Avis : Orgueil et préjugés - Page 7

Adaptation du célébre roman de Jane Austen, "Orgueil & Préjugés" est un film qui séduit de par ses acteurs convaincants, sa qualité esthétique (les couleurs et plan sont dignes d'avoir leur place dans un musée tels des tableaux !) et ses reconstitutions minutieuses des costumes & lieux de l'époque. De plus, Joe Wright, l'auteur du très beau "Soliste", avec Jamie Fox et Robert Downey Jr., ajoute quelques touches d'humour rendant l'ensemble très diversifié. Cependant, il est difficile de se plonger dans l'histoire à cause du rythme lent et de l'attente prolongée de l'évênement qui fera décoller l'histoire. Le suspens a du mal à s'installer et je dois dire que la fin, bien qu'elle soit digne de détroner les happy end de Blanche Neige & de Cendrillon, apparait peu satisfaisante car trop previsible et survolée. Je salue également une Bande Originale très réussie. Un bon divertissement.

Que dire ? pour moi, ce film est fantastique. Je l'ai revu une nouvelle fois ce soir: une énième fois. Je ne compte plus le nombre de visionnage. Je m'émerveille chaque fois devant le scénario parfait que Jane Austen a magnifiquement bien écrit, et aux jeux des acteurs que je trouve très bons.

Très joli film, une belle surprise

Adaptation du roman éponyme de Jane Austen très réussie tant au niveau des décors que de la retranscription de cette période historique. Keira Knightley naviguant entre méchanceté, innocence et gaieté est tout simplement au sommet de son art, très touchante et troublante. De son côté Matthew MacFayden est lui-aussi parfait dans son rôle qui a du en tromper plus d'un (surtout dans la 1ère partie du film, d'où le titre...), et pas seulement Lizzie Bennett !
Un film qui, malgré quelques longueurs plus ou moins évitables, reste quand même une petite référence tant on prend plaisir à suivre le destin de cette famille pauvre qui veut marier ses filles à des hommes de la "haute" dans le but d'avoir une vie meilleure. Un vrai bouleversement des codes sociaux de l'époque et de la société Britannique en général. Beaucoup d'humour (notamment la mère, Brenda Blethyn et le père, Donald Sutherland, largué, sobre et efficace) et une ambiance plaisante tout au long du film.
Saluons encore une fois la performance de Judi Dench qui, même si elle a un rôle mineur, joue admirablement bien et démontre à chaque fois qu'elle fait bel et bien partie du gratin des actrices.
A voir pour se rattraper si on a pas lu l'un des plus grand classique de la littérature du XIXème.

Interprétation et réalisation sans faille caractérisent cette nouvelle adaptation du roman de Jane Austen. Ou alors j'ai mal vu. Bien entendu, ce genre de film n'est pas destiné aux plus métaleux d'entre-nous. Mais si vous allez l'admirer sans l'orgueil de croire que tous les films doivent être faits pour vous plaire ni sans préjuger que la vieille Angleterre est traditionnellement pesante, vous ne lui serez pas indifférent, tant il remplit bien son contrat : romance, naturel et classicisme. Avec un peu de nostalgie sur ce qu'étaient les relations sociales d'antan.

Joe Wright réussit un vraie performance avec cette adaptation du roman de Jane Austen. Il parvient à retranscrir avec brio la mentalité d'une époque qui nous est pourtant éloignée par une réalisation moderne et un ton léger. La réalisation est brillante, jamais stéréotypé comme cela pourrait être le cas avec les film d'époque ; il faut d'ailleurs remarquer le formidable plan séquence de la scène de réception. L'interprétaion est brillante, chaque acteur dans leur registre. Du coup "Orgueil et préjugés" est une bonne surprise que l'on attendait pas.

Keira Knightley est bien jolie, les décors souvent réussis, mais il manque à ce film une grande mise en scène pour dépasser la plate illustration du roman homonyme de Jane Austen.

Keira Knightley illumine cette romance sublimée par une très belle photographie mais qui manque de souffle, la mise en scène ne décolle pas et l'ensemble reste statique malgré les efforts du cinéaste et la qualité de l'interprétation. Rares sont ceux qui savent filmer la passion amoureuse avec génie et Joe Wright est trop sage pour y parvenir.

Adaptant fidèlement l'oeuvre de Jane Austen, Joe Wright nous plonge au crépuscule du XVIIIème siècle pour y suivre la famille Bennet et surtout le destin des cinq filles, dont aucune n'est mariée mais avec des prétendants qui ne manquent pas...

C'est surtout autour d'Elizabeth que l'oeuvre est axée, ainsi que ses sentiments pour l'un de ses nouveaux voisins, qui vont osciller entre plusieurs extrêmes. Mêlant orgueil, amour, passion, mensonge, haine, hypocrisie, espoir ou encore préjugé, Joe Wright trouve toujours le ton juste pour mettre en avant avec une certaine justesse ces histoires de cœur, tout en décrivant bien le contexte de l'époque (notamment la place et la réalité des femmes dans la société) et les différences classes. En effet, entres plusieurs magnifiques tableaux, il y a cette peinture sociale dans laquelle une éternelle histoire d'amour va en bousculer les codes, toujours décrite avec intelligence.

Les tableaux présents sont effectivement magnifiques, avec de très beaux paysages ainsi qu'une remarquable et minutieuse reconstitution (notamment les habitats et costumes), nous plongeant directement au cœur de l'oeuvre et nous donnant l'impression de la vivre aux côtés des protagonistes. Les mouvements de caméras sont fluides, les plans toujours justes, que ce soit pour capter les sensations des personnages, mettre en valeur la beauté des lieux, ou les deux en même temps, comme en témoignent quelques scènes mémorables.

La force du film, c'est de constater que le fond est en raccord avec la forme, avec des protagonistes bien écrits et mis en scène, tout comme les sentiments qu'ils auront les uns pour les autres. Joe Wright n'oublie pas non plus les personnages secondaires, tous bien décrits et avec une réelle importance, et finalement, diverses émotions (avec quelques touches plus légères qui sont clairement les bienvenues) ressortent de l'oeuvre, des dialogues ou encore des regards des personnages. Bien ficelée, Orgueil et Préjugés bénéficie aussi de l'apport des comédiens, tous impeccables dans leur rôle, ainsi que de la bande originale qui colle à merveille avec les images.

Dans un registre assez classique, Joe Wright sublime Orgueil et Préjugés et en tire une oeuvre remarquable, où les sentiments des personnages et la beauté des lieux ressortent par le prisme d'un souffle à la fois historique et lyrique.

J’ai trouvé que c’était un très bon film. Je ne connais pas du tout la version littéraire, je ne pourrais donc pas faire de comparaison entre les deux. J’ai tout de même été surpris du ton positif de cette romance. Je pensais qu’on serait devant quelques choses d’assez sombre comme on l’imagine souvent pour une œuvre de l’époque. En effet, il ne se passe pas de grand drame durant ces 2h15. Ce n’est pas pour autant que l’histoire n’est pas intéressante, au contraire. On va se baser sur la « confrontation » entre Elisabeth et Mr Darcy. Comme dit le titre, leur orgueil et leurs préjugés vont leur nuire, et on va voir s’ils arrivent à surpasser cela. Les deux ont une belle répartie, et savent placer les mots au bon moment. Ce n’est pas une romance un peu bête comme on en voit souvent dans nos films modernes. J’aime ce travail de fonds sur la psychologie des personnages. Cela met en avant la beauté de l’amour mais surtout sa complexité. C’est un plaisir à voir. L’interprétation de Keira Knightley est magnifique. Elle a une malice dans le regard, et de l’impertinence dans ses remarques. Il faut saluer aussi la prestation de Matthew Macfadyen, ou encore celle des acteurs secondaires comme Rosamund Pike et Donald Sutherland. On sent ce style classique qui ressort. L’immersion dans l’époque est parfaite avec de superbes décors et costumes. Plus généralement, la photographie est très belle. Certains cadrages font penser à des tableaux et il y a un jeu de lumière venant sublimer des plans.

Adaptation élégante et brillante de Jane Austen. Tout est finesse, sobriété et délicatesse. Malheureusement, l'association du 3e âge qui organisait l'unique séance à Cannes s'est procurée une catastrophique copie en VF, contrairement à ce que le cinéma avait annoncé dans la Presse et sur Internet. Un massacre en bonne et due forme.

Dernière adaptation en date du roman de Jane Austen, "Orgueils et préjugés" vaut le coup d'œil pour les amateurs de films d'époque, d'intrigues et d'histoire d'amour. La réalisation est fluide et les acteurs excellents. Une sorte de Barry Lyndon, l'action en moins.

Une belle histoire d'amour superbement mise en images et interprétée de main de maître par tous les comédiens. Il est plaisant de suivre ce film, ces joutes verbales, de contempler ces décors, cette histoire montrée avec sobriété et talent. La bande-son, au piano la plupart du temps, est également magnifique. Ne connaissant pas le livre, je ne sais pas s'il est fidèle mais en tout cas, j'affirme que ce film est une merveille!!

Je m’attendais à pire avec cette adaptation d’un classique de la littérature anglaise. Keira Knightley retrouve un peu de son charisme de Pirates des Caraïbes (il était temps quand même) mais reste quand même souvent tête à claque, surtout quand elle rit pour rien. A ses côtés on retrouve une actrice beaucoup plus lumineuse, qui elle possède un talent déjà vu dans James Bond ou dans Terre Promise d’Amos Gitaï, la radieuse Rosamund Pike que l'on regrette de ne pas voir plus. Matthew MacFadyen qui interprète Monsieur Darcy (je ne sais combien de fois son nom est dit dans le film ) est transparent, invisible, sans aucun charisme et personnalité. Heureusement que les seconds rôles sont là pour donner un intérêt à ce film : le Grand Donald Sutherland, émouvant, drôle, à son aise. Kelly Reilly et Judi Dench qui possèdent de fortes présences. Keira Knightley fait donc oublier sa calamiteuse interprétation dans le non moins grandissime nanar à vomir de Tony Scott, Domino. Elle retrouve ainsi un semblant de crédibilité bien qu'elle ne puisse s'empêcher de nous refaire le coup des lèvres qui mettent trois heures à se décoller l'une de l'autre ainsi que du regard triste numéro deux. Les interprètes féminines se distinguent par leur naturel et leur vivacité. On est rarement ému, on rigole souvent, l’histoire n’est que prétexte à une sempiternelle histoire romantique et sentimentale…qui ne parvient pas vraiment à être attachante. La reconstitution historique est plaisante, les décors sont beaux, la photo réussie, Joe Wright assure le mimimum syndical. Keira Knightley devrait pour le moment s’en tenir aux films en costume car il n’y a apparemment que dans ce genre qu’elle possède un véritable charisme. Pas désagréable, pas mauvais, plaisant divertissement.

Orgueil et préjugés est un film romantique poétique et plutôt coquet qui fait sourire. On pourrait tout de même constaté que cette œuvre est un peu trop féminisée pour le public masculin.

On se laisse facilement charmer par la mise en évidence des différentes relations entre personnages grâce à un jeu d’acteurs remarquable. Les deux personnages qui nous intéressent le plus sont bien évidemment Elizabeth et Darcy mais les autres arrivent aussi à porter attention car chaque personnage amène sa particularité et un peu d’humour. La relation évoluante entre Elizabeth est intéressante et enrichissante. Leur première rencontre distante et presque conflictuelle est amusante.
Les jeunes personnages féminins sont charmantes et pour la plupart séduisantes. Les dialogues sont lyriques et très élogieux. Les scènes de danse sont plaisantes et envoutantes.

Finalement, le titre « Orgueil et préjugés » résume parfaitement le film. Le casting est irréprochable et la mise en scène très soignée.