fluide. D'abord annoncée puis annulée, elle fut présente pour mon plus grand plaisir aussi, Gal Gadot (Diana Prince) offre elle aussi sa dernière participation en guerrière Amazone avec l'humour et la sensualité qu'il lui est propre. Quand à Jason Momoa (Aquaman) offre son avant-dernière venue en Joker de dernière minute et reste le rockeur comique qu'on adore.
Un scénario canon qui montre la complexité du massacre du temps et l'espace, l'évènement fut un double retour d'un jour, celui des séquences de "Man of Steel" (premier volet de la franchise) et du mythique Batman de Mickeal Keaton (dirigé à l'époque par Tim Burton) dont la panache et le dynamisme fut nettement raviver. Un script bon, une direction bonne et des combats impeccable, rien à dire de plus sur ce Batman vieillit et devenu quelque peu ronchon. Kara Zor El / Supergirl incarnée avec panache et une belle touche sombre par Sasha Cale offre une première participation musclée et sonore à cette héroïne bien trop habituée depuis 6 ans au petit écran dans l' "Arrow-verse". Un développement certes léger mais elle aura quand même assurée le show. Visuellement, musicalement maintenant, s'il est évident que l'on ne demande plus forcément au DCEU de nous offrir une qualité descente mais un récit et une direction impeccable, il fut étonnant de constater comment l'unique séquence visuellement immonde du film fut l'affrontement désertique avec Zod et son armée. Un ensemble esthétique digne d'un mauvais jeu-vidéo ou même le sol fut laid, ironiquement, l'orchestration des combats elle, n'en fut que plus belle. Toutes les scènes furent belles à juste ou plein titre avec des partitions musicale impeccable.
Le point fort magnifique et inattendu, mais cela est résolument bon pour ce film et la saga, sont les séquences de manipulation temporelle ou là, le numérique fut clairement canon. Défi nettement donner à Marvel d'en faire autant pour l'avenir. La Bat-cave se passe elle de commentaires. Un récit de famille, de sauvetage personnel mais surtout de compréhension des choses de la vie à faire et ne pas faire, une morale globale très intéressante que l'on sait tous à ce sujet, manipuler le continuum espace temps est se livrer soi-même à un carnage chronologique, et cela fut nettement montrer avec autant d'humour que de gravité.
Un film touchant, comique, puissant et au casting impeccable (avec nombres de surprises juste cool que seul un récit de multivers peut offrir), visuellement sublime à 90% et d'ultimes apparitions star savoureuses, "The Flash" nous est enfin parvenu et sa vie peu tranquillement se faire sur les écrans pour possiblement assuré la naissance d'un second volet tout aussi surprenant. L'ultime scène en ultime clin d'œil au passé fut surprenante mais en réalité, pas du tout. "Courre Barry, courre..."