Derniers Avis : White Man - Page 2

sympa!

Très bon film qui reste un de mes films fétiches.
Ce qui m'a marqué est l'interprétation et le changement de l'Histoire (toute la situation historique noir/blancs).
Ce film est peut-être un peu plat au niveau de son scénario qui pourrait se résumer assez facilement mais je ne pense qu'il ait ce but-là.
Il décrit simplement les interractions sociales entre les noirs et les blancs (dans le contexte de la ville de White man, époque donnée, etc.).
Je crois que le réalisateur est content de son film car il essaye tout simplement en inversant les rôles de décrire la discrimination que subit les noirs en Amérique.
Ce qui peut déranger c'est que quand on regarde un film ayant une histoire de base si ambitieuse, on ait envie d'en savoir plus à un niveau plus large.

Le film a tout de même le mérite d'être un de ces films américains qui fait réflechir et nous donne un exemple pratique en changeant les rôles.

Tiens ça me fait pense à un documentaire qui s'appelle les yeux bleus et qui avait pour but qu'un groupe de personnes afro-américaines discriminent un groupe constitué de personnes aux yeux bleus.

Je diminue juste légèrement la note mais la critique est tout à fait valable.

Deux grosses étoiles pour ce film de Desmond Nakano, apparemment, sa seule réalisation. Un très bon drame qui n'échappe pas aux clichés mais une fois n'est pas coutume, c'est volontaire ! Évidemment, l'exercice est peut-être un peu simple, inverser les rôles, mais pourquoi pas. Le principal est que le sujet du film soit bien servit - bien que primaire, comme le souligne une autre critique. Le duo d'acteur fonctionne à merveille et si le film peu sembler un peu fade, pour moi, l'immersion fut agréable. Pas un grand film mais recommandable.

L'histoire est très originale et l'interprétation est de qualité, la réalisation sait nous maintenir notre intérêt tout au long du film mais en même temps elle manque de la force nécessaire qui aurait pu faire de White Man un grand film.

Un honnête thriller sous fond de critique sociale un peu trop appuyée mais néanmoins sympathique. L'interprétation est un sans faute (Travolta faisant un agréable come-back), le scénario original et le final touchant mais cependant, on notera une réalisation qui aurait mérité un rythme un peu plus nerveux pour étayer cette tension/complicité qui naît entre les deux hommes. Bref, regardable mais pas fantastique pour autant.

Premier long-métrage pour Desmond Nakano qui nous entraîne en plein cœur d’une Amérique alternative où les afro-américains dominent face aux américains blancs. L’action du film se situe de nos jours, à la différence que la situation entre les noirs et les blancs est ici inversée.

Les blancs représentent la classe ouvrière, les opprimés & les minorités, tandis que les noirs représentent l’aristocratie et les classes privilégiées (en témoigne cet exemple flagrant : lors d’un gala de charité, tous les invités sont des noirs alors que les enfants déshérités eux, sont blancs). Imaginez un instant si les rôles sociaux & culturels étaient inversés (les blancs travaillent pour les noirs, les blancs se font contrôler/arrêter par la police, les blancs trafiquent dans la rue et quant aux noirs, ils incarnent la réussite, ils trust même tous les programmes de la télévision (talk-show, séries télévisées, films, publicités, …)).

Première réalisation pour Desmond Nakano, qui surprend et déroute. Car l’histoire même du film ne vient pas réellement prendre racine dans ce « racisme inversé », c’est un simple ouvrier qui se fait licencier et décide sur un coup de tête de kidnapper son employeur. Le scénario n’a en réalité rien de transcendant, c’est d’ailleurs cela que l’on pourra lui reprocher, car à avoir développé une telle idée en parallèle (le racisme) on aurait aimé que le film aille dans une autre direction, qu’il nous emmène plus loin.

White Man (1995) aurait mérité un tout autre traitement et surtout, il aurait mérité une toute autre reconnaissance. Boudé lors de sa sortie en salles, le film nous offre un superbe tandem avec John Travolta & Harry Belafonte. Travolta venait de tourner dans Pulp Fiction (1994), la logique aurait voulu que le film cartonne à sa sortie, il n’en sera rien.

Cette petite coproduction franco/américaine (via UGC & Band Apart, la société de Tarantino) budgétée à 7 millions de $ vaut la peine d’être vue, cette uchronie révèle (s’il ne le fallait encore) sous un autre jour les aspects néfastes du racisme et les inégalités aux États-Unis.

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Un film original, méchament inconnu car il proposer une vision sociale bien pensée et qui fait réfléchir. Travolta nous prouve qu'il sait jouer et c'est tant mieu...une bonne surprise qui ne coute que 5 euros en dvd...

aprés PULP FICTION (de quentin tarantino) John Travolta vire dans une depression à la limite de TAXI DIRVER (de martin scorcese).
les acteurs sont excelent (doublage merdique), j'ai lu une des critiques qui disait que les actions étaient plates mais ce n'est pas le but du film, le liens entre travolta/belfontereussi à collé malgrés quelques longueurs.
film trés bon àvoir absolument !

Drame social qui se laisse suivre, les situations sont toutes assez prévisibles, la descente en enfer typique (perdre son job, perdre sa maison, perdre sa famille, sombrer dans la criminalité pour s’en sortir…) Les deux acteurs en tête d’affiche s’en sorte bien (Travolta et Belafonte). Le réalisateur en profite pour nous lâcher un « message » à travers un procédé de mise en scène pour le moins original, à savoir inverser les rôles habituels que tiennent les blancs et les noirs, on se retrouve donc avec des hauts fonctionnaires, des riches hommes d’affaires ou bien des flics tous noirs, et la classe moyenne, les clodos, les délinquants tous blanc, le message étant bien sûr, le communautarisme c'est pas bien quelque soit ta couleur. C’est pas mignon ?

Un film quand même un peu primaire dans son discours, peu accrocheur dans son action... et qui vieillit mal