Avis : The Flash - Page 2

Quelque peu déçu. Un scénario brouillon qui surfe sur la vague du multiverse. Pas assez sombre à mon goût, le film n'évite pas l'humour un peu "lourdingue" qui ponctue certaines scènes. La CGI trop visible, dont les couleurs trop criardes spoiler: saturent les passages dans lesquels The Flash remonte le temps,
n'apporte rien à l'esthétique du film. Les caméos raviront peut-être quelques fans nostalgiques. In fine, le film n'est pas déplaisant à regarder de bout en bout, mais sera pour ma part très vite oublié.

Ce que je préfère dans les films de super-héros, ce sont les premiers pas d'un nouveau personnage.
En effet, je trouve que découvrir la genèse d'un méta-humain aux super-pouvoirs souvent un peu dingues est le moment le plus jubilatoire dans une oeuvre Marvel ou DC Comics.
Et c'est ici le cas : dans une aventure digne d'un "Retour vers le Futur", nous allons découvrir le jeune Barry Allen qui, en tentant de sauver sa mère dans le passé, crée malgré lui un univers alternatif qu'il lui faudra tenter de refermer.
C'est l'occasion pour le spectateur de comprendre, à l'aide de flashbacks bien distillés, comment ce garçon a pu obtenir ses fabuleuses facultés.
Sans ce final un peu discutable à la sauce fourre-tout, ma note aurait pu être encore meilleure tant les aventures de ce Flash m'ont captivé et amusé.
Du bon spectacle de science-fiction !
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La fin et le début.

La fin d'un DCEU qui avait démarré sur les chapeaux de roue avec "Man of Steel" avant de se crasher en cours de route, comme schizophrénique, n'arrivant jamais vraiment à trouver le chemin pour établir un univers partagé capable de concurrencer le mastodonte Marvel et dont le "Justice League", film malade, est devenu représentatif, tiraillé entre une version ciné retravaillée par les pontes de la Warner pour être conspuée et une director's cut salvatrice vis-à-vis de la vision de son chef d'orchestre originel Zack Snyder mais laissée à jamais entre des parenthèses sans avenir. Depuis, les restes de ce feu DCEU survivent mollement, se reposant sur les bribes d'un monde évidemment prometteur mais ne débouchant que sur d'amères déconvenues ("Black Adam" et surtout "Shazam: Fury of Gods" récemment).

Le début d'un DCU, d'un nouveau chapitre chargé de faire table rase (enfin, pas complètement) du passé pour repartir sur des bases plus saines, sous l'oeil de James Gunn et Peter Safran, et espérer enfin avoir un univers DC à la hauteur de la renommée des comics là où Marvel commence à montrer des signes d'essoufflement sur grand écran (ainsi que le petit) avec son MCU.

Et, pour faire office de transition adaptée entre ces deux ères, quoi de mieux que le plus célèbre des Speedsters pour faire bouger les lignes du Multivers DC avec un fameux "Flashpoint"? Bien sûr, ici, on fait surtout appel aux grandes lignes de la BD éponyme signée Geoff Johns & Andy Kubert (en voulant changer le passé autour de la mort de sa mère, Barry Allen met une pagaille phénoménale dans le lore DC) avec le dessein d'en faire une espèce de "kärcher" cinématographique chargé de potentiellement remodeler le DCEU en DCU, d'offrir sa première grande aventure "solo" à Flash en long-métrage et de faire plaisir aux fans en multipliant les apparitions de tous les super-héros de la marque sur des décennies sous couvert d'un Multivers partant à vau-l'eau.

La tâche était donc lourde, très lourde pour une production n'ayant cessé d'accumuler les déboires en termes de délais interminables, de changements de dernière minute en fonction des diverses refontes temporaires de l'univers en question ou de controverses autour de son acteur principal Ezra Miller... Et, hélas, comme attendu, le résultat chapeauté par Andrés Muschietti ("Mamá", "Ça") n'est pas à la hauteur du choc d'un réel "Flashpoint", échouant sur bien des tableaux à se montrer passionnant ou même convaincant.

D'abord, en ce qui concerne l'exploration de la dimension personnelle de son Barry Allen/Flash où, après une petite aventure post-"Justice League" en compagnie des ruines qu'il en reste, le Speedster se tourne vers la tragédie qui a forgé sa destinée. Expédiée à la vitesse de l'éclair, avec une telle mièvrerie que la moindre émotion ne peut y être suscitée, la mythologie dramatique de Barry Allen, pourtant intéressante (et bien mieux explorée par la dernière série TV) va ici se retrouver très vite supplantée par une avalanche de gags provoquée en majorité par la confrontation du policier scientifique à son jeune alter ego très turbulent.
On n'a bien entendu rien contre un peu de légèreté, surtout que Flash est le héros DC qui s'y prête le plus par son caractère infantile, mais, à part faire pire que le plus mauvais film Marvel niveau trop-plein d'humour (on sourira un peu, reconnaissons-le), on dirait que le seul moyen trouvé pour faire grandir le Flash cinéma face à ses décisions irréfléchies est de lui avoir accolé une version de lui-même toujours plus impressionnante de stupidité. Même si cela portera ses fruits avec un peu plus de sérieux dans le tout dernier acte du long-métrage (sans grande surprise pour qui a déjà côtoyé les aventures du Speedster), l'argument apparaîtra trop mince, mal amené et tourné à l'excès vers la blague pour rendre un tant soit peu justice au personnage de Flash et imposer une fois de plus cette version cinéma comme une incarnation incontournable.
Et pas la peine de compter sur son entourage proche (Papa & Maman Allen, Iris West, ses collègues) pour le rendre plus intéressant, leurs développements se sont manifestement perdus dans un univers hors de notre portée.

Toutefois, "The Flash" avait la possibilité de se rattraper grâce à la découverte de son monde alternatif et les multiples surprises qui y sommeillent, dont évidemment l'attraction principale: Michael Keaton endossant de façon inespérée le costume de son Batman 90's dans le but de donner un coup d'aile de chauve-souris à son jeune confrère.
Certes, le plaisir de retrouver le charisme toujours intact de l'acteur derrière le masque sera incontestable durant quelques séquences (quand il est traité à la hauteur du souvenir laissé par les films de Burton) mais, comme son image sera trop souvent malmenée par les réactions toujours plus agaçantes d'humour lourdingue des Flash à son contact, le personnage en ressortira parfois abîmé, frappé d'une dérision moderne qui ne lui sied guère, voire le ridiculise (sa première apparition en mode ermite tourne même au moment de gros malaise). Et, dans cette "Justice League" light de circonstances, si Supergirl ne démérite pas pour coller quelques méchantes mandales kryptonniennes, on ne peut pas dire que la version de Sasha Lane ait véritablement le temps de vivre à l'écran pour être marquante. De même que le retour de Zod (Michael Shannon) et ses sbires ne donnera que des silhouettes ennemies à bastonner dans une bataille finale prétexte à offrir son quota d'action super-héroïque à la qualité... plus qu'aléatoire.

Eh oui, peut-être au-delà de tout pour un blockubster de cette tremps, et ce malgré quelques idées de mise en scène de Muschietti diluées dans l'ensemble, "The Flash" va passer son temps à nous vomir en pleine figure une quantité de CGI à la finition plus que douteuse, comme débordé par sa quantité généreuse de phases d'action (on ne peut pas lui reprocher le contraire) qu'il se montre incapable de concrétiser par des effets spéciaux à la hauteur. Tout n'est bien sûr pas à jeter mais on aura rarement vu un film de super-héros récent osant autant aller s'aventurer dans le numérique foiré (des bébés de l'ouverture à d'innombrables incrustations foireuses de têtes d'acteurs en passant par les visions hideuses des différentes temporalités, c'est un festival... et on a vu "Ant-Man 3" pourtant, c'est dire !).
Mais, le pire réside sans doute dans les dernières apparitions réservées par le film, échouant à traduire l'ampleur que celles-ci voudraient clairement atteindre pour égaler les surprises d'un "Spider-Man: No Way Home" par l'intermédiaire de caméos nostalgiques gratuits, creux et, pour certains, d'une laideur qui frise la gêne dans l'esprit d'hommage qu'ils voudraient pourtant transpirer. À titre de comparaison, on s'aventurait presque à dire que le crossover télévisuel de l'Arrowverse, "Crisis on Infinite Earths" s'en est peut-être mieux sorti à son échelle, malgré d'autres faiblesses évidentes...

Et, comme si cela ne suffisait pas à notre déconfiture devant ce "The Flash" globalement insipide, le regard tourné vers l'avenir d'un nouveau DCU se résume au final encore à peu de choses, à simplement des portes ouvertes sur des changements indéterminés, tournés qui plus est en plaisanterie par un énième caméo amusant mais insignifiant, tout comme la scène post-générique d'une nullité abyssale.

Il ne fallait probablement pas attendre grand chose d'un film qui utilise un plat de pâtes pour expliquer les méandres du Multivers DC.

Moins catastrophique que les précédents DC, on reste néanmoins bien en dessous d'un Zack Snyder.
spoiler: Un antagoniste totalement anticharismatique et inutilisé (Michael Shanon bordel !!) La présence de Michael Keaton est bâclée (juste un sidekick de fortune), les multivers avec tous les superman en CGI à la fin sont ridicules (mention à Nicolas Cage en Superman mdr, Christopher reeves mal fait...) Batclooney WTF?!
il manque plus que Val kilmer et la boucle du ridicule est bouclée ! On est dans du fan service de mauvais goût, vraiment. On en parle des CGI dégueulasses notamment au début quand Flash court sur le lac ou quand il sauve des bébés ??? 300 millions de dollars pour ça?!!
2h30 d'ennui numérique où on bouffe du Ezra Miller à tous les niveaux, en mode comic relief et chouineur...
C'est ça maintenant les films de super héros??? merde Tim Burton me manque !!

Après avoir été repoussée à plusieurs reprises, The flash de Muschietti s'inspirant largement de Paradox flashpoint, arrive enfin sur nos écrans, apportant avec lui les derniers vestiges de l'univers Snyder avec lui en attendant le prochain Aquaman. Si l'on prend le film pour ce qu'il est à savoir un pur divertissement super-heroique le film marche plutôt bien, même si le scénario comporte quelques faiblesses mais clairement pas pire que la moyenne du genre, par contre l'on sent également que le film avait un potentiel bien plus superieur et ambitieux que ce qui nous est présenter surtout en termes de péripéties. Le film commence tambour battant dans sa première demi-heure pour retomber assez rapidement dans les travers classiques de ce genre de film. L'ont pouvaient pas attendre un univers aussi sombre, torturé et travaillé que ce qu'avait proposé Snyder notamment dans le développement de ses personnages, mais ici clairement certains son sous-exploiter. Kara notamment de sa libération à son combat il doit se passer grand max 10min, du coup c'est vraiment rushé, et le pompon revient au général Zod, qui doit avoir 10 lignes de dialogues et qui ne sert quasiment pas l'intrigue, quand l'on se rappel le combat titanesque l'opposant a Superman dans Metropolis, ici une petite bagarre dans un désert fait pâle figure. Et bien sur la grosse partie centrale du film se concentre sur le Batman de Keaton qui reprend le costume 30ans après et qui malgré tout assure toujours. Voulant jouer la carte du multivers à la No way home, le scénario s'en sort pas si mal surtout pour la raison pour laquelle flash joue avec le temps, moins superficiel que celle de Spider-man. En ce qui concerne les effets visuels cela varie entre le bons et la cinématique de jeux vidéos, abusant clairement des CGI notamment pour la scène avec les bébés et la toute fin lorsque les mondes s'entrechoquent apportant d'ailleurs quelques surprises nostalgique. C'est pas mauvais, mais cela aurait pût être bien mieux. Dommage que Warner ait déjà enterré ces perso, il aurait peut-être mieux valu attendre la sortie du prochain Aquaman pour tirer un trait définitif sur cet univers, car tout n'était pas à jeter.

J'ai l'impression que les gens font exprès de mettre une mauvaise note y'a pas d'autres explications. Ce film est à des années lumières des dernières productions Marvel mais bizarrement ces dernières sont ménagées par la critique.
Personnellement j'ai pas vu les 2h20 du film passer.
Je recommande.

J'y suis allé sans espoir à la vu la BA et des premiers retours et .....C'est encore pire que ce que j'imaginais!! Et puis en 2h30 on a le temps de déguster !!!!!!!
Pt'1 ce Multiverse c'est vraiment source que de co..ries. Arrêtez vite ça , avant qu'il ne soit trop tard !!
Alors , je le dis haut et fort : il fallait prendre son courage à 2 mains et virer le "non binaire " d'entrée !! Il ne sera que source d'emmer*** et il faudra le virer tôt ou tard , alors autant le faire tout de suite,ce qui aurait permis d' avoir un changement de Flash et aurait peut être fait avancer les choses parce que le Barry jeune et son humour à 2 balles, j'ai failli balancer mes popcorns sur l'écran !!!!
Rien n'est bon , des effets spéciaux nullissimes criards et fouillis (en prime ceux du flashreverse à gerber!) un combat final contre Zod et son armée entièrement en CGI et puis les Superpersos numérisés , alors là 🤢
Batman et Supergirl ont le mérite d'être là mais ne sauvent pas le film pour autant !!
Et pour finir faudra m'expliquer pourquoi spoiler: Barry qui ne veut rien changer au futur , se mêle de bouger les boites de conserve ce qui aboutit à une timeline avec Mister "What Else?"

Après le four de "Shazam! La Rage des Dieux", l'univers cinématographique DC fait son retour au cinéma avec un film plus ou moins attendu, réalisé par Andrés Muschietti et sorti tout récemment. Plutôt attendu en effet car, déjà, la bande-annonce et l'affiche sont prometteuses de beaucoup de choses, qu'il y a eu pas mal de promotion autour du film (en tout cas plus que pour "Shazam!") et puis car le film met en scène un personnage important, voire iconique de DC, dans son premier film solo ! DC, ça a toujours été un peu le bordel, entre le développement bancal de leur DC Universe, les films plus "sérieux" qui n'ont rien à voir avec le reste, les projets avortés, la volonté de plus vouloir aller vers du Marvel et je trouve que ce film est la parfaite synthèse de tout ça. C'est-à-dire, qu'à l'instar d'un Marvel, le film démarre très rapidement. On se demande même si le projectionniste ne s'est pas planté en faisant commencer le film en son milieu tellement nous sommes projetés dans une action que l'on ne comprend pas trop. Ainsi, je ne suis vraiment pas fan de cette présentation du personnage qui tente désespéramment de copier Marvel également dans son humour bon enfant. On a ainsi un peu de mal à rentrer dedans. Et puis, le film s'adapte également à la grande mode du moment, à savoir le multivers. Tellement de multivers que ça en devient fatiguant, surtout que c'est ici justifié à l'arrache, le multivers donnant l'impression de n'être là que pour faire revenir des personnages iconiques de DC, à la manière de "Spider-Man: No Way Home". Et c'est bien dommage car, à l'instar de ce dernier, le côté multivers et fan service passent au détriment d'un scénario pratiquement inexistant qui n'est là, encore une fois, que pour justifier le retour de personnages emblématiques. Malgré tout, je dois dire que je n'ai pas passé un mauvais moment. Alors certes, deux heures trente, c'est long, surtout avec un scénario pareil et quelques fois maladroit ou grossier dans sa manière d'amener les choses mais on ne s'ennuie pas pour autant, le film restant, dans l'ensemble, un bon divertissement. De plus, nous avons de très bonnes idées, comme des éléments fan service un peu plus discrets ( spoiler: je pense par exemple à la réalité alternée avec un Éric Stoltz prenant la place de Michael J. Fox dans "Retour vers le futur", ce qui était prévu à la base, une apparition de Nicolas Cage dans le rôle de Superman, qui avait, à la base, essayé le costume pour un projet avorté de Tim Burton ou même l'apparition d'Helen Slater reprenant son personnage de Supergirl du nanar du même titre, aux côtés de Christopher Reeve d'ailleurs ; tout deux rajeunis numériquement bien-sûr
). Bref, tout ça pour dire qu'on ne boudera pas son plaisir devant "The Flash" qui possède pas mal de bonnes idées mais reste trop faible pour relever le niveau d'un DC Universe déjà bien trop boiteux.

Ezra Miller est excellent dans le rôle de Barry Allen alias Flash. Il est à la fois drôle, sympathique et convaincant en tant que super-héros. Le film est très divertissant et plein d'action, que demander de plus. Les effets spéciaux sont de haute qualité et contribuent à rendre le long métrage visuellement attrayant. Je recommande vivement The Flash à tous ceux qui recherchent une bonne séance de cinéma, n’en déplaise aux détracteurs.

Projet semé d'embûches qui a bien faillit ne jamais sortir en salle. Mais finalement le voilà bel et bien ancré dans notre réalité. Et le réalisateur Andy Muschietti doit être bien soulagé de voir son film sortir. Quoique, vu certaines critiques, pas sûr que le monsieur soit vraiment serein. Et autant le dire tout de suite : Je ne suis absolument pas d'accord avec toute la négativité qui touche le métrage.

Le principal défaut reproché c'est les effets spéciaux de plutôt mauvaise qualité sur certaines scènes. Sur ce point je concède volontiers. En particulier sur la scène des "bébés". Ceux qui ont vu le film comprendront.

Mais pour le reste je comprends pas. Personnellement j'ai passé un très bon moment devant une œuvre dans la logique continuité du monstrueux "Zack Snyder's Justice League". Et le savoir faire de Muschietti n'y est pas clairement pas étrangé. Oui le cinéaste argentin est un vrai bon cinéaste n'en déplaise à certains. Un cinéaste qui voue clairement une admiration pour les Batman de Tim Burton tant le fan service repose essentiellement sur les séquences avec Michael Keaton dont je reparlerais un peu plus tard.

Nous suivons donc les aventures temporel de Barry Allen (toujours aussi bien interprété par le désormais mal aimé Ezra Miller) qui va devoir ni plus ni moins collaborer avec.... lui même pour rentrer chez lui. C'est grossièrement résumé mais le métrage recèle de surprise qui, et c'est la le principal soucis, sont pour la plupart divulgué dans les différents teaser. Imaginez la surprise exceptionnelle que ça aurait été de voir apparaître Michael Keaton (toujours aussi charismatique) sans en avoir eu la confirmation de la production de sa présence. A l'instar d'un "No Way home".

La comparaison avec le mastodonte de Marvel ne s'arrête pas là puisque dans "The Flash" il est aussi question de Multivers. Et pour le coup je trouve celui de DC comics est plus élaboré, plus concret. Mais ce n'est qu'un avis purement subjectif.

Ce que nous pouvons aussi déplorer c'est climax qui part un peu dans tous les sens. Ça sent le fourre tout qui frise l'overdose.
Cependant la conclusion de tout ça est vraiment touchante à mon humble avis.
Mais on se demande pourquoi finir le film avec une fin pareille quand nous savons tous que cet univers étendu crée par Zack Snyder n'aura probablement jamais de suite et de conclusion. Incompréhensible.

Bref j'ai passé un bon moment devant "The Flash" et je le recommande vivement.

Contrairement à ce que j'aurai pu pensé suite au désastre de Justice League, que cette nouvelle aventure serait identique, hors je suis agréablement surpris. Avec une réalisation énergique, avec situations cocasses et spectaculaire, certains effets spéciaux sont particulièrement réussi à quelques égare. C'est un peu moche par moment. Le scénario est un peu brouillon mais qui reviens sur le sujet l'espace temps où retour vers le futur est de nouveau cité. Les comédiens sont correct dans l'ensemble. Où une pléiade de star reapparait le temps de quelques minutes en vrai et en image de synthèse un peu trop prononcer. Mais les retrouvailles de Micheal Keaton en Batman est la cerise sur le gâteau. La nostalgie opère et même de l'émotion se manifeste. Ezra miller est assez convaincant même si parfois on a envie de lui foutre des claques.
Bref, un film fort distrayant, au moment assez drôle et emouvante. Des passages sont quand même ratés. Mais on s'amuse et c'est l'essentiel.

Un des meilleurs films de super héros de ces dernières années, entre les scènes de flash qui vous clouent au siège, le retour de Batman classe comme jamais,une supergirl à la force herculéenne et un scénario multiverse d'enfer, quel pied les amis !Foncez le voir!

Un beau gâchis que ce film Flash, mais c'était loin d'être étonnant. 9 ans de développement, où Zemeckis, Goldstein & Daley, Famuyiwa ou bien Lord & Miller se sont succédé pour tenter d'adapter le super-héros le plus rapide de l'univers. Et ce qui est rigolo c'est que ces derniers ont accouché il y a 1 semaine d'un excellent comic book movie qui partagent des tropes narratifs bien similaires..et la comparaison fait mal !

Muschietti a ainsi la lourde tâche de faire un Flashpoint rebootant en quelque sorte le DCU, tout en offrant un film solo pour explorer le perso, et en jonglant avec le Multiverse et son inherent fan-service.

Et au milieu de yout ça, il y a un The Flash qui se tient, en tout petit rikiki, dans ce lien mère-fils sublimé par Maribel Verdu (actrice dont j'étais amoureux ado à l'époque d'Y Tu Mama Tambien ou du Labyrinthe de Pan), seul réel élément émotionnel et vecteur initial des évènements du métrage.

Mais bon tout cela sera limité qu'à une poignée de scènes, au milieu d'un Retour vers le Futur super-héroique confondant de laideur et d'incompétence technique. J'ai pas vu un truc aussi foiré techniquement (300M de dollars) depuis bien longtemps.
Alors Muschietti amène heureusement quelques idées de mise en scène regulierement, d'une poursuite initiale bien découpée, à des scènes de baston (Batman et Supergirl) exploitant les capacités des persos avec lisibilité, jusqu'aux capacités en lien avec la Force Véloce. Oui, il y a au fin fond de cela un "respect" des comics DC, mais in fine cela s'imbrique dans une intrigue d'Elseworld qui peine à maintenir son steam, à développer sa dramaturgie, et surtout à exploiter ses personnages.

Oui Keaton a ses moments de badasserie, et c'est sympa de le revoir...mais à aucun moment il n'est traité comme autre chose qu'un plot device au service de 2 Barrys.
Même chose pour Supergirl (Sasha Calle en impose dans ce rôle d'ailleurs, j'aimerai beaucoup la revoir) qui passée son introduction est facilement bazardée...jusque dans un climax sans réelle implication malgré le retour d'autres Kryptoniens.

La manière de conclure cette histoire relève aussi du petard mouillé pur et simple selon moi, conséquence des multiples réécritures du projet (moi qui pestais sur le final de Indy 5 pour les memes raisons, là on est sir un tout autre level).

Au final, tout le budget est sans doute parti dans les effets pour montrer 2 Ezra Miller à l'écran : c'est effectivement totalement réussi et sans fausse note. L'acteur incarne bien ses 2 versions (meme si la 2nde est irritante au possible à intervalles réguliers) et fait correctement le job.

Je parlerai pas en détail du coté fan-service/cameos car pour le coup, on tombe dans d'immenses travers ici, allant toujours plus loin dans le p*tassier et la laideur pour les "fans"

On ressort de là avec quelques sequences reussies prises independamment (l'entrée en matiere du film, Keaton, Supergirl, le rapport mère-fils..) pour un resultat finalement vain, laid, à la conclusion laborieuse et aux intentions batardes.

Circulez, c'est mauvais/pas terrible du tout tout simplement

Le multivers ne réussit décidément pas chez Marvel comme chez DC, The fash étant une énième déception. En même temps, que pouvait-on espérer d'un film à la production si chaotique, malmené par les changements de directions du DCEU ? Du coup, The flash se plante même dans son ambition de remettre à 0 tout le DCEU, n'apportant pas des bases claires pour les années futures. Les trailers à répétition ont ruiné tout suspense potentiel. Les personnages n'ont aucune caractérisation, bien dommage quand on cherche à ce que le spectateur s'y attache. Ce n'est pas le cas ici. Et la mise en scène qui a parfois de bonnes idées (quand Barry remonte le temps notamment) est généralement insipide, autant que la BO et les effets numériques paresseux. Sans s'ennuyer, le film propose un spectacle banal, l'émotion et l'humour ne prenant presque jamais.
Les scénaristes auraient pu au moins lire le comics Flashpoint pour, si ce n'est l'adapter, au moins s'en inspirer. Je ne serais pas étonné que le film se plante lamentablement au box-office...

Quelle grosse DÉCEPTION ! Tom Cruise et compagnie nous annonçaient un grand film mais au contraire c'est un ratage !

Le plus défaut de ce désastre c'est les CGI. Comment on peut avoir des effets spéciaux aussi pourri en 2023 sur un gros film ?? Man of Steel a été fait il y a 10 ans et pourtant c'est encore 100 000 fois mieux. C'est une honte. Ok Muschietti n'est pas Snyder, mais quand même ! C'était hyper moche. Les scènes avec Zod et son armée sont honteuses, c'est de la bouilli numérique.

L'humour est catastrophique et enfantin. Les Barry Allen de ce film sont épuisants à force de réplique et de situation pour enfants de moins de 10 ans. Ok c'est une continuité avec le Ezra Miller du Snyderverse mais franchement bof.

Les références sont très mal utilisées finalement. Faire revenir Keaton pour ça, c'est navrant. Burton va rire jaune en regardant ce film. Le seul point positif c'est Supergirl pour moi. Les multiples autres références sont risibles et mal faites (notamment les acteurs numerisés) surtout celle de la dernière scène..... ils ont osé.

Le film se regarde, n'a pas de temps mort mais il ne sert à rien. Le scénario n'apporte rien. Limite les conséquences du flashpoint sont mieux illustrées dans la série du Arrowverse.

L'ensemble est mauvais désolé. Ce film détruit le Snyderverse et continue de ternir le DCU. La scène post générique est inutile. James Gunn va sûrement effacer tout ça. C'est oubliable.