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Matthieu Courant
10 critiques
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3,5
Publiée le 24 août 2024
un scénario plutôt bien ficelé malgré un manque de profondeur. Le jeu des acteurs est assez inégal et la mise en scène un peu paresseuse. Mais le finalevait franchement le coup, presque Hitchcockien !
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18 103 critiques
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0,5
Publiée le 23 mars 2021
Mes amis m'ont tous dit de voir La Prisonniere espagnole et que c'était le meilleur film que je verrai depuis un certain temps. Quand je l'ai vu j'ai été très déçu. C'est un film faible qui a un rythme lent un jeu d'acteurs terrible et une histoire prévisible. En particulier Rebecca Pidgeon qui avait le rôle principal féminin était si incroyablement ennuyeuse. Ce film compte de nombreux acteurs de qualité qui semblent avoir fait une pause dans leurs compétences. L'intrigue est mince et évidente et le jeu des acteurs est guindé et forcé et le film n'a rien de réaliste. Tout tentative de réalité est écartée dans cette histoire. Je n'ai pas du tout trouvé ce film délicat ou même passionnant comme mes amis me l'avaient dit...
Ce film est ma madeleine de Proust car vu avec mon père durant mon enfance. Je ne serai donc pas objectif mais jai beaucoup apprécié l'univers du film, le jeu d'acteur et les rebondissements.
On apprend en cours de film que « La prisonnière Espagnole » est le nom d’une arnaque utilisée en Espagne au cours du Siècle d’or. Le film est l’histoire d’une arnaque calquée sur ce modèle. Les éléments de construction de la situation, intrigants et inquiétants, sont bien mis en place et le mystère s’instaure agréablement. Le plan échafaudé s’avère aussi ingénieux que diabolique ; bravo. Mais l’auteur (fallait il faire durer le film ?) en rajoute et le film se perd dans des méandres aussi peu compréhensibles que justifiés. L’accumulation de rebondissements et surprises manque de cohérences factuelle et psychologique. A vouloir à toutes forces mettre tant d’ingrédients dans le plat, il en devient indigeste.
David Mamet est pour moi un excellent scénariste et le spécialiste du thème de la manipulation. Mais dans ce film, je le trouve en petite forme en nous montrant un personnage naïf plongeant tête baissée dans tous les pièges qu'on lui tend. Et comme un match repose sur la valeur de ses adversaires, le film souffre d'un certain déséquilibre entre un arnaqueur qui a la partie trop facile et un arnaqué qui ne se pose pas un minimum de questions et ne réagit que face à l'évidence Bien sûr en tant que spectateur on a forcément plus de recul que le personnage par rapport à ce qui lui arrive et je me souviens qu'il y a une quinzaine d'années je me suis moi même fait arnaqué en me demandant à posteriori comment j'ai pu me faire avoir aussi bêtement ( je me pose toujours la question ) Du coup le film est pour moi finalement crédible ( on est toujours plus intelligent après). Mais avec sa mise en scène discrète un peu old school et son scénario reposant sur des manipulations classiques d' un personnage falot facilement manipulable , David Mamet s'est montré plus brillant et ingénieux dans ses précédents opus même s'il nous permet de passer un agréable moment. Un bon film sans plus.
Très bon film de Mamet. Comme d'habitude, chez Mamet, il s'agit de multiples manipulations et de traîtrise aux dépends du héros qui ne comprend ce qui lui arrive qu'à la fin. Scénario alambiqué donc, mais crédible, qui scotche le spectateur jusqu'au bout, même si parfois, les solutions aux problèmes sont un peu forcées. En tout cas, c'est très distrayant, bien réalisé, avec de bons acteurs.
David Mamet délivre ici un bijou scénaristique à l’écriture limpide et aux retournements redoutables. Excellent scénario donc. Mais réalisation plate et conventionnelle, ayant la fâcheuse tendance de révéler trop facilement les indices. Diverti mais jamais surpris, le spectateur suit – avec la même passivité que celle inspirée par Campbell Scott – cette arnaque. Les coutures sont trop visibles, les fusils de Tchekhov trop appuyés. Il manque une prise de risque, un lâcher-prise qui auraient permis au personnage principal de prendre de l’épaisseur et, surtout, au film de prendre le risque (utile) de perdre le spectateur, ne serait-ce qu’un temps. Dans la veine de Fenêtre sur Pacifique ou de Meurtre en suspens, une curiosité bien huilée mais inoffensive, dont on préférera les modèles.
Excellent scénariste (le facteur sonne toujours deux fois, les incorruptibles) Mamet se plante ici doublement. En tant que scénariste parce que son histoire cumule inepties (c'est quoi spoiler: cette formule magique qui réclame 200 pages d'algèbre ? ) et absurdités (spoiler: Le coup du livre sorti du coffre : le gars n'est même pas étonné que le FBI demande qu'on sorte l'original. Et puis comment a-t-on fait pour copier à l'exacte et aussi vite l'extérieur d'un livre que personne n'avait jamais vu de près ?) De plus on devine rapidement que la secrétaire n'est pas claire . Et puis il y ce final en forme de Deus ex machina qui pédale à côté du vélo ! En tant que réalisateur, disons que c'est un peu service minimum et beaucoup de blabla malgré quelques rares bonnes scènes. Le casting maintenant, l'acteur principal peut à la milite passer si on parvient à s'habituer à ce genre de bonhomme, l'actrice principale n'est pas trop dans le coup, les seconds rôles sont en minimum syndical. De plus l'intrique est incompréhensible à 75 %, sans doute pour mieux la comprendre faudrait-il revoir le film, je n'en ai pas envie !
Bien ficelé, La Prisonnière espagnole repose sur un scénario de qualité, qui nous ballade à sa guise au gré des indices et revirements de situations qu'il garde sous le coude. On se laisse surprendre toutes les 20 minutes par une nouvelle approche de la situation, avec des nouvelles entrées qui ne cessent de s'ajouter les unes aux autres. Autrement dit, on laisse embobiner du début à la fin ! Seulement, la mise en scène reste tiède et ne se montre pas à la hauteur des événements qui ponctuent le film, créant alors une sorte de décalage entre l'histoire et l'action, discordance qui finit par desservir le scénario, qui paraît en contre partie trop riche pour être crédible.
Un début beaucoup trop long, une fin vraiment ratée, des acteurs pas franchement bons, une réalisation carrément pas terrible...sans oublier une musique à pleurer : il n'y a guère que le scénario et la machination bien huilée contre ce pauvre et naïf Joseph Ross qui vaille le détour de ce film (téléfilm?!) qui aurait franchement mérité mieux...
Un film qui vaut surtout pour son scénario pervers, tout en faux-semblants et en manipulations. Certains rebondissements sont prévisibles, d'autres beaucoup moins, et il faut reconnaître au réalisateur-scénariste David Mamet un vrai talent pour mettre en scène les petits détails qui jalonnent intelligemment les différents twists. Ceci dit, "The spanish prisoner" est loin d'être exempt de défauts, à commencer par le charisme de son personnage principal, proche de celui d'une huître... D'autre part, Mamet a du mal à faire démarrer son film, mais également à le concure, tant le dénouement semble un brin bâclé. En outre, la réalisation très fonctionnelle et datée n'est pas le point fort du film. Reste que "The spanish prisoner" est la promesse d'un moment agréable, notamment pour les amateurs de ce genre de divertissement : on pense, entre autres, au film argentin "Nuevas Reinas", et pour la France au nettement moins bon "Ca$h"...
L'intrigue relativement habile est le seul intérêt de ce film mou et à la mise en scène et à l'interprétation bien plates. Une pâle copie hitchcockienne, à des années-lumières de "Usual suspects" ou "The game" de Fincher. A la limite de l'ennui.
Mamet est sans doute meilleur scénariste que réalisateur et c'est dommage car dans les mains d'une personne plus douée La Prisonnière espagnole aurait surement été un excellent thriller. Une histoire d'espionnage bien trouvée avec sa dose de manipulation mais une réalisation qui ne met jamais en valeur son scénario, il faut attendre près de 45 minutes pour que l'intrigue se dévoile réellement et même si La Prisonnière espagnole devient enfin intéressant la réalisation terne de Mamet fait en sorte que l'on se passionne jamais pour ce thriller. Sinon je crois que c'est la 1ère fois que je vois Steve Martin en-dehors d'une comédie et il se débrouille bien en personnage mystérieux.
Film plein de charme malgré ses nombreux défauts desquels on citera un démarrage de vieux diesel et le jeu inexpressif de Campbell Scott dans le rôle du « ravi de la crèche ». Mais l’ambiance d’arnaque à tiroir, de violence latente, la mise en scène au style vieillot, les dialogues relèvent la saveur de l’ensemble. On sort de la salle dubitatif mais content !
Au début, j'ai failli abandonner tellement j'ai trouvé le démarrage ennuyeux. En outre, le personnage central est insipide, doublé d'un crétinisme puéril, le scénario, quant à lui, est mal monté. La première moitié du film est très confuse, les différents personnages sont difficiles à situer et à cerner. Puis, le film monte en intensité (seulement à la moitié), la patience finit par payer, du moins le croit-on, car la fin est aussi nulle que le départ. Si certains y retrouvent un certain style hitchcockien, nous sommes très loin du compte. Au bilan, un film assez moyen qui ne mérite pas autant d'étoiles.